Lettre n° 2448
Par la grâce de D.ieu,
1er Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Aux membres de l’association Shilo,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir, par le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Douber Baumgarten, que vous organisez un grand Kiddouch, ce prochain Chabbat Parchat Terouma, afin de marquer la conclusion de l’étude de la Michna du traité Bera’hot.
D.ieu vous fera connaître la réussite. Tout comme vous concluez l’étude de cette Michna, vous commencerez et achèverez celle d’autres traités. Vous poursuivrez votre étude avec largesse d’esprit et s’accomplira en vous l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ Celui qui fait des efforts obtient la réussite ”.
Vous savez pourquoi le premier traité est celui de Bera’hot, qui lui-même commence par les lois du Chema Israël. Il est dit, en effet, que “ le début de la sagesse est la crainte de D.ieu ”, ce qui est précisément le contenu de cette prière. Et, la Michna dit, au début du second chapitre du traité Bera’hot, que le premier paragraphe du Chema exprime la soumission au joug divin et le second, la soumission au joug des Mitsvot.
A ce propos, un point peut être précisé. Lorsque ce traité énonce les lois du Chema Israël, il évoque tout d’abord celui du soir, qui est récité pendant la nuit. En effet, celui qui commence à servir D.ieu se trouve encore dans l’obscurité, d’abord à cause du monde dans lequel il se trouve et surtout du fait de son corps, de son âme animale et naturelle, qui occultent et assombrissent la lumière de la vérité, le fait que seul D.ieu est vrai, qu’il n’est rien d’autre que Lui, que tous les êtres des cieux, de la terre et de tous les stades intermédiaires ne vivent que par la vérité de Son Existence. On peut en conclure qu’il dirige la terre entière, comme le précise le Rambam, au début de ses lois des fondements de la Torah.
Commencer son service de D.ieu de la sorte consiste à recevoir le joug de D.ieu, celui de la Torah et des Mitsvot, selon l’expression du dernier Rabbénou Ichaya. De même, lorsque les enfants d’Israël reçurent la Torah, ils dirent: “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons “.
C’est de cette manière que la Guemara justifie le fait que la Michna traite, tout d’abord, du Chema Israël du soir en faisant référence à la création du monde, pour lequel “ il y eut d’abord l’obscurité ”, le voile de la vitalité et de la lumière divines, “ puis la lumière ”, grâce à l’effort de l’homme qui révèle la clarté de D.ieu dans le monde.
Il en est de même dans la vie de chacun, puisque l’homme est défini comme un petit monde, selon le traité Chabbat 77b et le discours ‘hassidique intitulé “ Et, un témoignage fut porté ”, figurant dans le Séfer Hamaamarim 5700.
Nul ne doit dire: “ Je ne suis pas pressé. Je dois encore réfléchir et consulter d’autres personnes pour déterminer si je dois entamer ou poursuivre cette manière de servir D.ieu. En tout état de cause, cela ne concerne que moi et qui pourrait me dicter ma conduite? ”
En effet, chacun et chacune est partie intégrante du grand monde et tous sont concernés par l’Injonction émise par la Paracha de cette semaine:
“ Ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux ”. Nos Sages précisent: “ Il n’est pas dit ‘dans ce Sanctuaire’, mais bien ‘parmi eux’, c’est-à-dire à l’intérieur de chaque Juif ”.
Chaque jour, on est tenu de dire la prière du matin. Puis, vient le soir et la nuit. Or, les prières ont été instaurées pour remplacer les sacrifices d’animaux et des encens. Ces sacrifices étaient effectués dans le Temple matériel et les prières qui les remplacent doivent donc être dites dans le Temple spirituel, c’est-à-dire au sein de la personnalité de chaque Juif.
Au sens le plus simple, le Sanctuaire est le lieu de la sainteté et du service de D.ieu. Il est donc défini comme une “ maison de prière ” et il est dit: “ Servez D.ieu dans la crainte ”, ce service faisant précisément allusion à la prière. Il en est donc de même pour le service de D.ieu. Celui-ci consiste à savoir et à faire savoir que tout est, a été et sera par Sa Parole. Or, le fondement et la finalité de tout cela est exprimé par le Chema Israël, la crainte de D.ieu et l’acceptation du joug de Sa royauté. C’est le but de l’étude de la Torah et de la pratique des Mitsvot.
Le verset dit: “ D.ieu nous a ordonné de mettre en pratique tous ces Décrets afin de craindre l’Eternel notre D.ieu ”.
Et, l’on peut s’en remettre à D.ieu, Qui accomplira la promesse formulée à la fin de ce même verset:
“ Afin qu’il en découle du bien pour nous, en tous les jours et pour nous faire vivre comme en ce jour ”. Les commentateurs de la Torah précisent: “ du bien pour nous: dans ce monde et dans le monde futur. ”
Avec ma bénédiction de réussite dans l’étude de la Torah, en groupes et individuellement, dans la pratique des Mitsvot, afin de multiplier “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, “ de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir ”, dans les pensées, les paroles et les actions quotidiennes,
1er Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Aux membres de l’association Shilo,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir, par le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Douber Baumgarten, que vous organisez un grand Kiddouch, ce prochain Chabbat Parchat Terouma, afin de marquer la conclusion de l’étude de la Michna du traité Bera’hot.
D.ieu vous fera connaître la réussite. Tout comme vous concluez l’étude de cette Michna, vous commencerez et achèverez celle d’autres traités. Vous poursuivrez votre étude avec largesse d’esprit et s’accomplira en vous l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ Celui qui fait des efforts obtient la réussite ”.
Vous savez pourquoi le premier traité est celui de Bera’hot, qui lui-même commence par les lois du Chema Israël. Il est dit, en effet, que “ le début de la sagesse est la crainte de D.ieu ”, ce qui est précisément le contenu de cette prière. Et, la Michna dit, au début du second chapitre du traité Bera’hot, que le premier paragraphe du Chema exprime la soumission au joug divin et le second, la soumission au joug des Mitsvot.
A ce propos, un point peut être précisé. Lorsque ce traité énonce les lois du Chema Israël, il évoque tout d’abord celui du soir, qui est récité pendant la nuit. En effet, celui qui commence à servir D.ieu se trouve encore dans l’obscurité, d’abord à cause du monde dans lequel il se trouve et surtout du fait de son corps, de son âme animale et naturelle, qui occultent et assombrissent la lumière de la vérité, le fait que seul D.ieu est vrai, qu’il n’est rien d’autre que Lui, que tous les êtres des cieux, de la terre et de tous les stades intermédiaires ne vivent que par la vérité de Son Existence. On peut en conclure qu’il dirige la terre entière, comme le précise le Rambam, au début de ses lois des fondements de la Torah.
Commencer son service de D.ieu de la sorte consiste à recevoir le joug de D.ieu, celui de la Torah et des Mitsvot, selon l’expression du dernier Rabbénou Ichaya. De même, lorsque les enfants d’Israël reçurent la Torah, ils dirent: “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons “.
C’est de cette manière que la Guemara justifie le fait que la Michna traite, tout d’abord, du Chema Israël du soir en faisant référence à la création du monde, pour lequel “ il y eut d’abord l’obscurité ”, le voile de la vitalité et de la lumière divines, “ puis la lumière ”, grâce à l’effort de l’homme qui révèle la clarté de D.ieu dans le monde.
Il en est de même dans la vie de chacun, puisque l’homme est défini comme un petit monde, selon le traité Chabbat 77b et le discours ‘hassidique intitulé “ Et, un témoignage fut porté ”, figurant dans le Séfer Hamaamarim 5700.
Nul ne doit dire: “ Je ne suis pas pressé. Je dois encore réfléchir et consulter d’autres personnes pour déterminer si je dois entamer ou poursuivre cette manière de servir D.ieu. En tout état de cause, cela ne concerne que moi et qui pourrait me dicter ma conduite? ”
En effet, chacun et chacune est partie intégrante du grand monde et tous sont concernés par l’Injonction émise par la Paracha de cette semaine:
“ Ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux ”. Nos Sages précisent: “ Il n’est pas dit ‘dans ce Sanctuaire’, mais bien ‘parmi eux’, c’est-à-dire à l’intérieur de chaque Juif ”.
Chaque jour, on est tenu de dire la prière du matin. Puis, vient le soir et la nuit. Or, les prières ont été instaurées pour remplacer les sacrifices d’animaux et des encens. Ces sacrifices étaient effectués dans le Temple matériel et les prières qui les remplacent doivent donc être dites dans le Temple spirituel, c’est-à-dire au sein de la personnalité de chaque Juif.
Au sens le plus simple, le Sanctuaire est le lieu de la sainteté et du service de D.ieu. Il est donc défini comme une “ maison de prière ” et il est dit: “ Servez D.ieu dans la crainte ”, ce service faisant précisément allusion à la prière. Il en est donc de même pour le service de D.ieu. Celui-ci consiste à savoir et à faire savoir que tout est, a été et sera par Sa Parole. Or, le fondement et la finalité de tout cela est exprimé par le Chema Israël, la crainte de D.ieu et l’acceptation du joug de Sa royauté. C’est le but de l’étude de la Torah et de la pratique des Mitsvot.
Le verset dit: “ D.ieu nous a ordonné de mettre en pratique tous ces Décrets afin de craindre l’Eternel notre D.ieu ”.
Et, l’on peut s’en remettre à D.ieu, Qui accomplira la promesse formulée à la fin de ce même verset:
“ Afin qu’il en découle du bien pour nous, en tous les jours et pour nous faire vivre comme en ce jour ”. Les commentateurs de la Torah précisent: “ du bien pour nous: dans ce monde et dans le monde futur. ”
Avec ma bénédiction de réussite dans l’étude de la Torah, en groupes et individuellement, dans la pratique des Mitsvot, afin de multiplier “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, “ de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir ”, dans les pensées, les paroles et les actions quotidiennes,