Lettre n° 2331

Par la grâce de D.ieu,
3 Tévet 5714,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Éphraïm Eliézer Ha Cohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

Vous m’interrogez à propos de l’image, donnée par le Tanya(2), de “ l’artisan qui entraîne ses mains(3), etc. ”. Je soulignais qu’il faudrait en approfondir le sens et vous proposez donc l’explication suivante. La foi, Emouna(4), peut être rapprochée du verset(5) : “ Il adopta (Omen) Hadassa ”.

En fait, mon interrogation(6) portait sur le terme “ etc. ”, comme je le précisais dans mes notes. Mais, l’on peut également objecter à cette interprétation, car le texte rapproche le terme Emouna de l’habitude(7) et l’on ne comprend donc pas bien pourquoi il faut faire intervenir l’image de l’artisan.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav E. E. Yalles, de Chicago. Voir, à son propos, les lettres n°1893, 2494 et 2563.
(2) Au chapitre 42, page 61a.
(3) Et, de cette façon, acquiert peu à peu de la dextérité.
(4) De la même étymologie que Oman, l’artisan.
(5) De la Meguila, selon lequel Morde’haï adopta Esther, qui s’appelait aussi Hadassa.
(6) Dans les notes et correctifs du Rabbi.
(7) Comme l’artisan qui “ habitue ” ses mains.