Lettre n° 3447

Par la grâce de D.ieu,
5 Iyar 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous me faites part des questions que l’on vous pose, à propos de différentes coutumes.

Vous savez ce que le Zohar, reproduit par Iguéret Hakodech, dit, à ce propos: “ Toute question émane...(1) ”. Ceci s’ajoute à ce qui est dit dans l’index des responsa ‘Havot Yaïr, dont je ne dispose pas actuellement: “ Celui qui pose une question ainsi...(2) ”.

On peut constater, en l’occurrence, que ceux qui posent ces questions, le font uniquement après avoir pris la décision d’afficher leur suffisance, ou même un sentiment encore plus négatif. Ils recherchent donc un prétexte pour le faire. Si vous leur donnez une explication sur un point, ils chercheront donc une autre pratique qui leur pose problème, une autre excuse, Amatla, que l’on peut également lire(3) Emet Lo, ce qui n’est pas la vérité.

Si les ‘Hassidim, en particulier ceux qui exercent une influence sur leur entourage, prennent la ferme décision, que Loubavitch est le bien, s’ils le font avec toute la ténacité nécessaire, à la mesure de l’insatisfaction que procure une telle situation, un peu de lumière suffira pour repousser beaucoup d’obscurité.

Il n’en est pas de même, lorsque l’on observe, chez les ‘Hassidim, de la faiblesse, de la honte, de l’humilité déplacée. En pareil cas, les opposants se redressent et ils s’emplissent d’orgueil.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Du domaine du mal.
(2) Ne recherche pas nécessairement la réponse.
(3) En coupant le mot en deux.