Lettre n° 3373
Par la grâce de D.ieu,
27 Adar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Cela fait très longtemps que je n’ai pas eu directement de vos nouvelles, bien que plusieurs informations m’aient été communiquées par ceux de chez vous qui viennent en visite ici. Comme nous l’avons dit plusieurs fois, il serait bon que vous organisiez, de temps à autre, une réunion. Un compte-rendu en sera rédigé et vous en enverrez un exemplaire ici.
La pratique permet d’établir qu’en sachant que l’on devra, le moment venu, rendre des comptes sur ce qui a été effectivement accompli, on mobilise des forces nouvelles, grâce auxquelles on agit effectivement, dans toute la mesure du possible.
Voici, plus précisément, ce qui fait l’objet de la présente. J’ai demandé à plusieurs personnes venues ici quels changements avaient été introduits dans l’organisation de la Yechiva. Or, aucun d’entre eux n’a pu me confirmer que des mesures avaient été prises pour que les élèves des grandes classes poursuivent leurs études à la Yechiva Tom’heï Temimim, à l’issue du cursus scolaire et même de celui de l’enseignement secondaire. Nul n’ayant de nouvelle à m’apprendre, à ce sujet, j’en déduis que rien n’a été fait.
Il va sans dire que cela est très préjudiciable. En effet, on a vu ce que vous faisiez depuis que la Yechiva existe. L’insuffisance de votre action a fait que seuls quelques élèves sont demeurés près de vous. Ces quelques phrases, formulées de manière allusive, suffiront sûrement.
Cette action est absolument nécessaire pour la plus grande classe, à laquelle il ne faut pas renoncer. Néanmoins, pour accroître la réussite, il faut s’y préparer également dans les classes précédentes, les habituer à l’idée que le fait de demeurer à la Yechiva est leur bien véritable, non seulement moral, mais aussi physique. Comme le disent nos saints maîtres, il est certain qu’un effort n’est jamais vain. Et, lorsque l’on n’obtient pas le résultat escompté, c’est la preuve que l’on n’a pas fait d’effort.
J’ai bon espoir que ces quelques lignes suffiront et qu’immédiatement, vous vous concerterez, avec toute l’attention nécessaire, dans ces différents domaines et vous vous engagerez, de manière effective, dans l’action concrète. La bénédiction du fondateur de la Yechiva, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, s’étendra également à cette action et à tous ceux qui auront le mérite d’y prendre part, avec abnégation, diligence et sincérité.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
27 Adar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Cela fait très longtemps que je n’ai pas eu directement de vos nouvelles, bien que plusieurs informations m’aient été communiquées par ceux de chez vous qui viennent en visite ici. Comme nous l’avons dit plusieurs fois, il serait bon que vous organisiez, de temps à autre, une réunion. Un compte-rendu en sera rédigé et vous en enverrez un exemplaire ici.
La pratique permet d’établir qu’en sachant que l’on devra, le moment venu, rendre des comptes sur ce qui a été effectivement accompli, on mobilise des forces nouvelles, grâce auxquelles on agit effectivement, dans toute la mesure du possible.
Voici, plus précisément, ce qui fait l’objet de la présente. J’ai demandé à plusieurs personnes venues ici quels changements avaient été introduits dans l’organisation de la Yechiva. Or, aucun d’entre eux n’a pu me confirmer que des mesures avaient été prises pour que les élèves des grandes classes poursuivent leurs études à la Yechiva Tom’heï Temimim, à l’issue du cursus scolaire et même de celui de l’enseignement secondaire. Nul n’ayant de nouvelle à m’apprendre, à ce sujet, j’en déduis que rien n’a été fait.
Il va sans dire que cela est très préjudiciable. En effet, on a vu ce que vous faisiez depuis que la Yechiva existe. L’insuffisance de votre action a fait que seuls quelques élèves sont demeurés près de vous. Ces quelques phrases, formulées de manière allusive, suffiront sûrement.
Cette action est absolument nécessaire pour la plus grande classe, à laquelle il ne faut pas renoncer. Néanmoins, pour accroître la réussite, il faut s’y préparer également dans les classes précédentes, les habituer à l’idée que le fait de demeurer à la Yechiva est leur bien véritable, non seulement moral, mais aussi physique. Comme le disent nos saints maîtres, il est certain qu’un effort n’est jamais vain. Et, lorsque l’on n’obtient pas le résultat escompté, c’est la preuve que l’on n’a pas fait d’effort.
J’ai bon espoir que ces quelques lignes suffiront et qu’immédiatement, vous vous concerterez, avec toute l’attention nécessaire, dans ces différents domaines et vous vous engagerez, de manière effective, dans l’action concrète. La bénédiction du fondateur de la Yechiva, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, s’étendra également à cette action et à tous ceux qui auront le mérite d’y prendre part, avec abnégation, diligence et sincérité.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,