Lettre n° 2887
Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Elloul 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’interrogez sur l’affirmation, mentionnée dans différents textes de ‘Hassidout, selon laquelle une image relative à l’esprit de l’homme permet de comprendre les processus célestes. Or, il est dit que “ aucune pensée ne peut Le saisir ”. Combien plus en est-il ainsi pour nous, qui n’avons pas accès aux connaissances occultes.
Vous trouverez l’explication qui convient dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout, qui est une lettre de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, adressée à quelqu’un qui posait la même question.
En effet, on ne peut mettre en pratique les Mitsvot qu’en mettant en pratique le principe selon lequel “ nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”, en ne se contentant pas d’écouter, ce que l’on ne peut faire avant de savoir ce que l’on devra accomplir(1). De fait, lorsqu’il s’agit d’étude de la Torah, considérée à elle seule comme l’ensemble des Mitsvot, il est également nécessaire d’appliquer avant de comprendre, c’est-à-dire de s’imposer cette étude avant même d’en comprendre la nécessité.
Je dis bien “ comprendre la nécessité ”, car chacun sait qu’il est indispensable d’étudier la partie profonde de la Torah, c’est-à-dire la ‘Hassidout, en particulier à notre époque. En effet, le Zohar, tome 3, page 124b, dit que “ par cette étude, les enfants d’Israël quitteront l’exil avec miséricorde ”. De plus, Rabbi ‘Haïm Vital dit, dans son introduction à la “ Porte des introductions ”, qu’un manque d’étude prolonge l’exil. Il en est donc de même quand celle-ci est écourtée(2).
Bien plus, il ne s’agit pas uniquement de l’exil des enfants d’Israël, mais aussi de celui de la Présence divine. Lorsque chacun d’entre nous méditera au fait qu’en réduisant son étude de la partie profonde de la Torah, la Présence divine et l’Assemblée d’Israël restent, même un instant de plus, en cet exil obscur et sombre, qu’il en est donc également de même pour les Juifs, âmes vêtues de corps, on verra ses cheveux se dresser sur sa tête du fait de cette immense responsabilité.
Quant à ce qui concerne cette étude de la partie révélée de la Torah et aux questions que l’on peut se poser, à ce sujet, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi (3), selon lequel “ le mauvais penchant s’acquitte de sa tâche en expert ” et s’adresse à chacun selon sa nature. Il aborde certains en portant une redingote de soie. Pour le reconnaître, il faut vérifier si ces arguments écartent du service de D.ieu. Si c’est le cas, ils émanent effectivement de “ l’autre côté ”(4).
Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse, près du saint tombeau(5). J’ai bien reçu votre demande de bénédiction.
Je vous joins un extrait de la causerie du Chabbat qui bénit le mois d’Elloul 5711(6). Son contenu est valable chaque année et tout au long de l’année. Sans doute le diffuserez-vous de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction, afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) On le fera donc au moment même et non avant cela.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2492.
(4) Celui du mal.
(5) Du précédent Rabbi.
(6) 1951, du Rabbi lui-même.
1er jour de Roch ‘Hodech Elloul 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’interrogez sur l’affirmation, mentionnée dans différents textes de ‘Hassidout, selon laquelle une image relative à l’esprit de l’homme permet de comprendre les processus célestes. Or, il est dit que “ aucune pensée ne peut Le saisir ”. Combien plus en est-il ainsi pour nous, qui n’avons pas accès aux connaissances occultes.
Vous trouverez l’explication qui convient dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout, qui est une lettre de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, adressée à quelqu’un qui posait la même question.
En effet, on ne peut mettre en pratique les Mitsvot qu’en mettant en pratique le principe selon lequel “ nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”, en ne se contentant pas d’écouter, ce que l’on ne peut faire avant de savoir ce que l’on devra accomplir(1). De fait, lorsqu’il s’agit d’étude de la Torah, considérée à elle seule comme l’ensemble des Mitsvot, il est également nécessaire d’appliquer avant de comprendre, c’est-à-dire de s’imposer cette étude avant même d’en comprendre la nécessité.
Je dis bien “ comprendre la nécessité ”, car chacun sait qu’il est indispensable d’étudier la partie profonde de la Torah, c’est-à-dire la ‘Hassidout, en particulier à notre époque. En effet, le Zohar, tome 3, page 124b, dit que “ par cette étude, les enfants d’Israël quitteront l’exil avec miséricorde ”. De plus, Rabbi ‘Haïm Vital dit, dans son introduction à la “ Porte des introductions ”, qu’un manque d’étude prolonge l’exil. Il en est donc de même quand celle-ci est écourtée(2).
Bien plus, il ne s’agit pas uniquement de l’exil des enfants d’Israël, mais aussi de celui de la Présence divine. Lorsque chacun d’entre nous méditera au fait qu’en réduisant son étude de la partie profonde de la Torah, la Présence divine et l’Assemblée d’Israël restent, même un instant de plus, en cet exil obscur et sombre, qu’il en est donc également de même pour les Juifs, âmes vêtues de corps, on verra ses cheveux se dresser sur sa tête du fait de cette immense responsabilité.
Quant à ce qui concerne cette étude de la partie révélée de la Torah et aux questions que l’on peut se poser, à ce sujet, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi (3), selon lequel “ le mauvais penchant s’acquitte de sa tâche en expert ” et s’adresse à chacun selon sa nature. Il aborde certains en portant une redingote de soie. Pour le reconnaître, il faut vérifier si ces arguments écartent du service de D.ieu. Si c’est le cas, ils émanent effectivement de “ l’autre côté ”(4).
Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse, près du saint tombeau(5). J’ai bien reçu votre demande de bénédiction.
Je vous joins un extrait de la causerie du Chabbat qui bénit le mois d’Elloul 5711(6). Son contenu est valable chaque année et tout au long de l’année. Sans doute le diffuserez-vous de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction, afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) On le fera donc au moment même et non avant cela.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2492.
(4) Celui du mal.
(5) Du précédent Rabbi.
(6) 1951, du Rabbi lui-même.