Lettre n° 275

Par la grâce de D.ieu,
1er Mena'hem Av 5707,

Au distingué 'Hassid qui craint D.ieu,
le Rav H. Havlin(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 12 Nissan. Ma réponse a été retardée du fait de ma visite en Europe:

A) Je vous remercie pour vos souhaits, à l'occasion de l'arrivée de ma mère, la Rabbanit, puisse-t-elle avoir une longue vie. Quiconque accorde une bénédiction se trouve lui-même béni, avec un intérêt qui dépasse le capital. D.ieu merci, le voyage s'est bien passé et elle va bien.

B) L'acte d'acquisition de la maison et du domaine de 'Hévron appartenant à mon beau-père, le Rabbi Chlita, ne se trouve pas parmi les documents que vous avez envoyés ici, il y a quelques temps(2). De même, nous n'avons toujours pas reçu la copie de cet acte, que vous promettez, dans votre lettre de nous faire parvenir. J'espère que vous l'adresserez, immédiatement et sans plus attendre, à mon beau-père, le Rabbi Chlita.

C) Le négociant de livres dit qu'il vous a envoyé le Yalkout Chimeoni et le Keren Ora.

D) La copie des lettres de Rabbi Avraham de Kalisk est bien parvenue, en un seul exemplaire, à l'attention de mon beau-père, le Rabbi Chlita. Je n'ai moi-même rien reçu(3).

E) Nous n'avons toujours pas reçu l'article paru dans le magazine Michor(4).

F) J'ai déjà écrit, il y a quelques temps, au Rav M. A. L. Shapiro(5) et au Rav D. Shapiro(6). Je suis surpris de n'avoir eu aucune confirmation qu'ils ont bien reçu mon courrier.

G) Nous avons reçu deux paquets du cinquième fascicule et un paquet du journal qui ont été imprimés en Erets Israël.

H) Une biographie du Rabbi Maharach vient d'être éditée. Elle a été confiée à un voyageur, à votre attention.

I) Vous me dites qu'il manque une page dans votre exemplaire du Tséma'h Tsédek. Vous pourrez sans doute en trouver un autre exemplaire dans votre ville et la recopier.

J) A l'occasion de l'anniversaire du décès de mon père, le 20 Mena'hem Av, je vous prie de donner à la Yechiva Torat Emeth, pour mon compte, dix Shekels que vous prélèverez sur notre caisse. Vous donnerez dix autres Shekels au Collel et cinq au groupe international de lecture des Tehilim.

J'ai dit, au cours d'une réunion 'hassidique, pendant le Chabbat au cours duquel a été prononcée la bénédiction du mois de Mena'hem Av, que son nom est, en réalité, Av et c'est bien ainsi qu'il doit être écrit dans un acte de divorce(7). Néanmoins, dans un acte de mariage ou lors de la bénédiction du mois, on dit Mena'hem Av.

La 'Hassidout explique, en effet, qu'un père, lorsqu'il corrige son fils, lui fait la preuve de son amour profond. C'est effectivement le cas pendant la période de l'exil, lorsque Israël est comparé à une femme divorcée. C'est pour cela que l'on écrit Av(8) dans un acte de divorce.

Nous désirons, néanmoins, que l'amour de D.ieu prenne une forme tangible. Aussi, dans la bénédiction du mois et dans un acte de mariage, qui est l'antithèse du divorce, on ajoute bien le mot Mena'hem(9).

Avec ma bénédiction de Techouva immédiate, délivrance immédiate,

Rav Mena'hem Schneerson

Notes

(1) Le Rav 'Hano'h Hendel Havlin, de Jérusalem. Voir la lettre n°179.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°246.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°230.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°265.
(5) Le Rav Moché Aryé Leïb Shapiro, recteur de la Yechiva Torat Emeth, à Jérusalem. Voir la lettre n°234.
(6) Le Rav David Shapiro. Voir la lettre n°233.
(7) Dans lequel il importe que tout soit précis.
(8) Qui signifie père.
(9) Qui signifie consolateur.