Lettre n° 2700

Par la grâce de D.ieu,
1er Sivan 5714,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai bien reçu votre lettre du 22 Iyar, dans laquelle vous me parlez de votre fils. Vous souhaitez qu’il assure sa subsistance matérielle et qu’il se marie, ces deux objectifs étant liés. Vous souhaitez donc qu’il apprenne tout de suite un métier.

Votre fils étudie la Torah avec plusieurs jeunes gens de son âge ou bien ayant quelques années de plus que lui. Il me semble donc qu’il ne doit pas se démarquer de ses amis. De façon générale, il est trop tôt, à son âge, pour penser à faire carrière.

Dans votre lettre, vous citez le cas de quelqu’un qui est beaucoup plus âgé que lui et ce garçon a, en outre, plusieurs particularités, qui lui sont spécifiques. A l’opposé, il est actuellement dommage de priver votre fils de l’étude de la Torah, dans laquelle il connaît la réussite et qu’il apprécie.

A présent, la taille des diamants n’est plus un secteur de pointe et il s’agit, en outre, d’un métier que l’on peut apprendre en deux ou trois mois, dès lors que l’on sait à qui s’adresser. Il reste donc encore suffisamment de temps. Le moment venu, il est certain que D.ieu lui permettra de s’installer, de manière positive. Il gagnera avantageusement sa vie et trouvera un bon parti. Pour l’heure, il est préférable qu’il consacre son temps à acquérir des connaissances de la Torah. Cela lui sera utile, matériellement et spirituellement, pour tout le reste de sa vie.

En conséquence, il ne faut pas le déranger, maintenant, en lui parlant de gagner sa vie ou de se marier. Il n’y pensera que dans quelques années. Pour l’heure, qu’il se consacre donc, de manière fructueuse, à l’étude !

Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que votre santé s’améliore et que vous connaissiez l’opulence matérielle.

Le mérite d’avoir élevé un fils qui étudie avec ardeur la Torah de D.ieu et met en pratique ses enseignements, vous protégera, en tous les domaines où cela est nécessaire.

Avec ma bénédiction,