Lettre n° 3268

Par la grâce de D.ieu,
14 Chevat 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre des 5 et 7 Chevat, relative au ‘Héder. Vous continuerez sûrement à vous en occuper. Ceci est particulièrement important et il y a là une nécessité absolue, à notre époque, car une éducation aux valeurs sacrées renforcent les fils et filles d’Israël dans les grands principes du Judaïsme, comme cela a été longuement expliqué dans la causerie du jour de la Hilloula. A n’en pas douter, vous connaîtrez la réussite, pour peu que vous consentiez l’effort nécessaire. D.ieu fasse qu’il en soit ainsi, au plus vite.

On propose à votre fille un poste dans la bibliothèque juive et, à n’en pas douter, elle profitera de l’influence qu’elle exerce et de la manière dont elle est considérée, pour y insuffler la crainte de D.ieu, d’autant qu’elle rencontre là des personnes se consacrant à l’éducation. Que D.ieu lui accorde la réussite.

Malgré tout cela, je suis peiné par la conclusion de votre lettre, dans laquelle vous me dites ne pas avoir de nouvelles à me donner, concernant un bon parti qui lui conviendrait. Cela veut vraisemblablement dire que l’on ne vous fait aucune proposition. Cela fait beaucoup de peine, pour différentes raisons.

A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile de préciser ce qui est affirmé dans de nombreux enseignements de nos Sages, c’est-à-dire la responsabilité des parents, en particulier du père, de marier sa fille et de pouvoir dire : “ J’ai donné ma fille à cet homme ”. Et, nos Sages proclament que “ celui qui dit avoir fait des efforts, mais ne pas avoir connu le succès, ne le crois pas ”.

Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi, au plus vite, sans obstacle et sans entrave.

Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,