Lettre n° 3286
Par la grâce de D.ieu,
21 Chevat 5715,
Brooklyn,
Aux distingués ‘Hassidim, qui craignent D.ieu,
appartenant à l’association de bienfaisance
Chomreï Chabbat, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir, par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Yo’hanan Gordon, votre secrétaire, qu’une réunion exceptionnelle de votre association a lieu, à l’occasion de votre quarante sixième anniversaire, aujourd’hui même, ainsi qu’il est écrit “ aujourd’hui pour les accomplir ”, en cette Paracha dans laquelle il est dit: “ Si tu prêtes de l’argent à Mon peuple ”. Et, nos Sages précisent que ce “ si ” n’est pas conditionnel, mais qu’il introduit bien une obligation, au même titre que cet autre verset “ aujourd’hui(1), si vous écoutez Sa voix ”. En effet, c’est ainsi que l’on fait venir le Machia’h aujourd’hui, selon le traité Sanhédrin 98a.
Conformément à l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ à quiconque ajoute(2), on ajoute(3) ”, j’espère que D.ieu vous accordera une plus grande réussite, dans votre œuvre de bienfaisance, qui est plus importante que la Tsédaka. En effet, un acte de bienfaisance est également possible envers celui qui vit dans l’opulence et qui est riche. Nos Sages constatent eux-mêmes, au traité Soukka 49b, que la bienfaisance concerne également les riches.
Je formule le vœu et je vous accorde ma bénédiction pour que votre action soit menée en conformité avec la fin de ce même verset, “ Si tu prêtes de l’argent à Mon peuple, au pauvre qui se trouve avec toi ”. Le prêteur a besoin d’une certaine somme et, de ce fait, il est défini comme un pauvre. Mais, celui qui le lui prête le possède uniquement à titre de dépôt. En effet, on souhaite lui conférer le mérite de cette immense Mitsva, car, si ce n’était pas le cas, on ne lui aurait pas donné le moyen de l’accomplir, comme l’explique le saint Or Ha ‘Haïm.
Et, ce sentiment en inspire un autre, plus élevé, une forme plus haute de Tsédaka et de bienfaisance, conformément au diction bien connu des premiers ‘Hassidim(4), que nous a transmis mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera “ Ce morceau de pain que je possède, il est à toi comme à moi ”. Et, ils disaient d’abord “ à toi ”, puis “ à moi ”.
Ce dicton peut être aisément compris d’après le commentaire de l’Admour Hazaken, dans Iguéret Hakodech et plusieurs autres textes, affirmant que les bénédictions célestes, en particulier celles qui concernent, à proprement parler, le domaine matériel, peuvent être obtenues, ici-bas, précisément par la Mitsva de Tsédaka.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée, afin que chacun et chacune des participants, physiquement et financièrement, de même que les membres de leur famille, obtiennent un plus large succès.
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Machia’h viendra.
(2) Un effort.
(3) Des bénédictions.
(4) Voir Iguerot Kodech du précédent Rabbi, tome 9, lettre n°3042.
21 Chevat 5715,
Brooklyn,
Aux distingués ‘Hassidim, qui craignent D.ieu,
appartenant à l’association de bienfaisance
Chomreï Chabbat, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir, par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Yo’hanan Gordon, votre secrétaire, qu’une réunion exceptionnelle de votre association a lieu, à l’occasion de votre quarante sixième anniversaire, aujourd’hui même, ainsi qu’il est écrit “ aujourd’hui pour les accomplir ”, en cette Paracha dans laquelle il est dit: “ Si tu prêtes de l’argent à Mon peuple ”. Et, nos Sages précisent que ce “ si ” n’est pas conditionnel, mais qu’il introduit bien une obligation, au même titre que cet autre verset “ aujourd’hui(1), si vous écoutez Sa voix ”. En effet, c’est ainsi que l’on fait venir le Machia’h aujourd’hui, selon le traité Sanhédrin 98a.
Conformément à l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ à quiconque ajoute(2), on ajoute(3) ”, j’espère que D.ieu vous accordera une plus grande réussite, dans votre œuvre de bienfaisance, qui est plus importante que la Tsédaka. En effet, un acte de bienfaisance est également possible envers celui qui vit dans l’opulence et qui est riche. Nos Sages constatent eux-mêmes, au traité Soukka 49b, que la bienfaisance concerne également les riches.
Je formule le vœu et je vous accorde ma bénédiction pour que votre action soit menée en conformité avec la fin de ce même verset, “ Si tu prêtes de l’argent à Mon peuple, au pauvre qui se trouve avec toi ”. Le prêteur a besoin d’une certaine somme et, de ce fait, il est défini comme un pauvre. Mais, celui qui le lui prête le possède uniquement à titre de dépôt. En effet, on souhaite lui conférer le mérite de cette immense Mitsva, car, si ce n’était pas le cas, on ne lui aurait pas donné le moyen de l’accomplir, comme l’explique le saint Or Ha ‘Haïm.
Et, ce sentiment en inspire un autre, plus élevé, une forme plus haute de Tsédaka et de bienfaisance, conformément au diction bien connu des premiers ‘Hassidim(4), que nous a transmis mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera “ Ce morceau de pain que je possède, il est à toi comme à moi ”. Et, ils disaient d’abord “ à toi ”, puis “ à moi ”.
Ce dicton peut être aisément compris d’après le commentaire de l’Admour Hazaken, dans Iguéret Hakodech et plusieurs autres textes, affirmant que les bénédictions célestes, en particulier celles qui concernent, à proprement parler, le domaine matériel, peuvent être obtenues, ici-bas, précisément par la Mitsva de Tsédaka.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée, afin que chacun et chacune des participants, physiquement et financièrement, de même que les membres de leur famille, obtiennent un plus large succès.
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Machia’h viendra.
(2) Un effort.
(3) Des bénédictions.
(4) Voir Iguerot Kodech du précédent Rabbi, tome 9, lettre n°3042.