Lettre n° 2913
Par la grâce de D.ieu,
5 Elloul 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et je suis satisfait que vous avanciez dans votre enseignement de la ‘Hassidout au sein de l’école professionnelle. Vous dites, en revanche, que votre étude personnelle n’a pas connu un grand avancement. C’est le contraire de ce que dit, au début du Torah Or, l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah. Il affirme, en effet, qu’un acte de Tsédaka permet d’avoir un cerveau et un cœur mille fois plus affinés(1).
Cette formulation souligne que le cerveau et le cœur deviennent ainsi plus fins et dans une proportion merveilleuse, puisqu’il est dit mille fois. Le commentaire du Tséma’h Tsédek et les notes du Likouteï Torah sur trois Parachyot soulignent, en outre, qu’il s’agit d’un développement non seulement quantitatif, mais aussi qualitatif, sans aucune commune mesure, puisqu’il permet le passage, en ce monde de l’Action, Assya, de celui de l’Emanation, Atsilout.
Malgré tout cela, il n’y a là qu’un raffinement. C’est-à-dire qu’en étudiant une heure, par la suite, on obtiendra le résultat de mille heures d’étude. Pour autant, cette heure d’étude reste nécessaire et l’on doit en appliquer les termes à sa propre personne, puis la mener “ pour son nom ”(2). La ‘Hassidout explique à quoi tout cela correspond.
Que D.ieu vous accorde la réussite en tout ce qui vient d’être dit. Qu’Il vous permette d’envisager votre action en sorte que les forces du mal n’aient aucune emprise.
Avec ma bénédiction de réussite, afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année et m’annonciez la bonne nouvelle de l’amélioration de la santé de votre père,
N. B. : Vous me dites qu’il est possible que vous passiez Roch Hachana chez vous, alors que plusieurs élèves seront encore à la Yechiva, en ces jours propices. En effet, expliquez-vous, votre père n’est pas en bonne santé.
Je suis surpris et effrayé de constater à quel point votre confiance en D.ieu est faible. Ainsi, à la fin de Mena’hem Av, vous êtes d’ores et déjà convaincu que, dans un mois, votre père ne sera pas en bonne santé, ce qu’à D.ieu ne plaise. Et, vous en déduisez que vous devez réduire la ferveur de votre prière.
Il eut été préférable de mettre en pratique l’enseignement de nos saints maîtres selon lequel “ si tu penses que tout va bien, tout ira effectivement bien ”, d’avoir la conviction que votre père ira mieux et que vous pourrez donc intensifier la ferveur de votre prière, dans toute la mesure du possible.
Notes
(1) Et, donc de parvenir à la compréhension, dans son étude personnelle, mille fois plus vite.
(2) De manière désintéressée.
5 Elloul 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et je suis satisfait que vous avanciez dans votre enseignement de la ‘Hassidout au sein de l’école professionnelle. Vous dites, en revanche, que votre étude personnelle n’a pas connu un grand avancement. C’est le contraire de ce que dit, au début du Torah Or, l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah. Il affirme, en effet, qu’un acte de Tsédaka permet d’avoir un cerveau et un cœur mille fois plus affinés(1).
Cette formulation souligne que le cerveau et le cœur deviennent ainsi plus fins et dans une proportion merveilleuse, puisqu’il est dit mille fois. Le commentaire du Tséma’h Tsédek et les notes du Likouteï Torah sur trois Parachyot soulignent, en outre, qu’il s’agit d’un développement non seulement quantitatif, mais aussi qualitatif, sans aucune commune mesure, puisqu’il permet le passage, en ce monde de l’Action, Assya, de celui de l’Emanation, Atsilout.
Malgré tout cela, il n’y a là qu’un raffinement. C’est-à-dire qu’en étudiant une heure, par la suite, on obtiendra le résultat de mille heures d’étude. Pour autant, cette heure d’étude reste nécessaire et l’on doit en appliquer les termes à sa propre personne, puis la mener “ pour son nom ”(2). La ‘Hassidout explique à quoi tout cela correspond.
Que D.ieu vous accorde la réussite en tout ce qui vient d’être dit. Qu’Il vous permette d’envisager votre action en sorte que les forces du mal n’aient aucune emprise.
Avec ma bénédiction de réussite, afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année et m’annonciez la bonne nouvelle de l’amélioration de la santé de votre père,
N. B. : Vous me dites qu’il est possible que vous passiez Roch Hachana chez vous, alors que plusieurs élèves seront encore à la Yechiva, en ces jours propices. En effet, expliquez-vous, votre père n’est pas en bonne santé.
Je suis surpris et effrayé de constater à quel point votre confiance en D.ieu est faible. Ainsi, à la fin de Mena’hem Av, vous êtes d’ores et déjà convaincu que, dans un mois, votre père ne sera pas en bonne santé, ce qu’à D.ieu ne plaise. Et, vous en déduisez que vous devez réduire la ferveur de votre prière.
Il eut été préférable de mettre en pratique l’enseignement de nos saints maîtres selon lequel “ si tu penses que tout va bien, tout ira effectivement bien ”, d’avoir la conviction que votre père ira mieux et que vous pourrez donc intensifier la ferveur de votre prière, dans toute la mesure du possible.
Notes
(1) Et, donc de parvenir à la compréhension, dans son étude personnelle, mille fois plus vite.
(2) De manière désintéressée.