Lettre n° 3438
Par la grâce de D.ieu,
3 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée,
le Rav Yera’hmyel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre question, concernant la première coupe de cheveux, à trois ans et l’usage de conduire l’enfant à Miron(2), à cette occasion.
Cet usage est mentionné dans plusieurs ouvrages des Sefardim. Parmi leurs commentaires, nombreux sont ceux qui portent sur la joie de cette célébration, appelée ‘Halaka. Le Peri Ets ‘Haïm, porte du compte de l’Omer, chapitre 7, en parle brièvement et dit que le Ari Zal se rendit à Miron pour couper les cheveux de son fils, y fit un repas et une fête joyeuse, en cette période. Vous consulterez également le Beer Hétev et le Chaareï Techouva, Ora’h ‘Haïm, chapitre 531, paragraphe 2.
Il semble que l’on ne fasse pas cette coupe de cheveux avant l’âge de trois ans, ce qui répond à la question que vous posez à propos de votre fils. Il faut savoir qu’en certains endroits, les Sefardim ont la coutume de faire cette coupe de cheveux à l’âge de quatre ans. Néanmoins, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, nous a maintes fois dit qu’il fallait le faire à trois ans.
Dans les livres de ‘Hassidout qui sont imprimés, il en est question dans le Sidour du Maharid, à la fin du premier tome, au paragraphe “ on a coutume de couper les cheveux d’un garçon à trois ans ”.
Peut-on repousser cette coupe de cheveux de plusieurs mois pour pouvoir la faire, à Lag Baomer, à Miron? Si tel est l’usage en Terre Sainte, la coutume repousse...(3). Si ce n’est pas le cas, il ne semble pas bon de la retarder aussi longtemps, puisqu’il s’agit, selon le Chaareï Techouva, de “ l’éduquer à la Mitsva de garder les Péot de la tête ”.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav Y. Alperovitch.
(2) Lieu où est enterré Rabbi Chimeon Ben Yo’haï. On s’y rend à Lag Baomer pour cette coupe de cheveux. Voir, à ce sujet, les lettres n°2624 et 3384. Voir aussi le Yagdil Torah, édité à New York, tome 48, page 70.
(3) Le principe établi.
3 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée,
le Rav Yera’hmyel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre question, concernant la première coupe de cheveux, à trois ans et l’usage de conduire l’enfant à Miron(2), à cette occasion.
Cet usage est mentionné dans plusieurs ouvrages des Sefardim. Parmi leurs commentaires, nombreux sont ceux qui portent sur la joie de cette célébration, appelée ‘Halaka. Le Peri Ets ‘Haïm, porte du compte de l’Omer, chapitre 7, en parle brièvement et dit que le Ari Zal se rendit à Miron pour couper les cheveux de son fils, y fit un repas et une fête joyeuse, en cette période. Vous consulterez également le Beer Hétev et le Chaareï Techouva, Ora’h ‘Haïm, chapitre 531, paragraphe 2.
Il semble que l’on ne fasse pas cette coupe de cheveux avant l’âge de trois ans, ce qui répond à la question que vous posez à propos de votre fils. Il faut savoir qu’en certains endroits, les Sefardim ont la coutume de faire cette coupe de cheveux à l’âge de quatre ans. Néanmoins, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, nous a maintes fois dit qu’il fallait le faire à trois ans.
Dans les livres de ‘Hassidout qui sont imprimés, il en est question dans le Sidour du Maharid, à la fin du premier tome, au paragraphe “ on a coutume de couper les cheveux d’un garçon à trois ans ”.
Peut-on repousser cette coupe de cheveux de plusieurs mois pour pouvoir la faire, à Lag Baomer, à Miron? Si tel est l’usage en Terre Sainte, la coutume repousse...(3). Si ce n’est pas le cas, il ne semble pas bon de la retarder aussi longtemps, puisqu’il s’agit, selon le Chaareï Techouva, de “ l’éduquer à la Mitsva de garder les Péot de la tête ”.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav Y. Alperovitch.
(2) Lieu où est enterré Rabbi Chimeon Ben Yo’haï. On s’y rend à Lag Baomer pour cette coupe de cheveux. Voir, à ce sujet, les lettres n°2624 et 3384. Voir aussi le Yagdil Torah, édité à New York, tome 48, page 70.
(3) Le principe établi.