Lettre n° 3349
Par la grâce de D.ieu,
16 Adar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Its’hak Nata(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 17(2) Chevat, qui faisait suite à un silence particulièrement long. J’ai bien reçu également ce qui y était joint. J’ai été particulièrement satisfait d’y lire que la réunion ‘hassidique, au jour lumineux du 19 Kislev, jour de notre délivrance et de la libération de notre âme, avait été fructueuse.
Je suis surpris que vous ne mentionniez pas la date du 10 Chevat. Vous avez sans doute parlé à vos amis et à vos connaissances de celui dont on célèbre la Hilloula à cette date, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous avez évoqué ses réalisations et l’abnégation dont il fit preuve. Si, pour une quelconque raison, une telle réunion n’a pu avoir lieu au jour de la Hilloula, vous chercherez sûrement l’occasion qui convient pour combler le manque. D.ieu vous accordera la réussite.
Il est clair qu’il est absolument indispensable d’instaurer un cours de Tanya, qui sera hebdomadaire pour commencer. Le moment le plus propice pour le faire est le Chabbat et j’espère que ce jour vous conviendra, que vous pourrez préparer les explications nécessaires, pour cela.
Vous connaissez la lettre de mon beau-père, le Rabbi, à propos de l’étude du Tanya, qui est imprimée dans les résumés et commentaires de ce livre. Il y est dit que le Tanya est appelé Loi Ecrite de la ‘Hassidout, de sorte que ce qui est vrai pour la Loi Ecrite de l’ensemble de la Torah l’est également pour le Tanya. Ainsi, le plus grand érudit ne pourra pas la comprendre profondément et l’homme le plus simple aura également accès à ce qui y est dit. Vous consulterez cette lettre, qui explique longuement tout cela. Il est inutile de préciser à quel point un enseignement public de cet ouvrage est un mérite considérable.
Je vous remercie tout particulièrement pour les récits, que vous reproduisez, du testament de votre père et, en particulier, pour celui de 5679(3), qui concerne mon père. Je vous saurais gré de me faire profiter des autres récits et de tout ce qui figure dans ce testament. Je vous en remercie d’avance.
Je vous adresse ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse. Vous voudrez bien transmettre mes salutations et la présente bénédiction(4) à tous ceux qui ont signé la lettre collective qui était jointe à la vôtre.
Notes
(1) Le Rav I. N. Niv. Voir, à son sujet, la lettre n°3037.
(2) Le Rabbi écrit Tov, bon, mot dont la valeur numérique est dix sept.
(3) 1919. Le Rabbi Rachab raconta alors au père du Rabbi que le Baal Chem Tov avait quitté ce monde, au premier jour de Chavouot et le roi David, le second, c’est-à-dire le Chabbat 7 Sivan. Voir le Likouteï Si’hot, tome 4, page 1031, note 29, tome 8, page 21.
(4) Pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse.
16 Adar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Its’hak Nata(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 17(2) Chevat, qui faisait suite à un silence particulièrement long. J’ai bien reçu également ce qui y était joint. J’ai été particulièrement satisfait d’y lire que la réunion ‘hassidique, au jour lumineux du 19 Kislev, jour de notre délivrance et de la libération de notre âme, avait été fructueuse.
Je suis surpris que vous ne mentionniez pas la date du 10 Chevat. Vous avez sans doute parlé à vos amis et à vos connaissances de celui dont on célèbre la Hilloula à cette date, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous avez évoqué ses réalisations et l’abnégation dont il fit preuve. Si, pour une quelconque raison, une telle réunion n’a pu avoir lieu au jour de la Hilloula, vous chercherez sûrement l’occasion qui convient pour combler le manque. D.ieu vous accordera la réussite.
Il est clair qu’il est absolument indispensable d’instaurer un cours de Tanya, qui sera hebdomadaire pour commencer. Le moment le plus propice pour le faire est le Chabbat et j’espère que ce jour vous conviendra, que vous pourrez préparer les explications nécessaires, pour cela.
Vous connaissez la lettre de mon beau-père, le Rabbi, à propos de l’étude du Tanya, qui est imprimée dans les résumés et commentaires de ce livre. Il y est dit que le Tanya est appelé Loi Ecrite de la ‘Hassidout, de sorte que ce qui est vrai pour la Loi Ecrite de l’ensemble de la Torah l’est également pour le Tanya. Ainsi, le plus grand érudit ne pourra pas la comprendre profondément et l’homme le plus simple aura également accès à ce qui y est dit. Vous consulterez cette lettre, qui explique longuement tout cela. Il est inutile de préciser à quel point un enseignement public de cet ouvrage est un mérite considérable.
Je vous remercie tout particulièrement pour les récits, que vous reproduisez, du testament de votre père et, en particulier, pour celui de 5679(3), qui concerne mon père. Je vous saurais gré de me faire profiter des autres récits et de tout ce qui figure dans ce testament. Je vous en remercie d’avance.
Je vous adresse ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse. Vous voudrez bien transmettre mes salutations et la présente bénédiction(4) à tous ceux qui ont signé la lettre collective qui était jointe à la vôtre.
Notes
(1) Le Rav I. N. Niv. Voir, à son sujet, la lettre n°3037.
(2) Le Rabbi écrit Tov, bon, mot dont la valeur numérique est dix sept.
(3) 1919. Le Rabbi Rachab raconta alors au père du Rabbi que le Baal Chem Tov avait quitté ce monde, au premier jour de Chavouot et le roi David, le second, c’est-à-dire le Chabbat 7 Sivan. Voir le Likouteï Si’hot, tome 4, page 1031, note 29, tome 8, page 21.
(4) Pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse.