Lettre n° 3159

Par la grâce de D.ieu,
3 Tévet 5715,
Brooklyn, New York,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le docteur Y. Burg(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu avec plaisir votre lettre, écrite après votre retour en Terre Sainte, à laquelle était joints deux exemplaires de l’hebdomadaire Ma’hanaïm. Je vous remercie pour cette attention, raffermissant mon espoir que notre discussion aura effectivement des conséquences concrètes, dans les différents domaines que nous avons évoqués. Avant de nous séparer, je vous ai indiqué un dicton(2) de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon lequel, lorsque deux Juifs se rencontrent, il doit en résulter, outre l’apport intrinsèque pour l’un et pour l’autre, un bien pour une troisième personne ou, encore mieux, pour le plus grand nombre.

A ce propos, il y a, dans le Ma’hanaïm de la semaine du 19 Kislev, un article(3) sur ce qui a été dit ici, lors de la réunion ‘hassidique. Il est dommage que celui-ci comporte, pour une large part, des confusions et des imprécisions, dans la traduction comme dans l’exposé de ce qui s’est passé.

Je sais que vous vous intéressez à la ‘Hassidout, en général et à la ‘Hassidout ‘Habad, en particulier. Je vous joins donc une brochure sur le 19 Kislev, publiée récemment. Celle-ci a été rédigée, en son temps, dans la langue usuelle, notre langue maternelle(4), par mon beau-père, le Rabbi, puis traduite en Hébreu.

Sans doute ne manquerez-vous pas de me faire part des conséquences positives qu’a eu notre entrevue. Je vous en remercie d’avance.

Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Le docteur Yossef Burg, ministre de nombreux gouvernements israéliens. Voir, à son sujet, le lettre n°2246.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°2432 et 2592.
(3) Voir également, à ce sujet, les lettres n°3162 et 3180.
(4) Le Yiddish.