Lettre n° 3266
Par la grâce de D.ieu,
14 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 8 Chevat, de même que les trois demandes de bénédiction du jour de la Hilloula(1). Vous me dites que vous êtes incapable de justifier le fait que vous ne m’ayez pas écrit. Or, j’ai souligné à plusieurs personnes qui correspondent avec moi que telle n’était nullement mon intention(2).
De nos jours, on a soif de toute bonne nouvelle, car nous sommes dans “ une contrée aride, fatiguée et sans eau ”(3). Mais, le but de la présente correspondance est, avant tout, le suivant. Comme le disent nos Sages, dans le Midrach Vaykra Rabba, au chapitre 31, faisant référence à “ la femme de belle apparence ”, “ si Réouven savait que ce qu’il avait fait serait inscrit…(4) ”. On peut vérifier concrètement que la nécessité de rendre des comptes conduit à agir avec beaucoup plus d’empressement et d’énergie, quand on sait que l’on sera interrogé sur son silence et que l’on devra décrire la situation telle qu’elle est. Parfois, on peut ainsi révéler des forces cachées. Et, ce qui est clairement établi n’a nul besoin d’être démontré.
Vous me dites que vous n’avez pas connaissance d’un endroit convenable, dans ce nouveau quartier. Or, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, l’effort est nécessaire et c’est seulement quand il s’agit de “ l’autre côté ” qu’il est question de “ ce que nous mangeons gratuitement ”, comme l’explique le Zohar, tome 2, page 128a(5). Pourquoi devez-vous prier pour que l’on vous fasse un miracle et que vous obteniez cet endroit sans effort ? Le traité Chabbat 53b dit, à ce propos : “ Comme il est méprisable(6) ! ” et, selon le traité Chabbat 32a, “ même si…, on diminue…(7) ”.
Je suis satisfait d’apprendre quelles fonctions vous ont été confiées. Sans doute, votre rapport et celui de votre épouse avec les différents milieux juifs s’en trouvent-ils modifiés. Et, au final, vous gagnerez bien votre vie. Par la suite, vous connaîtrez même l’opulence. Mais, en fait, vous auriez pu, d’ores et déjà, connaître une évolution positive et même tangible, si vous aviez écouté mon conseil, relatif aux treize Attributs de Miséricorde divine(8), comme le dit le Pirouch Ha Milot, du Tséma’h Tsédek, commentant le verset “ Il est miséricordieux ”, au chapitre 4, qui est également imprimé dans les Tehilim Yohel Or, parus aux éditions Kehot. Votre épouse devrait en faire de même pour le port de la perruque(9), comme le dit le Zohar, tome 3, page 126a. Que puis-je faire de plus, si ce n’est parler, pour souligner l’importance de ces deux domaines ?
En un moment propice, je lirai votre demande de bénédiction près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien et soit aisée. En son temps, vous aurez un enfant en bonne santé et aisément.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.
(2) De demander des justifications.
(3) Tehilim 63, 2.
(4) Dans la Torah, il se serait maîtrisé.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°3323.
(6) Cet homme pour lequel l’ordre de la création a été modifié.
(7) Même si l’on fait un miracle pour lui, on diminue son mérite en conséquence.
(8) Qui correspondent aux treize points de la barbe. Le Rabbi, en l’occurrence, conseille au destinataire de cette lettre le port de la barbe.
(9) Voir, à ce propos, la lettre n°2970.
14 Chevat 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 8 Chevat, de même que les trois demandes de bénédiction du jour de la Hilloula(1). Vous me dites que vous êtes incapable de justifier le fait que vous ne m’ayez pas écrit. Or, j’ai souligné à plusieurs personnes qui correspondent avec moi que telle n’était nullement mon intention(2).
De nos jours, on a soif de toute bonne nouvelle, car nous sommes dans “ une contrée aride, fatiguée et sans eau ”(3). Mais, le but de la présente correspondance est, avant tout, le suivant. Comme le disent nos Sages, dans le Midrach Vaykra Rabba, au chapitre 31, faisant référence à “ la femme de belle apparence ”, “ si Réouven savait que ce qu’il avait fait serait inscrit…(4) ”. On peut vérifier concrètement que la nécessité de rendre des comptes conduit à agir avec beaucoup plus d’empressement et d’énergie, quand on sait que l’on sera interrogé sur son silence et que l’on devra décrire la situation telle qu’elle est. Parfois, on peut ainsi révéler des forces cachées. Et, ce qui est clairement établi n’a nul besoin d’être démontré.
Vous me dites que vous n’avez pas connaissance d’un endroit convenable, dans ce nouveau quartier. Or, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, l’effort est nécessaire et c’est seulement quand il s’agit de “ l’autre côté ” qu’il est question de “ ce que nous mangeons gratuitement ”, comme l’explique le Zohar, tome 2, page 128a(5). Pourquoi devez-vous prier pour que l’on vous fasse un miracle et que vous obteniez cet endroit sans effort ? Le traité Chabbat 53b dit, à ce propos : “ Comme il est méprisable(6) ! ” et, selon le traité Chabbat 32a, “ même si…, on diminue…(7) ”.
Je suis satisfait d’apprendre quelles fonctions vous ont été confiées. Sans doute, votre rapport et celui de votre épouse avec les différents milieux juifs s’en trouvent-ils modifiés. Et, au final, vous gagnerez bien votre vie. Par la suite, vous connaîtrez même l’opulence. Mais, en fait, vous auriez pu, d’ores et déjà, connaître une évolution positive et même tangible, si vous aviez écouté mon conseil, relatif aux treize Attributs de Miséricorde divine(8), comme le dit le Pirouch Ha Milot, du Tséma’h Tsédek, commentant le verset “ Il est miséricordieux ”, au chapitre 4, qui est également imprimé dans les Tehilim Yohel Or, parus aux éditions Kehot. Votre épouse devrait en faire de même pour le port de la perruque(9), comme le dit le Zohar, tome 3, page 126a. Que puis-je faire de plus, si ce n’est parler, pour souligner l’importance de ces deux domaines ?
En un moment propice, je lirai votre demande de bénédiction près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien et soit aisée. En son temps, vous aurez un enfant en bonne santé et aisément.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.
(2) De demander des justifications.
(3) Tehilim 63, 2.
(4) Dans la Torah, il se serait maîtrisé.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°3323.
(6) Cet homme pour lequel l’ordre de la création a été modifié.
(7) Même si l’on fait un miracle pour lui, on diminue son mérite en conséquence.
(8) Qui correspondent aux treize points de la barbe. Le Rabbi, en l’occurrence, conseille au destinataire de cette lettre le port de la barbe.
(9) Voir, à ce propos, la lettre n°2970.