Lettre n° 272

Par la grâce de D.ieu,
27 Tamouz 5707,

A notre cher ami, érudit qui craint D.ieu,
le Rav B. T.(1),

Je vous salue et vous bénis,

J'ai reçu votre lettre du 9 Tamouz durant la fête de la libération du 12 Tamouz. Le même jour, j'ai parlé à mon beau-père, le Rabbi Chlita, de ceux qui sont encore emprisonnés(2), où qu'ils se trouvent, Goldin, Serebriansky, les élèves de la Yechiva et les 'Hassidim de notre pays(3).

Nos Sages disent que "le vin appartient au maître de maison. On remercie pourtant celui qui le verse" et le Dére'h Mitsvoté'ha commente cette affirmation. J'ai donc dit au Rabbi que le nom de tous ces 'Hassidim était mentionné à l'initiative de Rav B. T.

Vous avez sûrement vu le télégramme envoyé par mon beau-père, à l'occasion de la fête de la libération. Le Rabbi m'a dit de ne pas attendre une réponse spécifique, pour les noms que j'ai mentionnés.

Nous vous enverrons une biographie du Rabbi Maharach(4), parue le jour même de la fête de la libération. Vous nous confirmerez sans doute l'avoir reçu.

Je suis surpris que vous ne m'ayez pas dit, dans votre lettre, que vous avez fait venir tous les membres de votre famille à Paris. Qu'en est-il des documents et du visa dont vous aviez besoin pour venir ici?

Vous voudrez bien transmettre mon salut à tous les vôtres. Je conclus en vous souhaitant tout le bien,

Rav Mena'hem Schneerson,

D.ieu merci, ma mère, la Rabbanit, va bien.

Notes

(1) Le Rav Ben Tsion Chem Tov. Voir les lettres n°299 et 309.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°299 et 324.
(3) Retenus prisonniers en Russie.
(4) Dont le Rabbi est l'auteur.