Lettre n° 3294
Par la grâce de D.ieu,
21 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 17 Chevat, qui faisait suite à un silence. Je suis surpris que vous ne me disiez rien de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celle-ci a été célébrée le 10 Chevat. Sans doute, un changement en a-t-il résulté pour vous, dans votre étude de son enseignement ou bien dans un autre domaine. Et, comme c’est le cas pour le don de la Tsédaka, j’espère que votre générosité s’est exprimée non seulement pour vous-même, mais aussi pour les autres(1).
Vous me décrivez les différentes personnes, se trouvant dans l’endroit où vous êtes actuellement, qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se consacrer au renforcement ou à la diffusion de la pratique juive, pour des raisons diverses et variées. Il faut pourtant faire confiance à la divine Providence, laquelle conduit un homme dans un certain endroit, à un certain moment. Rien ne lui manque alors pour mener à bien la mission qui lui est confiée. Pour autant chacun reçoit le libre arbitre et deux voies s’ouvrent donc devant lui, comme le précise le verset(2). Mais ces mêmes versets se concluent par: “ Et, tu choisiras la vie ”, apportant ainsi les forces nécessaires pour que ce soit effectivement le cas.
Ce qui vient d’être dit s’applique aux personnes que vous mentionnez, mais aussi à vous-même. Certes, une ou quelques personnes qui agissent ne peuvent être comparées au grand nombre, qui le fait. Néanmoins, quand un homme a accompli tout ce qui est en son pouvoir pour motiver les membres de la communauté et leur demander de prendre part à cette mission sacrée, il n’est pas dispensé pour autant d’agir lui-même, y compris quand tous les autres n’ont pas répondu à son appel.
Plus encore, c’est bien souvent en ce cas que s’applique l’enseignement de nos Sages selon lequel “ celui qui en a le mérite reçoit sa propre part et celle de son ami ”, dans le Gan Eden. Or, le Gan Eden véritable ou même un stade encore plus élevé que cela est l’attachement à D.ieu, Qui ordonne de mettre en pratique les Mitsvot pour se lier au D.ieu de vie, ainsi qu’il est dit: “ La récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même(3) ”.
Il est inutile de préciser ce qui est bien compréhensible et tout à fait évident.
Je vous joins les discours ‘hassidiques du jour de la Hilloula, qui ont été publiés avec des additifs. Sans doute en mettrez-vous le contenu à la disposition du plus grand nombre.
Avec ma bénédiction de bonne santé et de succès en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) En les invitant à en faire de même.
(2) Au début de la Parchat Reéh: “ Vois, J’ai placé devant toi aujourd’hui une bénédiction et une malédiction ”.
(3) Par l’attachement à D.ieu qu’elle permet.
21 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 17 Chevat, qui faisait suite à un silence. Je suis surpris que vous ne me disiez rien de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celle-ci a été célébrée le 10 Chevat. Sans doute, un changement en a-t-il résulté pour vous, dans votre étude de son enseignement ou bien dans un autre domaine. Et, comme c’est le cas pour le don de la Tsédaka, j’espère que votre générosité s’est exprimée non seulement pour vous-même, mais aussi pour les autres(1).
Vous me décrivez les différentes personnes, se trouvant dans l’endroit où vous êtes actuellement, qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se consacrer au renforcement ou à la diffusion de la pratique juive, pour des raisons diverses et variées. Il faut pourtant faire confiance à la divine Providence, laquelle conduit un homme dans un certain endroit, à un certain moment. Rien ne lui manque alors pour mener à bien la mission qui lui est confiée. Pour autant chacun reçoit le libre arbitre et deux voies s’ouvrent donc devant lui, comme le précise le verset(2). Mais ces mêmes versets se concluent par: “ Et, tu choisiras la vie ”, apportant ainsi les forces nécessaires pour que ce soit effectivement le cas.
Ce qui vient d’être dit s’applique aux personnes que vous mentionnez, mais aussi à vous-même. Certes, une ou quelques personnes qui agissent ne peuvent être comparées au grand nombre, qui le fait. Néanmoins, quand un homme a accompli tout ce qui est en son pouvoir pour motiver les membres de la communauté et leur demander de prendre part à cette mission sacrée, il n’est pas dispensé pour autant d’agir lui-même, y compris quand tous les autres n’ont pas répondu à son appel.
Plus encore, c’est bien souvent en ce cas que s’applique l’enseignement de nos Sages selon lequel “ celui qui en a le mérite reçoit sa propre part et celle de son ami ”, dans le Gan Eden. Or, le Gan Eden véritable ou même un stade encore plus élevé que cela est l’attachement à D.ieu, Qui ordonne de mettre en pratique les Mitsvot pour se lier au D.ieu de vie, ainsi qu’il est dit: “ La récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même(3) ”.
Il est inutile de préciser ce qui est bien compréhensible et tout à fait évident.
Je vous joins les discours ‘hassidiques du jour de la Hilloula, qui ont été publiés avec des additifs. Sans doute en mettrez-vous le contenu à la disposition du plus grand nombre.
Avec ma bénédiction de bonne santé et de succès en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) En les invitant à en faire de même.
(2) Au début de la Parchat Reéh: “ Vois, J’ai placé devant toi aujourd’hui une bénédiction et une malédiction ”.
(3) Par l’attachement à D.ieu qu’elle permet.