Lettre n° 3302
Par la grâce de D.ieu,
25 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me dites que vous déplorez la méconnaissance, par votre fils, des sciences profanes et que vous ne savez pas comment il gagnera sa vie. En fait, il n’est pas étonnant que vous ne le sachiez pas, car nos Sages disent qu’il en est de même pour tous(1): “ Nul ne sait comment il assurera sa propre subsistance ”. Vous consulterez Iguéret Hakodech, de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 22, qui compare cette méconnaissance au fait que l’on ne sache pas quand la royauté de David sera restaurée. Néanmoins, certains se trompent eux-mêmes et se vantent de connaître l’avenir avec précision, la manière dont ils assureront leur subsistance et celle des membres de leur famille.
Concrètement, votre fils a dix huit ans et il serait donc particulièrement judicieux, non seulement pour son bien être moral, mais aussi pour son bien être physique, qu’il ne soit pas dérangé par des pensées relatives à sa carrière. Il étudiera donc la Torah, dans le calme et avec ardeur. A n’en pas douter, Celui Qui subvient aux besoin de tous, a d’ores et déjà prévu un canal et un réceptacle pour lui. Et, qu’importe si, pour l’heure, il ne sait pas ce qu’ils sont?
Bien plus, son père a eu le mérite de recevoir sa propre éducation au sein de la Yechiva Tom’heï Temimim. Il doit donc remercier D.ieu et Le louer, puisque, malgré les voiles, les obstacles, les persécutions, Il lui a accordé le succès d’avoir un fils qui se consacre à la Torah et au service de D.ieu, qui met en pratique la finalité de la création de l’homme, le service du Créateur.
Vous me parlez ensuite de votre second fils et vous me dites qu’il n’a pas de persévérance, qu’il perd donc beaucoup de temps, bien qu’il possède des capacités. Or, je suis surpris de ne pas voir, dans votre lettre, la mention du fait que cela vous dérange. Puisse D.ieu faire que vous cherchiez à améliorer la situation de votre second fils plutôt qu’à modifier le comportement de votre aîné.
Bien évidemment, mon but n’est pas de vous faire de la morale, ce qu’à D.ieu ne plaise. Néanmoins, vous m’avez demandé mon avis et il faut bien que je vous décrive la situation telle qu’elle m’apparaît. Mon analyse est donc celle que je viens de vous communiquer.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom, celui de votre épouse et ceux de vos fils, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Sans doute invoquera-t-il la miséricorde divine pour que tous soient en bonne santé, pour que vous et votre épouse conceviez beaucoup de satisfaction ‘hassidique de vos enfants, qui craindront D.ieu, seront des ‘Hassidim et des érudits de la Torah.
Avec ma bénédiction pour que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B: Vous me demandez comment comprendre ce qui est parfois mentionné dans la ‘Hassidout(2) et semble contredire les lois de la nature(3).
Tous les domaines ne sont pas identiques, de ce point de vue. Dernièrement, il s’avère que les chercheurs n’appartenant pas au peuple juif acceptent également ce qui est dit dans les livres d’Israël, non seulement les ouvrages de la ‘Hassidout, mais aussi ceux de la philosophie juive(4).
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3275.
(2) A propos du fonctionnement de l’univers ou de la personnalité humaine.
(3) La pratique ne correspondant pas à cette description.
(4) La perception naturelle de ces événements n’est donc pas nécessairement la bonne.
25 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me dites que vous déplorez la méconnaissance, par votre fils, des sciences profanes et que vous ne savez pas comment il gagnera sa vie. En fait, il n’est pas étonnant que vous ne le sachiez pas, car nos Sages disent qu’il en est de même pour tous(1): “ Nul ne sait comment il assurera sa propre subsistance ”. Vous consulterez Iguéret Hakodech, de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 22, qui compare cette méconnaissance au fait que l’on ne sache pas quand la royauté de David sera restaurée. Néanmoins, certains se trompent eux-mêmes et se vantent de connaître l’avenir avec précision, la manière dont ils assureront leur subsistance et celle des membres de leur famille.
Concrètement, votre fils a dix huit ans et il serait donc particulièrement judicieux, non seulement pour son bien être moral, mais aussi pour son bien être physique, qu’il ne soit pas dérangé par des pensées relatives à sa carrière. Il étudiera donc la Torah, dans le calme et avec ardeur. A n’en pas douter, Celui Qui subvient aux besoin de tous, a d’ores et déjà prévu un canal et un réceptacle pour lui. Et, qu’importe si, pour l’heure, il ne sait pas ce qu’ils sont?
Bien plus, son père a eu le mérite de recevoir sa propre éducation au sein de la Yechiva Tom’heï Temimim. Il doit donc remercier D.ieu et Le louer, puisque, malgré les voiles, les obstacles, les persécutions, Il lui a accordé le succès d’avoir un fils qui se consacre à la Torah et au service de D.ieu, qui met en pratique la finalité de la création de l’homme, le service du Créateur.
Vous me parlez ensuite de votre second fils et vous me dites qu’il n’a pas de persévérance, qu’il perd donc beaucoup de temps, bien qu’il possède des capacités. Or, je suis surpris de ne pas voir, dans votre lettre, la mention du fait que cela vous dérange. Puisse D.ieu faire que vous cherchiez à améliorer la situation de votre second fils plutôt qu’à modifier le comportement de votre aîné.
Bien évidemment, mon but n’est pas de vous faire de la morale, ce qu’à D.ieu ne plaise. Néanmoins, vous m’avez demandé mon avis et il faut bien que je vous décrive la situation telle qu’elle m’apparaît. Mon analyse est donc celle que je viens de vous communiquer.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom, celui de votre épouse et ceux de vos fils, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Sans doute invoquera-t-il la miséricorde divine pour que tous soient en bonne santé, pour que vous et votre épouse conceviez beaucoup de satisfaction ‘hassidique de vos enfants, qui craindront D.ieu, seront des ‘Hassidim et des érudits de la Torah.
Avec ma bénédiction pour que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B: Vous me demandez comment comprendre ce qui est parfois mentionné dans la ‘Hassidout(2) et semble contredire les lois de la nature(3).
Tous les domaines ne sont pas identiques, de ce point de vue. Dernièrement, il s’avère que les chercheurs n’appartenant pas au peuple juif acceptent également ce qui est dit dans les livres d’Israël, non seulement les ouvrages de la ‘Hassidout, mais aussi ceux de la philosophie juive(4).
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3275.
(2) A propos du fonctionnement de l’univers ou de la personnalité humaine.
(3) La pratique ne correspondant pas à cette description.
(4) La perception naturelle de ces événements n’est donc pas nécessairement la bonne.