Lettre n° 3303

Par la grâce de D.ieu,
25 Chevat 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 12 Chevat, dans laquelle vous me décrivez, globalement, la situation de votre famille. Vous avez des difficultés à gagner votre vie et vous devez assurer également la satisfaction des besoins des autres membres de la famille. Vous me demandez donc si les portes des cieux sont closes, ce qu’à D.ieu ne plaise et pour quelle raison ceux qui n’accomplissent rien connaissent la réussite.

Il est inutile de préciser qu’une telle question, quant à la réussite non seulement de ceux qui n’accomplissent rien, mais aussi des impies, a déjà été posée(1) par Moché, notre maître, comme le rapporte le traité Bera’hot 7a. Plusieurs millénaires se sont écoulés, depuis lors et les enfants d’Israël avancent, sur le chemin de la Torah et des Mitsvot. C’est précisément de cette façon que notre peuple se perpétue, ainsi qu’il est dit: “ Vous êtes attachés à l’Eternel votre D.ieu ” et, grâce à cela, “ tous vivants aujourd’hui ”.

Il en est de même pour chacun et pour chacune d’entre nous. Lorsque l’on est confronté à une difficulté, en particulier pour gagner sa vie, on ne doit pas penser qu’il en est ainsi parce que l’on respecte la Torah et les Mitsvot, ce qu’à D.ieu ne plaise. Bien au contraire, on doit alors raffermir sa confiance en D.ieu, Qui subvient aux besoins de chacun, avec bonté et miséricorde(2). C’est ainsi que l’on fait disparaître ces difficultés, qu’au final, la situation s’améliore.

L’un des moyens d’obtenir un tel résultat est également de multiplier la Torah et les Mitsvot, ainsi qu’il est dit(3): “ Si vous marchez dans Mes Décrets et gardez Mes Mitsvot, Je vous donnerai... ”.

Vous connaissez sans doute la pratique instaurée par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui consiste à lire, chaque jour, après la prière du matin, des Psaumes, selon leur répartition mensuelle. Vous l’adopterez donc, au moins à l’avenir et puisse D.ieu faire que ceci hâte l’amélioration de votre état.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3085.
(2) Selon le début de la bénédiction après le repas.
(3) Au début de la Parchat Be’houkotaï.