Lettre n° 280

Par la grâce de D.ieu,
12 Mena’hem Av 5707,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, s’acquitte fidèlementde sa tâche, le Rav Y. Hacohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

Vous savez sans doute que je me suis rendu, pour quelques mois, en Europe et j’en suis revenu avec ma mère, à qui D.ieu accordera longue vie.

A mon retour, j’ai trouvé sur mon bureau le compte rendu des propos prononcés par mon beau-père, le Rabbi Chlita, en Tichri 5707, que vous m’avez restitué et je vous en remercie beaucoup(2).

J’aurais voulu conclure cette lettre ainsi, mais la situation du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h me conduit à y ajouter les quelques lignes suivantes.

La situations financière de cette institution est particulièrement préoccupante. Bien plus, nous devons également faire face, malgré nos difficultés, à l’extension de nos activités en Europe, dans les domaines de l’éducation et de l’édition.

C’est pour cette raison que le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h doit, de nouveau, se tourner vers tous ses amis, pour leur demander de s’acquitter au plus vite de leurs engagements et de leurs dons passés, d’en formuler d’autres pour l’avenir, dans toute la mesure de leurs possibilités et même au delà de celles-ci.

Je considère que vous êtes l’un des amis les plus proches de notre institution et c’est donc à vous que je m’adresse. Je suis sûr que vous répondrez positivement à cet appel et que vous agirez immédiatement. Vous exercerez, en outre, votre influence sur tous ceux que vous connaissez, pour qu’ils en fassent de même.

Je sais que vous avez différentes justifications pour retarder votre engagement. Je conclurai donc par une explication de nos Sages sur la période qui vient de s’écouler.

Le traité Baba Metsya 30b explique que «Jérusalem fut détruite parce que l’on s’en était tenu à la stricte Loi de la Torah». Il faut donc aller au delà de cette Loi, même lorsque l’on n’en ressent nullement la nécessité. C’est ainsi que l’on peut hâter la délivrance et la reconstruction de Jérusalem.

J’espère avoir de vos bonnes nouvelles.

Avec ma bénédiction de Techouva immédiate, délivrance immédiate,

Rav Mena’hem Schneerson,

Par colis séparé, je vous ai adressé la toute dernière publication de Otsar Ha’hassidim(3), la biographie(4).

Notes

(1) Le Rav Yaakov Kats de Chicago. Voir lettre n°174.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°258.
(3) Des éditions Kehot.
(4) Du Rabbi Maharach, dont le Rabbi est l’auteur.