Lettre n° 2127
Par la grâce de D.ieu,
15 Sivan 5713,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre, qui n’était pas datée. Quelques jours plus tard, j’ai été satisfait de recevoir également une lettre de votre mère qui, D.ieu merci, va mieux. Puisse D.ieu faire que son état de santé continue à s’améliorer, qu’elle conçoive beaucoup de satisfaction de vous-même et de votre mari, une satisfaction ‘hassidique, des enfants intègres et bénis.
Il me semble vous avoir déjà écrit quelques fois afin de vous souligner que, conformément à l’enseignement de nos Sages, l’action est essentielle, et non l’étude. Il en est de même pour notre Torah et ses Mitsvot, pour lesquelles l’accent est systématiquement mis sur l’accomplissement effectif, moins sur la parole et encore moins sur la pensée.
Certes, la foi et la connaissance sont à la base de la pratique, surtout d’après ce qu’explique la ‘Hassidout, commentant le verset “ Connais le D.ieu de ton père ”, d’après ce qu’elle dit de l’amour et de la crainte de D.ieu, à l’origine de la Torah et des Mitsvot que l’homme pratique par la suite. Pour autant, pendant la majeure partie du jour et de la nuit, c’est-à-dire pendant la plupart des années, on attend de nous un accomplissement concret et celui-ci conditionne donc la profondeur de la compréhension.
Il est extraordinaire de considérer ce que nos Sages disent, à propos de la Torah. En effet, celle-ci devait être donnée aux anges, qui n’ont pas d’aspect matériel et ne peuvent donc pas agir. C’est la raison pour laquelle les exégètes les appellent “ intellects indépendants ”. Or, Moché notre maître, berger de tout Israël, pour toutes les générations, apporta une éclatante réponse à leur revendication en soulignant que la Torah de D.ieu devait être donnée à un être pourvu d’un penchant vers le mal, qui est donc descendu en Egypte.
Par la suite, les enfants d’Israël dirent: “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”, par les forces de l’intellect, dans le monde de la pensée. C’est précisément ainsi qu’ils préparèrent le don de la Torah et purent eux-mêmes la recevoir.
Par ces quelques lignes, je fais également allusion à une action concrète, qui vous concerne et je me permets de vous en parler, parce que vous avez vous-même abordé ce sujet dans votre lettre. Il serait bon de vous intéresser et de vous concentrer, au moins pendant quelques temps, sur l’aspect concret de l’existence quotidienne, même s’il semble moins intéressant que la pensée et l’analyse. A n’en pas douter, votre capacité de penser et d’analyser en sera améliorée.
Il serait bon, au moins par la pensée, d’avoir toujours face à vous, le proverbe du Baal Chem Tov: “ ‘Servez D.ieu dans la joie’, c’est-à-dire en toutes vos voies ”.
15 Sivan 5713,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre, qui n’était pas datée. Quelques jours plus tard, j’ai été satisfait de recevoir également une lettre de votre mère qui, D.ieu merci, va mieux. Puisse D.ieu faire que son état de santé continue à s’améliorer, qu’elle conçoive beaucoup de satisfaction de vous-même et de votre mari, une satisfaction ‘hassidique, des enfants intègres et bénis.
Il me semble vous avoir déjà écrit quelques fois afin de vous souligner que, conformément à l’enseignement de nos Sages, l’action est essentielle, et non l’étude. Il en est de même pour notre Torah et ses Mitsvot, pour lesquelles l’accent est systématiquement mis sur l’accomplissement effectif, moins sur la parole et encore moins sur la pensée.
Certes, la foi et la connaissance sont à la base de la pratique, surtout d’après ce qu’explique la ‘Hassidout, commentant le verset “ Connais le D.ieu de ton père ”, d’après ce qu’elle dit de l’amour et de la crainte de D.ieu, à l’origine de la Torah et des Mitsvot que l’homme pratique par la suite. Pour autant, pendant la majeure partie du jour et de la nuit, c’est-à-dire pendant la plupart des années, on attend de nous un accomplissement concret et celui-ci conditionne donc la profondeur de la compréhension.
Il est extraordinaire de considérer ce que nos Sages disent, à propos de la Torah. En effet, celle-ci devait être donnée aux anges, qui n’ont pas d’aspect matériel et ne peuvent donc pas agir. C’est la raison pour laquelle les exégètes les appellent “ intellects indépendants ”. Or, Moché notre maître, berger de tout Israël, pour toutes les générations, apporta une éclatante réponse à leur revendication en soulignant que la Torah de D.ieu devait être donnée à un être pourvu d’un penchant vers le mal, qui est donc descendu en Egypte.
Par la suite, les enfants d’Israël dirent: “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”, par les forces de l’intellect, dans le monde de la pensée. C’est précisément ainsi qu’ils préparèrent le don de la Torah et purent eux-mêmes la recevoir.
Par ces quelques lignes, je fais également allusion à une action concrète, qui vous concerne et je me permets de vous en parler, parce que vous avez vous-même abordé ce sujet dans votre lettre. Il serait bon de vous intéresser et de vous concentrer, au moins pendant quelques temps, sur l’aspect concret de l’existence quotidienne, même s’il semble moins intéressant que la pensée et l’analyse. A n’en pas douter, votre capacité de penser et d’analyser en sera améliorée.
Il serait bon, au moins par la pensée, d’avoir toujours face à vous, le proverbe du Baal Chem Tov: “ ‘Servez D.ieu dans la joie’, c’est-à-dire en toutes vos voies ”.