Lettre n° 2036

Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5713,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yossef(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du mardi de la Parchat Michpatim, dans laquelle vous me faites part de votre succès avec vos élèves. Puisse D.ieu faire que vous redoubliez d’ardeur, en la matière. Nos Sages disent, en effet, que l’on doit connaître l’élévation en tout ce qui touche au domaine de la sainteté.

Il ne faut donc nullement se contenter de la situation actuelle. Tout d’abord, ce qui touche la Torah est “ plus long que la terre et plus large que la mer ”. La logique courante établit qu’il en est bien ainsi, puisqu’il s’agit de la Torah et des Mitsvot du Saint béni soit-Il, Infini véritable.

Vous me dites que, selon différents textes, le corps est trop petit pour contenir l’âme dans son intégralité(2), alors qu’un autre texte explique que les notions de petitesse et de grandeur n’ont pas de sens, pour l’âme, de sorte que celle d’un enfant peut également faire vivre Og, roi de Bachan(3).

En fait, cette question ne se pose même pas, comme l’explique le discours ‘hassidique intitulé “ la source de vie se trouve auprès de Toi ”, prononcé en 5700(4). Ce texte dit que la lumière ne subit aucune modification. Il n’en est pas de même lorsque l’on parle de révélation profonde de la quintessence(5). C’est pour cela que le corps ne peut pas la supporter.

Notes

(1) Le Rav Y. Goldstein. Voir, à son propos, les lettres n°433 et 466.
(2) La majeure partie de celle-ci reste donc là-haut.
(3) Qui était un géant.
(4) 1940, par le précédent Rabbi.
(5) De cette âme.