Lettre n° 3258
Par la grâce de D.ieu,
9 Chevat 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
le Rav David Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 4 Chevat, dans laquelle vous m’annoncez une bonne nouvelle, la fin de l’étude du Talmud. Comme le veut la coutume juive, vous en recommencerez sûrement aussitôt l’étude. Il est dit, en effet, que “ la Torah et le Saint béni soit-Il ne font qu’un ”. En conséquence, la Torah est elle-même infinie. En outre, sa fin est liée à son début et son début, à sa fin.
On peut comprendre cette coutume d’après l’affirmation selon laquelle “ la Torah de D.ieu est intègre ”. Le Baal Chem Tov souligne que l’homme ne peut envisager le commencement de cette intégrité, qu’elle est entière, comme le dit le Maor Enaïm sur le traité Avot, au paragraphe “ Extrêmement ”, que vous consulterez. C’est pour cela qu’après la conclusion, on recommence, depuis le début.
En effet, celui qui parvient à la conclusion de l’étude comprend encore plus clairement qu’il doit recommencer, au début. Selon la formule bien connue, “ le sommet de la connaissance est de comprendre que nous ne pouvons Te comprendre ”. Vous consulterez, à ce sujet, le Chneï Lou’hot Haberit, traité Chevouot, page 191b, qui fait allusion à la Torah. Plus l’on accumule l’étude et la connaissance, plus l’on “ comprend que l’on ne peut pas Te comprendre ”.
C’est également là une des allusions que l’on trouve à la fin du Talmud : “ Il a été enseigné dans la maison d’étude d’Elyahou que celui qui étudie les Hala’hot…(2) ”. Il s’agit bien ici de Hala’hot, qui sont qualifiées de couronnes. Vous consulterez Iguéret Hakodech de l’Admour Hazaken, au chapitre 29. Or, la couronne surplombe la tête et il en est de même pour la Torah, bien qu’il soit dit que : “ Ta Torah se trouve dans mes entrailles ”, qu’elle s’introduit profondément et se confond à la chair et au sang, comme le dit le chapitre 5 du Tanya. Pour autant, la Torah est cachée aux yeux de toutes les créatures et elle n’est plaisir que pour D.ieu.
Néanmoins, les âmes juives sont des “ parcelles de Divinité ” que l’Admour Hazaken qualifie de “ véritables ”. Elles peuvent donc étudier la Torah, faire usage de ce potentiel, car les enfants d’Israël révèlent, tout d’abord, le fait que leur âme est bien une partie de D.ieu. Pour cela, elles lisent le Chema, “ Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu ”, notre force et notre vitalité.
Le don de votre gendre et de son épouse, votre fille, a été transmise à la caisse des 354 jours(3). Que D.ieu vous accorde la réussite et le succès, de même qu’à votre épouse, afin que vous conceviez d’eux et de tous vos enfants beaucoup de satisfaction véritable, c’est-à-dire de satisfaction ‘hassidique.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. M. Shulman. Voir, à son sujet, la lettre n°2838.
(2) Chaque jour est assuré d’avoir part au monde futur.
(3) Celle de la Tsédaka de l’année. Voir, à ce sujet, la lettre n°3073.
9 Chevat 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
le Rav David Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 4 Chevat, dans laquelle vous m’annoncez une bonne nouvelle, la fin de l’étude du Talmud. Comme le veut la coutume juive, vous en recommencerez sûrement aussitôt l’étude. Il est dit, en effet, que “ la Torah et le Saint béni soit-Il ne font qu’un ”. En conséquence, la Torah est elle-même infinie. En outre, sa fin est liée à son début et son début, à sa fin.
On peut comprendre cette coutume d’après l’affirmation selon laquelle “ la Torah de D.ieu est intègre ”. Le Baal Chem Tov souligne que l’homme ne peut envisager le commencement de cette intégrité, qu’elle est entière, comme le dit le Maor Enaïm sur le traité Avot, au paragraphe “ Extrêmement ”, que vous consulterez. C’est pour cela qu’après la conclusion, on recommence, depuis le début.
En effet, celui qui parvient à la conclusion de l’étude comprend encore plus clairement qu’il doit recommencer, au début. Selon la formule bien connue, “ le sommet de la connaissance est de comprendre que nous ne pouvons Te comprendre ”. Vous consulterez, à ce sujet, le Chneï Lou’hot Haberit, traité Chevouot, page 191b, qui fait allusion à la Torah. Plus l’on accumule l’étude et la connaissance, plus l’on “ comprend que l’on ne peut pas Te comprendre ”.
C’est également là une des allusions que l’on trouve à la fin du Talmud : “ Il a été enseigné dans la maison d’étude d’Elyahou que celui qui étudie les Hala’hot…(2) ”. Il s’agit bien ici de Hala’hot, qui sont qualifiées de couronnes. Vous consulterez Iguéret Hakodech de l’Admour Hazaken, au chapitre 29. Or, la couronne surplombe la tête et il en est de même pour la Torah, bien qu’il soit dit que : “ Ta Torah se trouve dans mes entrailles ”, qu’elle s’introduit profondément et se confond à la chair et au sang, comme le dit le chapitre 5 du Tanya. Pour autant, la Torah est cachée aux yeux de toutes les créatures et elle n’est plaisir que pour D.ieu.
Néanmoins, les âmes juives sont des “ parcelles de Divinité ” que l’Admour Hazaken qualifie de “ véritables ”. Elles peuvent donc étudier la Torah, faire usage de ce potentiel, car les enfants d’Israël révèlent, tout d’abord, le fait que leur âme est bien une partie de D.ieu. Pour cela, elles lisent le Chema, “ Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu ”, notre force et notre vitalité.
Le don de votre gendre et de son épouse, votre fille, a été transmise à la caisse des 354 jours(3). Que D.ieu vous accorde la réussite et le succès, de même qu’à votre épouse, afin que vous conceviez d’eux et de tous vos enfants beaucoup de satisfaction véritable, c’est-à-dire de satisfaction ‘hassidique.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. M. Shulman. Voir, à son sujet, la lettre n°2838.
(2) Chaque jour est assuré d’avoir part au monde futur.
(3) Celle de la Tsédaka de l’année. Voir, à ce sujet, la lettre n°3073.