Lettre n° 3270

Par la grâce de D.ieu,
14 Chevat 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, empli d’ardeur, aux multiples accomplissements, Rav A. Hecht, m’a fait part de votre état de santé et il m’a demandé une bénédiction. Je me trouvais, au jour de sa Hilloula, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, dont le mérite nous protégera. Alors, son âme accède à un niveau encore plus élevé. Or, l’élévation d’un berger fidèle, qui n’abandonne pas son troupeau, insuffle une bénédiction et une réussite accrues pour permettre son dévoilement ici-bas, en particulier pour les requêtes que l’on formule au jour de sa Hilloula.

Différents textes précisent cette idée par l’image suivante. Celui qui est dans un moment de joie ne peut pas supporter la vision de quelqu’un qui souffre. C’est de cette façon que l’on adoucit la peine et que l’on transforme Tsara, la peine, en Tsohar, la fenêtre qui éclaire, de même que Nega, la plaie, en Oneg, le plaisir(1).

Par la suite, le Rav Hecht m’a appris que vous alliez mieux et j’en suis satisfait.

Puisse D.ieu faire que “ se dresse la longueur ”, pour paraphraser la Paracha de cette semaine. Il est expliqué, en effet, que les initiales du verset “ Je suis l’Eternel Qui te guérit ” forment le nom Ari’h(2), car “ toutes les guérisons sont d’origine céleste, comme l’explique le Zohar, tome 3, page 292b, le Meoreï Or, à l’article ‘Ari’h’, le Kehilat Yaakov, à l’article ‘longueur’. Vous verrez également le Zohar, tome 3, pages 204a, 304b et le Zohar ‘Hadach, Parchat Balak, page 54c.

Avec ma bénédiction pour que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Le second terme est, à chaque fois, l’anagramme du premier.
(2) Partie superficielle de la couronne qui surplombe l’enchaînement des mondes. En l’occurrence, elle est à l’origine de la guérison. De plus, Ari’h signifie long.