Lettre n° 3148

Par la grâce de D.ieu,
29 Kislev 5715,
Brooklyn,

A mon proche parent, le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yehouda Leïb(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 22 Kislev, dans laquelle vous me décrivez la réunion ‘hassidique du jour lumineux, fête de la libération du 19 Kislev, celle de l’Admour Hazaken et également celle de notre libération et de la délivrance de nos âmes.

Sans doute de bonnes décisions ont-elles été prises, à cette occasion, afin de diffuser les sources(2) à l’extérieur et pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Ce jour est propice et les résolutions qui sont alors arrêtées peuvent, plus aisément, être mises en pratique. Vous me préciserez tout cela, à la prochaine occasion.

Vous me demandez si une telle réunion doit avoir lieu à la synagogue ou bien dans la maison d’un ‘Hassid. En fait, les deux formules sont nécessaires(3) et, toutes deux, très importantes. Cette question a été posée à mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et il a répondu en ce sens.

De façon générale, il faut prendre en compte également les conditions de l’endroit, la manière de profiter des avantages d’une réunion ‘hassidique qui a lieu en un endroit public, dans une synagogue ou une maison d’étude et ceux d’une telle réunion, qui se passe dans un lieu privé, ce qui permet de rapprocher également cette maison.

Il faut donc opter tantôt pour une formule, tantôt pour l’autre, mais il est clair que l’on ne peut pas émettre une règle intangible, en la matière.

Avec ma bénédiction de bonne santé et pour que vous donniez de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le Rav Y. L. Slonim.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Textuellement : “ Ne retire ta main, ni de l’un, ni de l’autre ”.