Lettre n° 345

Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Chéni 5708,

Au ‘Hassid érudit qui craint D.ieu,
le Rav M.(1),

Je vous salue et vous bénis,

Votre frère, le Rav Y.(2), m’a appris que vous aviez eu une fille et que vous l’avez appelée Ra’hel(3). Je voudrais, par la présente, vous remercier d’avoir accepté mon conseil et vous exprimer mes bénédictions pour que vous l’éléviez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la largesse matérielle et spirituelle.

Je conclurai par un mot de Torah. On connaît l’importance du nom et le Yonat Elem, au chapitre 5, dit que Vayehi Or, et la lumière fut, a la même valeur numérique que Ra’hel.

Le Torah Or indique que les âmes juives, quand elles se révèlent, sont également appelées Ra’hel. Et il en est bien ainsi pour chaque Juif, dont la volonté est de se soumettre à D.ieu, de se fondre dans Sa Lumière, d’une manière affirmée et enthousiaste.

Chez les Juifs, tout acquis doit être au prix d’un effort. La qualité de la lumière se révèle lorsqu’elle provient de l’obscurité. C’est la raison pour laquelle nos Sages disent, dans le Midrach Béréchit Rabba, au chapitre 3, que Vayehi Or correspond au livre de Chemot, qui raconte de quelle manière les enfants d’Israël quittèrent l’obscurité pour connaître une grande lumière(4). L’occasion ne se prête pas à développer tout cela.

Avec mes voeux de Mazal Tov et en vous souhaitant un Pourim joyeux et agréable,

Rav Mena’hem Schneerson,

Vous trouverez ci-joint un reçu pour les dix huit Shekels(5) offerts à la Tsédaka pour le mérite de Ra’hel, fille de Rivka Hecht.

Je vous joint également le fascicule édité à l’occasion de Pourim. Vous en ferez sans doute profiter le plus grand nombre.

Notes

(1) Le Rav Moché Hecht. Voir la lettre n°184.
(2) Le Rav Yaakov Hecht.
(3) Nom de la grand-mère maternelle du Rabbi.
(4) Lors de la sortie d’Egypte.
(5) Dollars.