Lettre n° 3229
Par la grâce de D.ieu,
26 Tévet 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ouryel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à ce que vous m’avez fait savoir, à propos de la lettre que vous avez reçue et de ce qui y était joint.
S’il se trouve que celui qui prétend qu’un Rav ou même qu’un simple Juif est un idolâtre, associant d’autres forces à D.ieu, est un sot, il est clair qu’il n’est pas responsable de ses actes, selon le principe établi, en la matière. Un tel homme n’est pas doué de discernement et il est donc dispensé de mettre en pratique les Mitsvot.
A l’opposé, celui qui répète délibérément les propos de ce sot commet bien une interdiction. Combien plus est-ce le cas s’il s’agit d’un homme influent. Et, une telle interdiction émane de la Torah et non des Sages ! Il faut, en effet, disposer d’une preuve, dont la Torah reconnaît la validité, pour se permettre d’affubler une personne d’un tel qualificatif. Si ce n’est pas le cas, nos Sages considèrent qu’une telle parole est une pratique idolâtre, un acte immoral et un crime. Et, si l’on voit quelqu’un répéter ces mots, on doit savoir à qui l’on a à faire !
De façon générale, une différence doit être faite entre les expressions mordantes, les anathèmes et les malédictions relatives aux opinions, au programme d’un parti ou même à ce parti lui-même, ou encore à propos de telle ou telle autre personne.
Je citerai un exemple. Le Rambam tranche, dans ses lois de la Techouva, chapitre 3, paragraphe 7, que l’homme qui prétend que D.ieu possède un corps ou a une forme est un hérétique. Il est bien clair que le Rambam n’aurait pas employé ce terme à propos de quelqu’un qui aurait vécu à son époque ou avant celle-ci, ce qu’à D.ieu ne plaise. Bien au contraire, il répondait à leurs questions(2) et ce point ne sera pas développé ici.
Et, s’il en est ainsi pour une décision du Rambam…(3).
Mon beau-père, le Rabbi, m’a dit qu’entre deux Juifs, aussi opposés qu’ils puissent être l’un à l’autre, on ne peut pas employer le terme de séparation.
A la fin de votre lettre, vous me dites que vous êtes inquiet en constatant quel chemin emprunte le mouvement ‘Habad.
Je suis en mesure de vous rassurer. D.ieu exerce Sa divine Providence sur chaque Juif, conformément à l’enseignement du Baal Chem Tov. Il sauvera donc les hommes de ‘Habad de tous les dangers auxquels ils pourraient être confrontés. Il les protégera également de la calomnie. Le mouvement ‘hassidique possède de l’expérience, en la matière, depuis sa constitution et sa naissance, à l’époque du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken, jusqu’à nos jours.
Notes
(1) Le Rav Ouryel Tsimer, de Jérusalem.
(2) Celles des personnes que l’on aurait pu ranger dans cette catégorie.
(3) Combien plus cela doit-il être le cas dans le langage courant.
26 Tévet 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ouryel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à ce que vous m’avez fait savoir, à propos de la lettre que vous avez reçue et de ce qui y était joint.
S’il se trouve que celui qui prétend qu’un Rav ou même qu’un simple Juif est un idolâtre, associant d’autres forces à D.ieu, est un sot, il est clair qu’il n’est pas responsable de ses actes, selon le principe établi, en la matière. Un tel homme n’est pas doué de discernement et il est donc dispensé de mettre en pratique les Mitsvot.
A l’opposé, celui qui répète délibérément les propos de ce sot commet bien une interdiction. Combien plus est-ce le cas s’il s’agit d’un homme influent. Et, une telle interdiction émane de la Torah et non des Sages ! Il faut, en effet, disposer d’une preuve, dont la Torah reconnaît la validité, pour se permettre d’affubler une personne d’un tel qualificatif. Si ce n’est pas le cas, nos Sages considèrent qu’une telle parole est une pratique idolâtre, un acte immoral et un crime. Et, si l’on voit quelqu’un répéter ces mots, on doit savoir à qui l’on a à faire !
De façon générale, une différence doit être faite entre les expressions mordantes, les anathèmes et les malédictions relatives aux opinions, au programme d’un parti ou même à ce parti lui-même, ou encore à propos de telle ou telle autre personne.
Je citerai un exemple. Le Rambam tranche, dans ses lois de la Techouva, chapitre 3, paragraphe 7, que l’homme qui prétend que D.ieu possède un corps ou a une forme est un hérétique. Il est bien clair que le Rambam n’aurait pas employé ce terme à propos de quelqu’un qui aurait vécu à son époque ou avant celle-ci, ce qu’à D.ieu ne plaise. Bien au contraire, il répondait à leurs questions(2) et ce point ne sera pas développé ici.
Et, s’il en est ainsi pour une décision du Rambam…(3).
Mon beau-père, le Rabbi, m’a dit qu’entre deux Juifs, aussi opposés qu’ils puissent être l’un à l’autre, on ne peut pas employer le terme de séparation.
A la fin de votre lettre, vous me dites que vous êtes inquiet en constatant quel chemin emprunte le mouvement ‘Habad.
Je suis en mesure de vous rassurer. D.ieu exerce Sa divine Providence sur chaque Juif, conformément à l’enseignement du Baal Chem Tov. Il sauvera donc les hommes de ‘Habad de tous les dangers auxquels ils pourraient être confrontés. Il les protégera également de la calomnie. Le mouvement ‘hassidique possède de l’expérience, en la matière, depuis sa constitution et sa naissance, à l’époque du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken, jusqu’à nos jours.
Notes
(1) Le Rav Ouryel Tsimer, de Jérusalem.
(2) Celles des personnes que l’on aurait pu ranger dans cette catégorie.
(3) Combien plus cela doit-il être le cas dans le langage courant.