Lettre n° 3402

Par la grâce de D.ieu,
11 Nissan 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 5 Nissan, avec la demande de bénédiction qu’elle contenait et dont j’ai donné lecture, ce jour, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Vous évoquez vos cours et vos difficultés de répondre aux questions(1). Même si toutes les raisons que vous citez dans votre lettre étaient vraies, il n’en reste pas moins que celui qui se trouve dans une situation de force majeure est, certes, dispensé d’agir, mais, il ne peut, néanmoins, être considéré comme s’il l’avait fait.

Bien plus, il est dit que “ l’amour-propre recouvre toutes les fautes ” et le mauvais penchant(2) est rusé, comme le souligne mon beau-père, le Rabbi. Il faut donc s’interroger sur les raisons que vous invoquez. Puisse D.ieu faire que ce manque disparaisse à l’avenir(3).

J’ai reçu votre bénédiction avec plaisir(4) et, comme le Saint béni soit-Il en donne l’assurance, “ celui qui bénit reçoit lui-même une bénédiction ”. Avec les membres de votre famille, vous célébrerez la fête des Matsot, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien, de manière cachère et joyeuse. Vous me donnerez de bonnes nouvelles de tous ceux que vous citez dans votre lettre.

Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,

Notes

(1) Textuellement “ vous n’avez pas de bouche pour répondre ”.
(2) Textuellement “ le petit malin ”.
(3) Textuellement “ que ce que l’on verse ne soit pas touché par le manque ”, paraphrasant un verset de Chir Hachirim.
(4) Vraisemblablement à l’occasion de l’anniversaire du Rabbi, le 11 Nissan.