Lettre n° 3391
Par la grâce de D.ieu,
6 Nissan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Adar. Dès le début de l’action, vous souhaitez que vos conditions soient satisfaites, d’une part que règne une unité parfaite, d’autre part que les ‘Hassidim et les institutions vous soient soumis. Il est bien clair qu’en d’autres termes, de telles exigences reviennent, d’emblée, à un abandon.
Il faut dire la vérité. Je n’ai jamais vu, même lorsque mon beau-père, le Rabbi, dirigeait les ‘Hassidim, que s’instaure une véritable unité ou que les ‘Hassidim et les institutions soient soumis à quiconque, si ce n’est, pour une large part, au chef lui-même, c’est-à-dire à mon beau-père, le Rabbi.
La solution, dans votre cas, ne passe pas nécessairement par ces conditions, qui seront uniquement applicables quand le Machia’h viendra, période de laquelle il est dit que “ la terre s’emplira de connaissance de D.ieu ”. Alors, on n’aura plus de temps à consacrer à de telles préoccupations et l’on effectuera une répartition des rôles, c’est-à-dire que chacun en recevra un, qui sera défini de la manière la plus précise.
Bien évidemment, ce rôle doit correspondre à vos capacités et vous vous y attellerez avec toute l’ardeur qui convient. En la matière, vous devez effectivement être celui qui dirige. Il vous appartiendra également de vous concerter avec les autres membres du comité exécutif. Comme le veut l’usage, la décision finale sera prise selon l’avis majoritaire. Pour les points les plus importants, une question sera posée par écrit et vous attendrez alors la réponse.
Il est clair que certains résultats ne peuvent pas être obtenus par une seule personne, par exemple lorsqu’il s’agit de visiter les chantiers à titre de délégué. Néanmoins, le rôle de chacun sera clairement défini et tous connaîtront la réussite. Il sera donc plus aisé d’être reconnu, dans les domaines précédemment cités.
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous ayez, de même que les membres de votre famille, une fête de Pessa’h cachère et joyeuse. Que “ l’aliment de la foi ” et “ l’aliment de la guérison ” exercent pleinement leur effet sur chacun d’entre vous, en vous apportant la santé physique et morale à la fois.
M. Schneerson,
6 Nissan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Adar. Dès le début de l’action, vous souhaitez que vos conditions soient satisfaites, d’une part que règne une unité parfaite, d’autre part que les ‘Hassidim et les institutions vous soient soumis. Il est bien clair qu’en d’autres termes, de telles exigences reviennent, d’emblée, à un abandon.
Il faut dire la vérité. Je n’ai jamais vu, même lorsque mon beau-père, le Rabbi, dirigeait les ‘Hassidim, que s’instaure une véritable unité ou que les ‘Hassidim et les institutions soient soumis à quiconque, si ce n’est, pour une large part, au chef lui-même, c’est-à-dire à mon beau-père, le Rabbi.
La solution, dans votre cas, ne passe pas nécessairement par ces conditions, qui seront uniquement applicables quand le Machia’h viendra, période de laquelle il est dit que “ la terre s’emplira de connaissance de D.ieu ”. Alors, on n’aura plus de temps à consacrer à de telles préoccupations et l’on effectuera une répartition des rôles, c’est-à-dire que chacun en recevra un, qui sera défini de la manière la plus précise.
Bien évidemment, ce rôle doit correspondre à vos capacités et vous vous y attellerez avec toute l’ardeur qui convient. En la matière, vous devez effectivement être celui qui dirige. Il vous appartiendra également de vous concerter avec les autres membres du comité exécutif. Comme le veut l’usage, la décision finale sera prise selon l’avis majoritaire. Pour les points les plus importants, une question sera posée par écrit et vous attendrez alors la réponse.
Il est clair que certains résultats ne peuvent pas être obtenus par une seule personne, par exemple lorsqu’il s’agit de visiter les chantiers à titre de délégué. Néanmoins, le rôle de chacun sera clairement défini et tous connaîtront la réussite. Il sera donc plus aisé d’être reconnu, dans les domaines précédemment cités.
Je vous adresse ma bénédiction pour que vous ayez, de même que les membres de votre famille, une fête de Pessa’h cachère et joyeuse. Que “ l’aliment de la foi ” et “ l’aliment de la guérison ” exercent pleinement leur effet sur chacun d’entre vous, en vous apportant la santé physique et morale à la fois.
M. Schneerson,