Lettre n° 3348

Par la grâce de D.ieu,
16 Adar 5715,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Pessa’h Ephraïm(1), le Cho’het,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 8 Adar et je suis surpris que vous ne disiez rien du jour de la Hilloula(2) du 10 Chevat. Sans doute, en ce jour, avez-vous intensifié l’étude de la Torah et surtout de la ‘Hassidout, la prière et la Tsédaka. Vous ne manquerez de compléter tout cela, à la prochaine occasion.

Vous évoquez ce que vous devez faire, en ce qui concerne le second jour de fête célébré en dehors d’Erets Israël(3). Vous devez mettre en pratique ce qui est dit dans le Choul’han Arou’h. Ce qui est expliqué dans le Chaar Ha Collel(4) concerne uniquement une action publique et montre la nécessité d’agir de manière discrète(5).

Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse, en saluant tous vos amis,

Notes

(1) Le Rav P. E. Riber.
(2) Du précédent Rabbi.
(3) Le Rav Riber, résidant en Terre Sainte, s’était, en effet, rendu à Djibouti pour y faire la Che’hita, alors que les membres de sa famille étaient restés en Erets Israël. Voir également, sur le même sujet, la lettre n°973.
(4) Au début de cette ouvrage.
(5) Afin de ne pas donner l’apparence de transgresser la fête en public.