Lettre n° 3253
Par la grâce de D.ieu,
4 Chevat 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Tévet. J’ai été satisfait de son contenu, de ce que vous me dites de la réunion ‘hassidique et surtout du fait que celle-ci a de plus en plus de participants, y compris parmi ceux qui, pour l’heure, se trouvent encore à l’extérieur. Sans doute redoublerez-vous d’ardeur, en la matière. D.ieu vous accordera la réussite.
Vous évoquez l’heure de la lecture du Chema Israël. Vous indiquez que l’Admour Hazaken, dans son Sidour, dit que l’on doit compter les heures(2) à partir du lever du soleil(3), mais le Tséma’h Tsédek n’adopte pas cette position.
Je n’ai reçu aucune explication tranchée, à ce sujet. Néanmoins, le Tséma’h Tsédek se contente de s’interroger sur ce que dit l’Admour Hazaken, dans son commentaire de la Michna, traité Bera’hot, chapitre 1, Michna 2. C’est sûrement à ce texte que vous faites allusion. En tout état de cause, cela ne change pas la Hala’ha, qui est clairement tranchée. En effet, quand le Tséma’h Tsédek marque son opposition, il l’exprime, d’ordinaire, d’une manière beaucoup plus claire. Vous consulterez les Pisskeï Dinim, recueils, à la fin du livre, à propos de la nécessité de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou, au matin de Pourim(4). Vous verrez aussi les notes figurant à la conclusion des Pisskeï Dinim, parus aux éditions Kehot.
Vous parlez de vos élèves et vous dites que certains veulent intensifier leur étude de la partie révélée de la Torah, aux dépends de la ‘Hassidout, alors que d’autres émettent le souhait contraire. Il est impossible d’ériger des principes, en la matière, car tout dépend de la nature et de la raison de ce désir. En tout état de cause, il faut rectifier la situation avec bienveillance. Comme vous le savez, en repoussant, on n’obtient que très peu de choses ou peut-être même rien du tout. Il n’en est pas de même lorsque l’élève se trouve encore dans les quatre coudées(5) et que l’on peut encore exercer une influence sur lui.
Sans doute profiterez-vous des jours de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, de la manière qui convient, pour les grands comme pour les petits.
Que D.ieu vous accorde la réussite.
Notes
(1) Le Rav H. M. Weber, de la Yechiva Torat Emet, à Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°3135.
(2) Dont l’amplitude est variable, en fonction de la longueur du jour.
(3) Et, non du jour, c’est-à-dire beaucoup plus tard.
(4) Que l’Admour Hazaken ne retient pas et que le Tséma’h Tsédek introduit.
(5) De la Yechiva.
4 Chevat 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Tévet. J’ai été satisfait de son contenu, de ce que vous me dites de la réunion ‘hassidique et surtout du fait que celle-ci a de plus en plus de participants, y compris parmi ceux qui, pour l’heure, se trouvent encore à l’extérieur. Sans doute redoublerez-vous d’ardeur, en la matière. D.ieu vous accordera la réussite.
Vous évoquez l’heure de la lecture du Chema Israël. Vous indiquez que l’Admour Hazaken, dans son Sidour, dit que l’on doit compter les heures(2) à partir du lever du soleil(3), mais le Tséma’h Tsédek n’adopte pas cette position.
Je n’ai reçu aucune explication tranchée, à ce sujet. Néanmoins, le Tséma’h Tsédek se contente de s’interroger sur ce que dit l’Admour Hazaken, dans son commentaire de la Michna, traité Bera’hot, chapitre 1, Michna 2. C’est sûrement à ce texte que vous faites allusion. En tout état de cause, cela ne change pas la Hala’ha, qui est clairement tranchée. En effet, quand le Tséma’h Tsédek marque son opposition, il l’exprime, d’ordinaire, d’une manière beaucoup plus claire. Vous consulterez les Pisskeï Dinim, recueils, à la fin du livre, à propos de la nécessité de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou, au matin de Pourim(4). Vous verrez aussi les notes figurant à la conclusion des Pisskeï Dinim, parus aux éditions Kehot.
Vous parlez de vos élèves et vous dites que certains veulent intensifier leur étude de la partie révélée de la Torah, aux dépends de la ‘Hassidout, alors que d’autres émettent le souhait contraire. Il est impossible d’ériger des principes, en la matière, car tout dépend de la nature et de la raison de ce désir. En tout état de cause, il faut rectifier la situation avec bienveillance. Comme vous le savez, en repoussant, on n’obtient que très peu de choses ou peut-être même rien du tout. Il n’en est pas de même lorsque l’élève se trouve encore dans les quatre coudées(5) et que l’on peut encore exercer une influence sur lui.
Sans doute profiterez-vous des jours de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, de la manière qui convient, pour les grands comme pour les petits.
Que D.ieu vous accorde la réussite.
Notes
(1) Le Rav H. M. Weber, de la Yechiva Torat Emet, à Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°3135.
(2) Dont l’amplitude est variable, en fonction de la longueur du jour.
(3) Et, non du jour, c’est-à-dire beaucoup plus tard.
(4) Que l’Admour Hazaken ne retient pas et que le Tséma’h Tsédek introduit.
(5) De la Yechiva.