Lettre n° 2649

Par la grâce de D.ieu,
13 Iyar 5714,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, écrite à l’issue du Chabbat Emor et j’ai été content de constater que ma lettre(2) vous a fait plaisir, bien que j’ai décrit la situation telle qu’elle est, sans chercher à vous plaire.

J’ai été satisfait de prendre connaissance de la distribution de Matsa Chemoura que vous avez organisée. Vous avez considéré les autres avec largesse et vous leur avez conféré ce mérite. Si je le savais d’emblée, je vous en aurais adressé une plus grande quantité, mais il est inutile de se plaindre du passé et tout dépend du mérite.

Puisse D.ieu faire que ce que nous recevons encore par la foi et pour lequel nous avons donc besoin de l’aliment de foi(3), s’intègre à notre compréhension et à notre connaissance, dès l’an prochain. Ainsi, notre foi pourra servir pour un objectif plus élevé(4).

Différents textes de ‘Hassidout expliquent qu’il existe plusieurs paliers de foi. Lorsqu’un homme développe son intellect, il peut donc saisir ce qu’il acceptait auparavant par foi. Pour autant, il est encore certaines notions qu’il ne parviendra pas à comprendre, pour l’heure et auxquelles il croira, d’une foi pure, alors que celui qui est plus grand que lui parviendra à les comprendre. Ce dernier pourra donc saisir ce que le premier ne conçoit lui-même que par sa foi.

Vous me dites que vous continuez à publier des explications de nos Sages, dans différentes revues et j’en suis satisfait. Vous voudrez bien, à l’avenir, m’adresser ces coupures de presse. Je vous en remercie par avance.

Avec ma bénédiction de bonne santé et pour concevoir une satisfaction de tous vos enfants,

Notes

(1) Le Rav D. Helman. Voir, à son sujet, la lettre n°2354.
(2) Il s’agit de la lettre n°2354.
(3) La Matsa.
(4) Pour ce que l’on n’aura pas encore compris.