Lettre n° 3444
Par la grâce de D.ieu,
4 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu votre lettre de la Sefira de Mal’hout de Guevoura(1), qui faisait, encore une fois, suite à une longue interruption. Puisse D.ieu faire que vous profitiez de la Sefira de Nétsa’h(2) pour vaincre les obstacles et les voiles empêchant l’homme de servir son Créateur, pour vaincre également les raisons vous empêchant d’écrire des lettres détaillées, annonçant de bonnes nouvelles, matérielles et spirituelles.
J’ai été satisfait d’apprendre que les Séders(3) ont été organisés à la synagogue et qu’il y avait, sur chaque plateau, une Matsa Chemoura. La ‘Hassidout explique que la révélation de chaque célébration et de chaque fête doit être ressentie jusqu’à la fête suivante. Sans doute vous employez-vous donc à renforcer la canal et les réceptacles qui vous permettront de conserver l’inspiration de la “ nuit de protection ”(4) tout au long de l’année.
Il me semble vous avoir déjà dit qu’il serait bon de rédiger vos discours invitant à la pratique de la Torah et des Mitsvot et à la crainte de D.ieu. Ainsi, d’autres pourront également en disposer, ce qui ne sera pas le cas, s’ils restent oraux.
Vous me dites qu’il est possible que l’on vous invite, cette année, dans le même endroit que l’an dernier et j’en suis satisfait. A mon sens, vous ne devez pas vous contenter de cette possibilité, mais plutôt intervenir vous-même en ce sens, de manière diplomatique, en sorte que cette invitation vous parvienne effectivement. Il est certain qu’un effort n’est jamais vain, surtout quand il porte sur les jeunes, pour lesquels les tractations commerciales et la nécessité de gagner sa vie sont encore faibles ou même inexistantes.
A l’occasion de la fête de Pessa’h, une lettre a été envoyée à cette femme, par votre intermédiaire. Si celle-ci a besoin d’explications, vous saurez sûrement trouver les mots pour les lui donner. De la sorte, vous aurez une occasion supplémentaire de lui montrer l’importance de ce qui a été dit et de ce que souligne le Baal Chem Tov, c’est-à-dire la nécessité de servir D.ieu joyeusement. Tout ce qui est écrit à ce propos est précis. Il faut servir D.ieu et il faut aussi le faire joyeusement, d’autant que l’on peut vérifier comment on annule, de la sorte, les voiles et les obstacles indésirables, lesquels disparaissent d’eux-mêmes.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le dernier jour de la seconde semaine de l’Omer, soit le 29 Nissan.
(2) Celle de la victoire, qui correspond à la quatrième semaine de l’Omer.
(3) Des deux premiers soirs de Pessa’h.
(4) Le premier soir de Pessa’h.
4 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai enfin reçu votre lettre de la Sefira de Mal’hout de Guevoura(1), qui faisait, encore une fois, suite à une longue interruption. Puisse D.ieu faire que vous profitiez de la Sefira de Nétsa’h(2) pour vaincre les obstacles et les voiles empêchant l’homme de servir son Créateur, pour vaincre également les raisons vous empêchant d’écrire des lettres détaillées, annonçant de bonnes nouvelles, matérielles et spirituelles.
J’ai été satisfait d’apprendre que les Séders(3) ont été organisés à la synagogue et qu’il y avait, sur chaque plateau, une Matsa Chemoura. La ‘Hassidout explique que la révélation de chaque célébration et de chaque fête doit être ressentie jusqu’à la fête suivante. Sans doute vous employez-vous donc à renforcer la canal et les réceptacles qui vous permettront de conserver l’inspiration de la “ nuit de protection ”(4) tout au long de l’année.
Il me semble vous avoir déjà dit qu’il serait bon de rédiger vos discours invitant à la pratique de la Torah et des Mitsvot et à la crainte de D.ieu. Ainsi, d’autres pourront également en disposer, ce qui ne sera pas le cas, s’ils restent oraux.
Vous me dites qu’il est possible que l’on vous invite, cette année, dans le même endroit que l’an dernier et j’en suis satisfait. A mon sens, vous ne devez pas vous contenter de cette possibilité, mais plutôt intervenir vous-même en ce sens, de manière diplomatique, en sorte que cette invitation vous parvienne effectivement. Il est certain qu’un effort n’est jamais vain, surtout quand il porte sur les jeunes, pour lesquels les tractations commerciales et la nécessité de gagner sa vie sont encore faibles ou même inexistantes.
A l’occasion de la fête de Pessa’h, une lettre a été envoyée à cette femme, par votre intermédiaire. Si celle-ci a besoin d’explications, vous saurez sûrement trouver les mots pour les lui donner. De la sorte, vous aurez une occasion supplémentaire de lui montrer l’importance de ce qui a été dit et de ce que souligne le Baal Chem Tov, c’est-à-dire la nécessité de servir D.ieu joyeusement. Tout ce qui est écrit à ce propos est précis. Il faut servir D.ieu et il faut aussi le faire joyeusement, d’autant que l’on peut vérifier comment on annule, de la sorte, les voiles et les obstacles indésirables, lesquels disparaissent d’eux-mêmes.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le dernier jour de la seconde semaine de l’Omer, soit le 29 Nissan.
(2) Celle de la victoire, qui correspond à la quatrième semaine de l’Omer.
(3) Des deux premiers soirs de Pessa’h.
(4) Le premier soir de Pessa’h.