Lettre n° 3152
Par la grâce de D.ieu,
1er Tévet 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 15 Kislev et, entre temps, vous avez sûrement reçu mon second courrier.
Vous me dites que vous interprétez mon premier courrier comme une forte marque de rancune. Or, j’ai déjà maintes fois écrit que je ne sais pas quelle est l’utilité de la rancune. Néanmoins, vous m’accorderez que l’on peut avoir mal au cœur en constatant que l’on ne tient aucun compte de la réussite surnaturelle que D.ieu accorde, bien au contraire.
Et, c’est bien le cas, en l’occurrence. Même si les arguments que vous avancez correspondent strictement à la réalité, il en résulte, comme je l’ai déjà écrit(1), que “ Touvya a fauté et Zigoud est fouetté ”. Vous en voulez à une certaine personne et les écoles doivent en souffrir!
Je ne souhaite pas revenir encore une fois sur chaque détail et l’idée générale, qui vient d’être rappelée, devrait suffire, pour quelqu’un comme vous. Considérez cela(2) comme s’il s’agissait de votre affaire personnelle, vous concernant, vous-même et les membres de votre famille, pour le bien et la miséricorde. Dès lors, vous trouverez les explications, vous comprendrez ce qui doit être réparé.
Vous connaissez la remarque que fit le Rabbi Maharach, lorsqu’il étudia un passage talmudique traitant de la servante juive, avec les raisonnements complexes des Maîtres de la Michna et de la Guemara, des Sages des premières et des dernières générations. Il indiqua que cette servante base le comportement qu’elle adopte sur toutes ces explications, alors même que, par son intellect, elle n’a nullement accès à leur profondeur. Et, il l’expliqua d’une manière bien simple. Cette servante est personnellement concernée par la question. En pareil cas, elle peut effectivement saisir les raisonnements les plus profonds.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, en tout ce qui vient d’être dit et également pour le contenu de ma précédente lettre,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3018.
(2) L’école dans laquelle enseigne le destinataire de cette lettre.
1er Tévet 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 15 Kislev et, entre temps, vous avez sûrement reçu mon second courrier.
Vous me dites que vous interprétez mon premier courrier comme une forte marque de rancune. Or, j’ai déjà maintes fois écrit que je ne sais pas quelle est l’utilité de la rancune. Néanmoins, vous m’accorderez que l’on peut avoir mal au cœur en constatant que l’on ne tient aucun compte de la réussite surnaturelle que D.ieu accorde, bien au contraire.
Et, c’est bien le cas, en l’occurrence. Même si les arguments que vous avancez correspondent strictement à la réalité, il en résulte, comme je l’ai déjà écrit(1), que “ Touvya a fauté et Zigoud est fouetté ”. Vous en voulez à une certaine personne et les écoles doivent en souffrir!
Je ne souhaite pas revenir encore une fois sur chaque détail et l’idée générale, qui vient d’être rappelée, devrait suffire, pour quelqu’un comme vous. Considérez cela(2) comme s’il s’agissait de votre affaire personnelle, vous concernant, vous-même et les membres de votre famille, pour le bien et la miséricorde. Dès lors, vous trouverez les explications, vous comprendrez ce qui doit être réparé.
Vous connaissez la remarque que fit le Rabbi Maharach, lorsqu’il étudia un passage talmudique traitant de la servante juive, avec les raisonnements complexes des Maîtres de la Michna et de la Guemara, des Sages des premières et des dernières générations. Il indiqua que cette servante base le comportement qu’elle adopte sur toutes ces explications, alors même que, par son intellect, elle n’a nullement accès à leur profondeur. Et, il l’expliqua d’une manière bien simple. Cette servante est personnellement concernée par la question. En pareil cas, elle peut effectivement saisir les raisonnements les plus profonds.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, en tout ce qui vient d’être dit et également pour le contenu de ma précédente lettre,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3018.
(2) L’école dans laquelle enseigne le destinataire de cette lettre.