Lettre n° 3311
Pour la grâce de D.ieu,
28 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mardi, dans laquelle vous m’interrogez sur ce qu’expliquent le Tanya et, plus longuement, l’introduction du Chéfa Tal, à propos des âmes juives, qui sont “ une parcelle de Divinité véritable ”. En effet, le Nichmat ‘Haïm, second discours, chapitre 9, s’interroge sur cette affirmation et il soulève des objections qui sont, selon vous, des évidences.
Tout d’abord, vous savez que la Hala’ha retient l’avis qui a été émis le plus tard, dans le temps. En effet, celui qui en est l’auteur a nécessairement connaissance de tout ce qui avait été dit auparavant, dans différents livres et il en propose ainsi une autre interprétation.
De plus, la source de l’âme et sa nature sont des secrets de la Torah, appartenant à la Kabbala. En pareil cas, il faut donc appliquer le principe selon lequel l’avis de celui qui est le plus versé et le plus coutumier de cette sagesse doit être retenu.
Ainsi, le Roch, commentant le traité Baba Kama, chapitre 4, paragraphe 4, dit que la Hala’ha retient l’avis de Rav, en matière d’interdits et celui de Chmouel, pour les jugements. En effet, ce dernier avait l’habitude de rendre le jugement. Il le faisait donc avec précision, en menant une profonde analyse et, de la sorte, il parvenait à établir la vérité.
Or, s’il en est ainsi pour Chmouel, qui se trouvait en controverse avec Rav, combien plus est-ce le cas pour l’auteur du Nichmat ‘Haïm. Certes, celui-ci fut un responsable communautaire et un philosophe bien connu. Mais, à son époque, la Kabbala n’avait pas fait l’objet d’une large diffusion. Bien plus, elle n’avait pas été clairement expliquée, même si quelques unes de ses notions sont effectivement citées dans le Nichmat ‘Haïm.
Vous me demandez s’il est question, dans les livres, du lavage des mains dans un Mikwé. Cette possibilité est envisagée uniquement pour le Mikwé qui renforce la pureté, mais non pour celui dont l’objet est d’ôter l’impureté.
Vous avez sûrement entendu parler des trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles portent sur les Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin, la Paracha du ‘Houmach, avec le commentaire de Rachi sur la Sidra de la semaine, le dimanche du début jusqu’au Cheni, le lundi du Cheni au Chelichi et ainsi de suite, le Tanya, chaque jour également, selon sa répartition annuelle.
Vous ajouterez à tout cela vos propres études et D.ieu vous accordera la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
28 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mardi, dans laquelle vous m’interrogez sur ce qu’expliquent le Tanya et, plus longuement, l’introduction du Chéfa Tal, à propos des âmes juives, qui sont “ une parcelle de Divinité véritable ”. En effet, le Nichmat ‘Haïm, second discours, chapitre 9, s’interroge sur cette affirmation et il soulève des objections qui sont, selon vous, des évidences.
Tout d’abord, vous savez que la Hala’ha retient l’avis qui a été émis le plus tard, dans le temps. En effet, celui qui en est l’auteur a nécessairement connaissance de tout ce qui avait été dit auparavant, dans différents livres et il en propose ainsi une autre interprétation.
De plus, la source de l’âme et sa nature sont des secrets de la Torah, appartenant à la Kabbala. En pareil cas, il faut donc appliquer le principe selon lequel l’avis de celui qui est le plus versé et le plus coutumier de cette sagesse doit être retenu.
Ainsi, le Roch, commentant le traité Baba Kama, chapitre 4, paragraphe 4, dit que la Hala’ha retient l’avis de Rav, en matière d’interdits et celui de Chmouel, pour les jugements. En effet, ce dernier avait l’habitude de rendre le jugement. Il le faisait donc avec précision, en menant une profonde analyse et, de la sorte, il parvenait à établir la vérité.
Or, s’il en est ainsi pour Chmouel, qui se trouvait en controverse avec Rav, combien plus est-ce le cas pour l’auteur du Nichmat ‘Haïm. Certes, celui-ci fut un responsable communautaire et un philosophe bien connu. Mais, à son époque, la Kabbala n’avait pas fait l’objet d’une large diffusion. Bien plus, elle n’avait pas été clairement expliquée, même si quelques unes de ses notions sont effectivement citées dans le Nichmat ‘Haïm.
Vous me demandez s’il est question, dans les livres, du lavage des mains dans un Mikwé. Cette possibilité est envisagée uniquement pour le Mikwé qui renforce la pureté, mais non pour celui dont l’objet est d’ôter l’impureté.
Vous avez sûrement entendu parler des trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles portent sur les Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin, la Paracha du ‘Houmach, avec le commentaire de Rachi sur la Sidra de la semaine, le dimanche du début jusqu’au Cheni, le lundi du Cheni au Chelichi et ainsi de suite, le Tanya, chaque jour également, selon sa répartition annuelle.
Vous ajouterez à tout cela vos propres études et D.ieu vous accordera la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,