Lettre n° 3411
Par la grâce de D.ieu,
3ème jour de ‘Hol Hamoed Pessa’h 5715,
Brooklyn(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous parlez du jeune Chmouel Gurvitch et vous précisez pour quelle raison il vient ici. J’en suis un peu surpris, car il y a une Yechiva, chez vous(2), qui a d’immenses possibilités. Il s’agit donc d’une Mitsva qu’il n’est pas possible de confier à quelqu’un d’autre. Et, de fait, personne d’autre ne s’y consacre.
Les ‘Hassidim n’agissent pas comme ils devraient le faire, ni quantitativement ni qualitativement. La raison en est sûrement la difficulté de cette époque, mais il doit y avoir également d’autres problèmes. Il en résulte que ceux qui ont le mérite et le succès de prendre part à cette mission sacrée doivent être encouragés par les autres. On doit leur venir en aide, dans toute la mesure du possible.
Au lieu de cela, vous m’expliquez, dans votre lettre, qu’il est bon et droit que ce jeune homme abandonne le sort enviable que la divine Providence lui a confié, consistant à aider et à renforcer le développement de la Yechiva. Il doit donc traverser l’océan pour rechercher “ ce qui est immense et grandiose ”.
Vous demandez quel but lui assigner, pour qu’il puisse acquérir des connaissances de ‘Hassidout. Même s’il était vrai qu’il pouvait le faire uniquement en traversant la mer, je me demande ce qui lui sera le plus profitable et, de fait, je n’ai même aucun doute, à ce sujet. Doit-il assumer la mission qui lui a été confiée par la divine Providence, au sein de la Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak ou bien devenir un plus grand érudit de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout qu’il ne l’est, à l’heure actuelle ?
Bien plus, l’Admour Hazaken écrit, au début du Torah Or, que la Tsédaka, y compris sous sa forme morale, permet d’avoir “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”. En conséquence, une heure d’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, en Australie, en assumant cette activité, apportera la même réussite que mille heures, dans un autre endroit, où cette activité manquera.
Plus précisément, il ne m’a pas encore été annoncé que les jeunes gens et les élèves, en Australie, consacrent chaque instant libre à la Torah et à la prière, qui est le “ service de D.ieu du cœur ”. L’ajout reste donc possible, en votre endroit. Dès lors, pourquoi diminuer les actions de la Yechiva et, de cette façon, sa propre réussite?
Il est sûrement inutile d’en dire plus, s’agissant de ce qui est bien évident.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Abba Pliskin, qui dirigeait la Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, à Melbourne, Australie. Voir, à son propos, la lettre n°1326.
(2) A propos de cette Yechiva, voir les lettres n°3000, 3418, 3598, 3615 et 3744.
3ème jour de ‘Hol Hamoed Pessa’h 5715,
Brooklyn(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous parlez du jeune Chmouel Gurvitch et vous précisez pour quelle raison il vient ici. J’en suis un peu surpris, car il y a une Yechiva, chez vous(2), qui a d’immenses possibilités. Il s’agit donc d’une Mitsva qu’il n’est pas possible de confier à quelqu’un d’autre. Et, de fait, personne d’autre ne s’y consacre.
Les ‘Hassidim n’agissent pas comme ils devraient le faire, ni quantitativement ni qualitativement. La raison en est sûrement la difficulté de cette époque, mais il doit y avoir également d’autres problèmes. Il en résulte que ceux qui ont le mérite et le succès de prendre part à cette mission sacrée doivent être encouragés par les autres. On doit leur venir en aide, dans toute la mesure du possible.
Au lieu de cela, vous m’expliquez, dans votre lettre, qu’il est bon et droit que ce jeune homme abandonne le sort enviable que la divine Providence lui a confié, consistant à aider et à renforcer le développement de la Yechiva. Il doit donc traverser l’océan pour rechercher “ ce qui est immense et grandiose ”.
Vous demandez quel but lui assigner, pour qu’il puisse acquérir des connaissances de ‘Hassidout. Même s’il était vrai qu’il pouvait le faire uniquement en traversant la mer, je me demande ce qui lui sera le plus profitable et, de fait, je n’ai même aucun doute, à ce sujet. Doit-il assumer la mission qui lui a été confiée par la divine Providence, au sein de la Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak ou bien devenir un plus grand érudit de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout qu’il ne l’est, à l’heure actuelle ?
Bien plus, l’Admour Hazaken écrit, au début du Torah Or, que la Tsédaka, y compris sous sa forme morale, permet d’avoir “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”. En conséquence, une heure d’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, en Australie, en assumant cette activité, apportera la même réussite que mille heures, dans un autre endroit, où cette activité manquera.
Plus précisément, il ne m’a pas encore été annoncé que les jeunes gens et les élèves, en Australie, consacrent chaque instant libre à la Torah et à la prière, qui est le “ service de D.ieu du cœur ”. L’ajout reste donc possible, en votre endroit. Dès lors, pourquoi diminuer les actions de la Yechiva et, de cette façon, sa propre réussite?
Il est sûrement inutile d’en dire plus, s’agissant de ce qui est bien évident.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Abba Pliskin, qui dirigeait la Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, à Melbourne, Australie. Voir, à son propos, la lettre n°1326.
(2) A propos de cette Yechiva, voir les lettres n°3000, 3418, 3598, 3615 et 3744.