Lettre n° 2818
Par la grâce de D.ieu,
19 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, après une longue interruption, votre lettre du jour de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et qui est aussi notre libération, car le corps suit la tête.
Vous me dites que vous n’écrivez pas parce que vous n’avez rien à annoncer. Cela est étonnant et encore plus difficile que le fait même de ne pas écrire. Vous vivez dans une ville où il y a des dizaines de milliers de Juifs. Quelle que soit la situation de leur pratique juive, il est toujours possible de l’améliorer. Ceci est vrai en tout lieu et à toute époque, depuis la faute du veau d’or et jusqu’à ce que s’accomplisse la promesse selon laquelle “ Je supprimerai l’esprit d’impureté de la terre ”.
Tout cela devrait vous donner matière à écrire, sauf si vous ne souhaitez pas réparer ou bien si vous ne désirez pas écrire à propos de ce que vous réparez.
Vous me dites que, dans votre ville, “ nul ne lèvera la main... ”(1). On peut, a fortiori, en conclure, que nul ne le fera pour aller à l’encontre du Saint béni soit-Il, Qui est le Roi, Roi des rois. La logique usuelle, y compris celle de l’âme animale, établit qu’il doit y avoir une autorité, affichée à l’extérieur. Mais, les réalisations concrètes ne la contredisent pas et on ne cherchera donc pas à les empêcher. Or, seules ces actions importent, alors que l’autorité est seulement extérieure. Il faut donc mener ces actions, sans se préoccuper de cette autorité.
Je résumerai mon raisonnement en d’autres termes:
Toutes les propositions, toutes les explications, toutes les justifications que vous m’avez données oralement et que vous me rédigez par écrit, même si elles sont justifiées, n’ajouteront pas une seule action à la diffusion de la Torah, en général et des sources(2), en particulier. Il n’en sera pas de même quand vous commencerez effectivement à agir.
Nos saints maîtres soulignent qu’un effort n’est jamais vain. Et qui peut mesurer les conséquences que peut avoir une action, dans le domaine de la Sainteté? Celle-ci est susceptible d’apporter des fruits et des fruits de fruits, jusqu’à la fin du monde, c’est-à-dire, selon l’interprétation de nos maîtres, jusqu’à la fin du voile(3).
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Les dirigeants communautaires ont une attitude autoritaire et ils n’encouragent pas les initiatives personnelles.
(2) Du Baal Chem Tov, celles de la ‘Hassidout.
(3) Jusqu’à la venue du Machia’h. Olam, le monde, est de la même étymologique que Elem, le voile.
19 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, après une longue interruption, votre lettre du jour de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et qui est aussi notre libération, car le corps suit la tête.
Vous me dites que vous n’écrivez pas parce que vous n’avez rien à annoncer. Cela est étonnant et encore plus difficile que le fait même de ne pas écrire. Vous vivez dans une ville où il y a des dizaines de milliers de Juifs. Quelle que soit la situation de leur pratique juive, il est toujours possible de l’améliorer. Ceci est vrai en tout lieu et à toute époque, depuis la faute du veau d’or et jusqu’à ce que s’accomplisse la promesse selon laquelle “ Je supprimerai l’esprit d’impureté de la terre ”.
Tout cela devrait vous donner matière à écrire, sauf si vous ne souhaitez pas réparer ou bien si vous ne désirez pas écrire à propos de ce que vous réparez.
Vous me dites que, dans votre ville, “ nul ne lèvera la main... ”(1). On peut, a fortiori, en conclure, que nul ne le fera pour aller à l’encontre du Saint béni soit-Il, Qui est le Roi, Roi des rois. La logique usuelle, y compris celle de l’âme animale, établit qu’il doit y avoir une autorité, affichée à l’extérieur. Mais, les réalisations concrètes ne la contredisent pas et on ne cherchera donc pas à les empêcher. Or, seules ces actions importent, alors que l’autorité est seulement extérieure. Il faut donc mener ces actions, sans se préoccuper de cette autorité.
Je résumerai mon raisonnement en d’autres termes:
Toutes les propositions, toutes les explications, toutes les justifications que vous m’avez données oralement et que vous me rédigez par écrit, même si elles sont justifiées, n’ajouteront pas une seule action à la diffusion de la Torah, en général et des sources(2), en particulier. Il n’en sera pas de même quand vous commencerez effectivement à agir.
Nos saints maîtres soulignent qu’un effort n’est jamais vain. Et qui peut mesurer les conséquences que peut avoir une action, dans le domaine de la Sainteté? Celle-ci est susceptible d’apporter des fruits et des fruits de fruits, jusqu’à la fin du monde, c’est-à-dire, selon l’interprétation de nos maîtres, jusqu’à la fin du voile(3).
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Les dirigeants communautaires ont une attitude autoritaire et ils n’encouragent pas les initiatives personnelles.
(2) Du Baal Chem Tov, celles de la ‘Hassidout.
(3) Jusqu’à la venue du Machia’h. Olam, le monde, est de la même étymologique que Elem, le voile.