Lettre n° 3005

Par la grâce de D.ieu,
7 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

On m’a dit que vous étiez soucieux, car vous craignez d’avoir commis, une ou deux fois, une faute par inadvertance, lorsque vous vous trouviez dans notre pays(1). En effet, on vous a dit que le Mikwé n’était pas cacher(2), mais vous n’avez aucune précision, à ce sujet. J’ai répondu qu’à mon avis, il n’y avait vraisemblablement là qu’une illusion.

Comme le dit l’Admour Hazaken, dans Iguéret Hakodech et dans Iguéret Hatechouva, “ ceux qui craignent D.ieu ont pris actuellement l’habitude de multiplier leur contribution à la Tsédaka ”. En conséquence, vous et votre épouse donnerez, bien entendu sans en faire le vœu, pendant les jours de semaine, avant la prière ou les bénédictions(3), quelques francs de plus que ce vous donnez actuellement. Votre épouse en fera de même, avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Vous adopterez cette pratique jusqu’à avoir collecté l’équivalent de cinquante trois dollars et demi(4). Puis, vous oublierez tout cela.

Que D.ieu vous accorde de longs jours et de bonnes années. Vous concevrez une satisfaction véritable et ‘hassidique de tous vos enfants, en bonne santé, matériellement et spirituellement.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) En Russie.
(2) Et que l’immersion rituelle de son épouse n’était donc pas valable.
(3) Du matin, qu’une femme récite également.
(4) Voir, à ce sujet, les lettres n°3034 et 3173.