Lettre n° 3090
Par la grâce de D.ieu,
10 Kislev 5715,
Brooklyn,
Aux dirigeants de l’Association ‘Habad
en notre Terre Sainte,
puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A) Vous avez sûrement reçu, en son temps, ma précédente lettre. Vous voudrez bien me le confirmer.
B) Je vous joins un extrait d’une lettre que j’adresse à quelqu’un(1). Il serait bon d’en donner lecture, lors d’une réunion de l’association ‘Habad.
C) J’ai déjà proposé et demandé que l’on s’efforce d’entrer en contact avec ceux qui sont venus me rendre visite, lors de leur séjour aux Etats Unis. Bien évidemment, il est très utile que de telles personnes fassent elles-mêmes état des promesses qu’elles ont alors faites(2). Ainsi, elles tiendront parole au plus vite.
Votre silence semble indiquer que vous n’avez rien fait, en ce domaine. Il est dommage d’avoir perdu du temps, mais vous vous efforcerez qu’il en soit bien ainsi, à l’avenir, ce qui veut dire, bien entendu, que vous réparerez également le passé, au moins partiellement.
Vous trouverez aisément une excuse pour rendre visite à ceux qui étaient auparavant venus aux Etats Unis. Au milieu de la discussion, vous évoquerez leur visite ici et la discussion(3), à cette occasion. Il est important, en particulier, que vous rencontriez monsieur Ben Tsion Dinburg et monsieur Burg(4). Bien évidemment, il est indispensable que vous fassiez savoir ici, par la suite, que ces rencontres ont bien eu lieu et ce qui y a été dit.
D) Je mentionnerai un point, du fait de son importance, bien que j’écrive, par ailleurs, au comité du Kfar(5), à ce sujet.
En effet, il faudra bien que ceux qui s’installent au Kfar puissent donner un avis sur la manière dont celui-ci doit être dirigé. Certes, avant leur installation, ils ont dû signifier leur accord, dans tous les domaines ou, tout au moins, ne pas mettre en évidence leurs divergences, ne pas faire état de ce qui ne correspond pas à un village ‘hassidique. Pour autant, il est impossible que tout cela ne s’exprime pas, au bout d’un certain temps, qui ne devrait même pas être très éloigné. Il faut donc prendre les devants, de la manière qui convient, pendant qu’il en est encore temps.
Ceci implique également que ceux qui, d’emblée, précisent qu’ils ne souhaitent pas adopter un mode de vie ‘hassidique, doivent s’installer, dans la paix et la tranquillité, en un endroit où ils entretiendront des relations cordiales avec les autres habitants.
E) Il serait bon de demander aux ‘Hassidim qui, dans la précédente génération, ont exercé des responsabilités publiques, de manière générale et dans le domaine de ‘Habad, en particulier, dans le pays où ils résidaient auparavant(6), de rédiger leurs mémoires, tant qu’ils se souviennent encore de ce qui s’est passé.
Le moment venu, la collection de ces témoignages sera sûrement très utile.
F) Pour faire suite à ce qui vient d’être dit, le Rav Aharon Elyahou Romanov Guerchouny s’intéresse également à tout cela, comme il me l’indique dans sa lettre. Il serait bon que ceux qui rédigent de tels témoignages(8) entrent en contact avec lui. Ils trouveront ensemble un moyen d’en faire usage, de la manière la plus utile.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
A. Kwint,
Notes
(1) Il s’agit de la lettre n°3052.
(2) Au Rabbi, en le rencontrant.
(3) Entre le Rabbi et ces personnes.
(4) Qui fut ministre, par la suite.
(5) Kfar ‘Habad.
(6) En Russie.
(7) A ces témoignages.
(8) Voir, à ce sujet, la lettre n°2964.
10 Kislev 5715,
Brooklyn,
Aux dirigeants de l’Association ‘Habad
en notre Terre Sainte,
puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A) Vous avez sûrement reçu, en son temps, ma précédente lettre. Vous voudrez bien me le confirmer.
B) Je vous joins un extrait d’une lettre que j’adresse à quelqu’un(1). Il serait bon d’en donner lecture, lors d’une réunion de l’association ‘Habad.
C) J’ai déjà proposé et demandé que l’on s’efforce d’entrer en contact avec ceux qui sont venus me rendre visite, lors de leur séjour aux Etats Unis. Bien évidemment, il est très utile que de telles personnes fassent elles-mêmes état des promesses qu’elles ont alors faites(2). Ainsi, elles tiendront parole au plus vite.
Votre silence semble indiquer que vous n’avez rien fait, en ce domaine. Il est dommage d’avoir perdu du temps, mais vous vous efforcerez qu’il en soit bien ainsi, à l’avenir, ce qui veut dire, bien entendu, que vous réparerez également le passé, au moins partiellement.
Vous trouverez aisément une excuse pour rendre visite à ceux qui étaient auparavant venus aux Etats Unis. Au milieu de la discussion, vous évoquerez leur visite ici et la discussion(3), à cette occasion. Il est important, en particulier, que vous rencontriez monsieur Ben Tsion Dinburg et monsieur Burg(4). Bien évidemment, il est indispensable que vous fassiez savoir ici, par la suite, que ces rencontres ont bien eu lieu et ce qui y a été dit.
D) Je mentionnerai un point, du fait de son importance, bien que j’écrive, par ailleurs, au comité du Kfar(5), à ce sujet.
En effet, il faudra bien que ceux qui s’installent au Kfar puissent donner un avis sur la manière dont celui-ci doit être dirigé. Certes, avant leur installation, ils ont dû signifier leur accord, dans tous les domaines ou, tout au moins, ne pas mettre en évidence leurs divergences, ne pas faire état de ce qui ne correspond pas à un village ‘hassidique. Pour autant, il est impossible que tout cela ne s’exprime pas, au bout d’un certain temps, qui ne devrait même pas être très éloigné. Il faut donc prendre les devants, de la manière qui convient, pendant qu’il en est encore temps.
Ceci implique également que ceux qui, d’emblée, précisent qu’ils ne souhaitent pas adopter un mode de vie ‘hassidique, doivent s’installer, dans la paix et la tranquillité, en un endroit où ils entretiendront des relations cordiales avec les autres habitants.
E) Il serait bon de demander aux ‘Hassidim qui, dans la précédente génération, ont exercé des responsabilités publiques, de manière générale et dans le domaine de ‘Habad, en particulier, dans le pays où ils résidaient auparavant(6), de rédiger leurs mémoires, tant qu’ils se souviennent encore de ce qui s’est passé.
Le moment venu, la collection de ces témoignages sera sûrement très utile.
F) Pour faire suite à ce qui vient d’être dit, le Rav Aharon Elyahou Romanov Guerchouny s’intéresse également à tout cela, comme il me l’indique dans sa lettre. Il serait bon que ceux qui rédigent de tels témoignages(8) entrent en contact avec lui. Ils trouveront ensemble un moyen d’en faire usage, de la manière la plus utile.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
A. Kwint,
Notes
(1) Il s’agit de la lettre n°3052.
(2) Au Rabbi, en le rencontrant.
(3) Entre le Rabbi et ces personnes.
(4) Qui fut ministre, par la suite.
(5) Kfar ‘Habad.
(6) En Russie.
(7) A ces témoignages.
(8) Voir, à ce sujet, la lettre n°2964.