Lettre n° 2572

Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée, avec la demande de bénédiction qu’elle contenait et dont je donnerai lecture en un moment propice, sans en faire le vœu, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Vous me dites que plusieurs médecins vous proposent d’arracher quelques dents, mais, pour l’heure, vous n’avez pas encore pris la décision de le faire.

Certes, le traité Pessa’him 113a dit que l’on ne doit pas arracher une dent, mais vous savez que, pour ce qui est des traitements médicaux proposés par le Talmud, on considère que la nature humaine a changé. Vous écrivez également que vous avez entendu une même affirmation, rapportée au nom du Tséma’h Tsédek. J’ai moi-même entendu que le Juste, Rabbi Hillel de Paritch, ne se faisait pas extraire de dent, d’après ce que l’on raconte.

Néanmoins, nous devons nous en tenir, en la matière, à ce qui était en usage dans la famille du Rabbi. En l’occurrence, on se conformait aux prescriptions du médecin. Combien plus doit-il en être ainsi pour vous, puisque les médecins vous disent que la santé de votre corps en dépend.

En ces jours, nous voyons apparaître la Matsa, “ aliment de la guérison ”. C’est la raison pour laquelle on n’en consomme pas dans les trente jours précédant Pessa’h. Vous aurez donc une prompte guérison, pour ce qui vous concerne et il en sera de même pour votre épouse.

Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,