Lettre n° 2974
Par la grâce de D.ieu,
13 Tichri 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, il y a quelques jours, votre lettre, dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie, ce que vous avez subi. Vous précisez dans quelle ville vous résidez, depuis quelques années. Vous me dites que, durant vos pérégrinations, vous avez rencontré des ‘Hassidim et vous les enviez, car, partout où ils se trouvent, ceux-ci maintiennent leur comportement inchangé, comme s’ils se trouvaient dans leurs quatre coudées personnelles.
On peut, à ce propos, formuler deux remarques :
A) Il faut, de toute chose, tirer un enseignement pour le service de D.ieu et il en est de même pour l’envie que vous éprouvez, bien que, de façon générale, celle-ci soit un défaut. Néanmoins, on peut en trouver l’équivalent dans le domaine de la Sainteté et il est dit que “ l’esprit de compétition des Sages développe la sagesse ”. Si ce n’est pas le cas, il s’agit effectivement d’un défaut.
En conséquence, j’ai bon espoir que ce sentiment vous renforcera en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, que vous mettrez en pratique de la meilleure façon.
B) Vous dites que les ‘Hassidim suivent la voie qui leur a été fixée. Mais, ceux-ci appliquent également les enseignements de nos saints maîtres et ils exercent une influence sur les personnes qui les entourent, s’efforçant de les rapprocher de la pratique juive, de la Torah et des Mitsvot.
En effet, à chaque époque et, a fortiori en la nôtre, une seule alternative se présente. On ne peut qu’influencer les autres ou bien se trouver soi-même influencé. Certes, celui qui s’établit en un nouvel endroit peut citer plusieurs raisons faisant la preuve qu’une telle situation est bien difficile. Mais, il est clair qu’aucune action concrète ne résultera de toutes ces justifications.
Tous les Juifs, “ croyants et fils de croyants ”, ont foi en la divine Providence. Ils savent que “ D.ieu prépare les pas de l’homme ”, que la Providence les conduit en tel endroit, à tel moment. A n’en pas douter, D.ieu confie alors la mission d’éclairer son entourage, de faire briller “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”.
Il est dit que “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec malice envers Ses créatures ”. Une telle personne possède nécessairement les forces lui permettant de mener à bien cette mission et tout ne dépend donc que de sa volonté.
Il en est de même, pour ce qui vous concerne. Il est nécessaire que vous vous investissiez dans l’action de renforcement de la pratique juive, de manière concrète, tout autour de vous. Peut-être tout ce qui vous est arrivé jusqu’à maintenant n’est-il qu’une préparation pour atteindre cet objectif.
Nos Sages disent que, lorsqu’un homme ouvre pour Lui un orifice de la taille de la pointe d’une aiguille, D.ieu lui ouvre comme le portique du Sanctuaire. Puisse donc D.ieu faire que ces réalisations vous attirent une bénédiction et une réussite accrues, pour vos fiançailles, afin que vous bâtissiez une maison en Israël, un véritable foyer juif.
Je vous adresse ma bénédiction pour la fête de notre joie, au pluriel. Les livres sacrés expliquent cette formulation, puisqu’il est dit “ Qu’Israël se réjouisse de son Créateur ” et “ Que D.ieu se réjouisse de Ses créatures ”. Ces deux joies s’unissent par l’intermédiaire de la Torah, comme l’explique le Zohar, tome 3, page 73a : “ Il est trois niveaux, Israël, la Torah et le Saint béni soit-Il ”. Vous consulterez ce texte.
13 Tichri 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, il y a quelques jours, votre lettre, dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie, ce que vous avez subi. Vous précisez dans quelle ville vous résidez, depuis quelques années. Vous me dites que, durant vos pérégrinations, vous avez rencontré des ‘Hassidim et vous les enviez, car, partout où ils se trouvent, ceux-ci maintiennent leur comportement inchangé, comme s’ils se trouvaient dans leurs quatre coudées personnelles.
On peut, à ce propos, formuler deux remarques :
A) Il faut, de toute chose, tirer un enseignement pour le service de D.ieu et il en est de même pour l’envie que vous éprouvez, bien que, de façon générale, celle-ci soit un défaut. Néanmoins, on peut en trouver l’équivalent dans le domaine de la Sainteté et il est dit que “ l’esprit de compétition des Sages développe la sagesse ”. Si ce n’est pas le cas, il s’agit effectivement d’un défaut.
En conséquence, j’ai bon espoir que ce sentiment vous renforcera en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, que vous mettrez en pratique de la meilleure façon.
B) Vous dites que les ‘Hassidim suivent la voie qui leur a été fixée. Mais, ceux-ci appliquent également les enseignements de nos saints maîtres et ils exercent une influence sur les personnes qui les entourent, s’efforçant de les rapprocher de la pratique juive, de la Torah et des Mitsvot.
En effet, à chaque époque et, a fortiori en la nôtre, une seule alternative se présente. On ne peut qu’influencer les autres ou bien se trouver soi-même influencé. Certes, celui qui s’établit en un nouvel endroit peut citer plusieurs raisons faisant la preuve qu’une telle situation est bien difficile. Mais, il est clair qu’aucune action concrète ne résultera de toutes ces justifications.
Tous les Juifs, “ croyants et fils de croyants ”, ont foi en la divine Providence. Ils savent que “ D.ieu prépare les pas de l’homme ”, que la Providence les conduit en tel endroit, à tel moment. A n’en pas douter, D.ieu confie alors la mission d’éclairer son entourage, de faire briller “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”.
Il est dit que “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec malice envers Ses créatures ”. Une telle personne possède nécessairement les forces lui permettant de mener à bien cette mission et tout ne dépend donc que de sa volonté.
Il en est de même, pour ce qui vous concerne. Il est nécessaire que vous vous investissiez dans l’action de renforcement de la pratique juive, de manière concrète, tout autour de vous. Peut-être tout ce qui vous est arrivé jusqu’à maintenant n’est-il qu’une préparation pour atteindre cet objectif.
Nos Sages disent que, lorsqu’un homme ouvre pour Lui un orifice de la taille de la pointe d’une aiguille, D.ieu lui ouvre comme le portique du Sanctuaire. Puisse donc D.ieu faire que ces réalisations vous attirent une bénédiction et une réussite accrues, pour vos fiançailles, afin que vous bâtissiez une maison en Israël, un véritable foyer juif.
Je vous adresse ma bénédiction pour la fête de notre joie, au pluriel. Les livres sacrés expliquent cette formulation, puisqu’il est dit “ Qu’Israël se réjouisse de son Créateur ” et “ Que D.ieu se réjouisse de Ses créatures ”. Ces deux joies s’unissent par l’intermédiaire de la Torah, comme l’explique le Zohar, tome 3, page 73a : “ Il est trois niveaux, Israël, la Torah et le Saint béni soit-Il ”. Vous consulterez ce texte.