Lettre n° 2614
Par la grâce de D.ieu,
25 Nissan 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Morde’haï Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et vous-même avez dû recevoir la mienne, vous souhaitant une bonne fête(2). Par ailleurs, je viens de recevoir la lettre du distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Israël Naé(3), avec l’article qui y était joint(4).
Je précise tout d’abord que je ne prendrai pas position sur le contenu de cet article. Sans doute est-il adapté à la situation locale, d’autant que, selon vous, il fait bonne impression, ce qui veut sans doute dire qu’il invite à l’action concrète ou, tout au moins, qu’il rapproche le lecteur des valeurs juives.
Néanmoins, je suis obligé de dire que ce n’est pas à cela que je faisais allusion. J’ai clairement dit que l’on devait imprimer en Italien des explications de la ‘Hassidout et de ce qui concerne le monde ‘hassidique.
J’ai répété plusieurs fois, dans ma lettre, qu’il fallait traduire des causeries et des lettres. Il y a sans doute des personnes parlant Italien qui se sont occupés et s’occupent encore de diffuser des articles sur le Judaïsme. Il ne faut donc pas oublier la mise en garde du verset : “ Je n’ai pas gardé ma propre vigne ”. En effet, au sein même de la Sainteté, il existe “ ma vigne ”, c’est-à-dire ce qui est spécifique et que personne d’autre ne fera et les “ vignes communes ”, desquelles d’autres s’occupent également.
Il en est de même, en l’occurrence. Il est clair que tout ce qui conduit à étudier la Torah et à pratiquer les Mitsvot est important et les ‘Hassidim, les élèves de la Yechiva doivent y consacrer toute leur ardeur. Mais, il est également nécessaire de diffuser la ‘Hassidout et c’est à ce sujet que j’ai écrit, à plusieurs reprises, à ce jeune homme, Rav Israël.
Mon but n’est pas de faire de la morale. J’envisage uniquement l’action concrète, pour l’avenir. Il faut lui fournir des extraits de causeries, de lettres de nos maîtres, des discours ‘hassidiques faciles, selon la mentalité des Juifs qui se trouvent actuellement en Italie, les traduire et les diffuser.
J’espère que vous ne m’en voudrez pas pour le présent courrier, car il évoque ce qui est un besoin du moment. Je n’ai pas écrit tout cela à ce jeune homme, le Rav Israël(5). Pour différentes raisons, je souhaite que vous le lui disiez vous-même, sans qu’il sache que ce qui a été fait ne correspond pas à ce que j’ai demandé, afin qu’il n’en soit pas découragé, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav M. Perlov, de Milan. Voir, à son sujet, la lettre n°2380.
(2) De Pessa’h.
(3) De Milan. Voir, à son sujet, la lettre n°2390.
(4) En Italien. Voir, à ce sujet, les lettres n°2380, 2390 et 2615.
(5) Voir la lettre suivante.
25 Nissan 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Morde’haï Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et vous-même avez dû recevoir la mienne, vous souhaitant une bonne fête(2). Par ailleurs, je viens de recevoir la lettre du distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Israël Naé(3), avec l’article qui y était joint(4).
Je précise tout d’abord que je ne prendrai pas position sur le contenu de cet article. Sans doute est-il adapté à la situation locale, d’autant que, selon vous, il fait bonne impression, ce qui veut sans doute dire qu’il invite à l’action concrète ou, tout au moins, qu’il rapproche le lecteur des valeurs juives.
Néanmoins, je suis obligé de dire que ce n’est pas à cela que je faisais allusion. J’ai clairement dit que l’on devait imprimer en Italien des explications de la ‘Hassidout et de ce qui concerne le monde ‘hassidique.
J’ai répété plusieurs fois, dans ma lettre, qu’il fallait traduire des causeries et des lettres. Il y a sans doute des personnes parlant Italien qui se sont occupés et s’occupent encore de diffuser des articles sur le Judaïsme. Il ne faut donc pas oublier la mise en garde du verset : “ Je n’ai pas gardé ma propre vigne ”. En effet, au sein même de la Sainteté, il existe “ ma vigne ”, c’est-à-dire ce qui est spécifique et que personne d’autre ne fera et les “ vignes communes ”, desquelles d’autres s’occupent également.
Il en est de même, en l’occurrence. Il est clair que tout ce qui conduit à étudier la Torah et à pratiquer les Mitsvot est important et les ‘Hassidim, les élèves de la Yechiva doivent y consacrer toute leur ardeur. Mais, il est également nécessaire de diffuser la ‘Hassidout et c’est à ce sujet que j’ai écrit, à plusieurs reprises, à ce jeune homme, Rav Israël.
Mon but n’est pas de faire de la morale. J’envisage uniquement l’action concrète, pour l’avenir. Il faut lui fournir des extraits de causeries, de lettres de nos maîtres, des discours ‘hassidiques faciles, selon la mentalité des Juifs qui se trouvent actuellement en Italie, les traduire et les diffuser.
J’espère que vous ne m’en voudrez pas pour le présent courrier, car il évoque ce qui est un besoin du moment. Je n’ai pas écrit tout cela à ce jeune homme, le Rav Israël(5). Pour différentes raisons, je souhaite que vous le lui disiez vous-même, sans qu’il sache que ce qui a été fait ne correspond pas à ce que j’ai demandé, afin qu’il n’en soit pas découragé, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav M. Perlov, de Milan. Voir, à son sujet, la lettre n°2380.
(2) De Pessa’h.
(3) De Milan. Voir, à son sujet, la lettre n°2390.
(4) En Italien. Voir, à ce sujet, les lettres n°2380, 2390 et 2615.
(5) Voir la lettre suivante.