Lettre n° 3399
Par la grâce de D.ieu,
9 Nissan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 4 Nissan.
On dit que vous avez cessé de manger, le matin et j’en suis surpris. Tout d’abord, je ne comprends pas la cause d’une telle attitude. Je ne comprends pas non plus ce qui vous permet d’agir de la sorte. Nous devons nous en tenir à l’enseignement de nos saints maîtres et vous connaissez celui du Baal Chem Tov(1), commentant le verset “ Lorsque tu verras l’âne de ton ennemi…, tu lui viendras en aide ”, sans avoir recours aux jeûnes et aux mortifications(2).
Combien plus doit-il en être ainsi en cette génération faible, alors que le corps qui a faim constitue un obstacle(3). La prière fervente et l’étude de la Torah en subissent donc le contrecoup. Même si l’on méritait une récompense, du fait d’une telle pratique, on peut se demander si celle-ci ne serait pas perdue par le tort qui en résulte.
Si vous voulez vous en remettre à mon avis, adoptez l’attitude bien connue(4) selon laquelle “ il est préférable de manger pour prier plutôt que de prier pour manger ”.
A l’occasion de la fête de Pessa’h, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien, je vous souhaite de la célébrer de manière cachère et joyeuse et vous pourrez m’annoncer que le souhait de votre cœur(5) a été exaucé.
Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3381.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°2346, 3529, 3761 et 3769.
(3) A la ferveur de la prière et à la compréhension de l’étude.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°2178.
(5) Vraisemblablement celui d’avoir un enfant.
9 Nissan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 4 Nissan.
On dit que vous avez cessé de manger, le matin et j’en suis surpris. Tout d’abord, je ne comprends pas la cause d’une telle attitude. Je ne comprends pas non plus ce qui vous permet d’agir de la sorte. Nous devons nous en tenir à l’enseignement de nos saints maîtres et vous connaissez celui du Baal Chem Tov(1), commentant le verset “ Lorsque tu verras l’âne de ton ennemi…, tu lui viendras en aide ”, sans avoir recours aux jeûnes et aux mortifications(2).
Combien plus doit-il en être ainsi en cette génération faible, alors que le corps qui a faim constitue un obstacle(3). La prière fervente et l’étude de la Torah en subissent donc le contrecoup. Même si l’on méritait une récompense, du fait d’une telle pratique, on peut se demander si celle-ci ne serait pas perdue par le tort qui en résulte.
Si vous voulez vous en remettre à mon avis, adoptez l’attitude bien connue(4) selon laquelle “ il est préférable de manger pour prier plutôt que de prier pour manger ”.
A l’occasion de la fête de Pessa’h, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien, je vous souhaite de la célébrer de manière cachère et joyeuse et vous pourrez m’annoncer que le souhait de votre cœur(5) a été exaucé.
Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3381.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°2346, 3529, 3761 et 3769.
(3) A la ferveur de la prière et à la compréhension de l’étude.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°2178.
(5) Vraisemblablement celui d’avoir un enfant.