Lettre n° 2026
Par la grâce de D.ieu,
27 Chevat 5713,
Brooklyn, New York,
A l’association d’entraide Chomreï Chabbat et à ses
dirigeants, les Rabbanim, ‘Hassidim qui craignent D.ieu
et se consacrent fidèlement aux besoins communautaires,
le Rav Avraham Scharfstein et
le Rav Yo’hanan Gordon,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été satisfait d’avoir connaissance de vos réalisations positives et de recevoir le bref compte rendu de vos accomplissements, durant cette année. Tout ce qui appartient au domaine de la sainteté se développe. J’espère qu’il en sera de même pour l’étendue de vos activités, pendant les prochains jours, de sorte que les Juifs ne subissent pas la misère, mais, bien au contraire, voient leurs affaires prospérer.
Dans une causerie prononcée en 5701(1), mon beau-père, le Rabbi, a souligné la grande valeur de la bienfaisance(2), telle qu’elle fut pratiquée par Rav Israël, un commerçant de Polotsk qui était un ‘Hassid du Tséma’h Tsédek.
Se trouvant à Loubavitch à l’occasion de la Parchat Vayéra(3), Rav Israël entendit un discours ‘hassidique du Tséma’h Tsédek, dans lequel il expliqua que notre père Avraham était généreux physiquement, financièrement et moralement. Ce texte soulignait qu’Avraham, par ses bonnes actions, parvint, tout en se trouvant dans ce monde matériel, à prendre le relais de l’Attribut de Bonté du monde spirituel d’Atsilout et en concluait qu’Avraham était plus élevé que cet Attribut.
Rav Israël ne comprit pas l’intégralité de ce discours, mais il fut conquis par ces quelques mots. Après être rentré chez lui, il les répéta, lors d’une réunion ‘hassidique, puis il retourna à son magasin. Bien qu’il n’ait pas eu besoin d’argent, il emprunta une somme à Rav Na’hman, un autre commerçant, afin de lui offrir la Mitsva de la bienfaisance. D’autres commerçants apprirent également l’importance de cette bonne action et empruntèrent, chaque jour, de l’argent l’un à l’autre.
Lorsque Rav Israël revint à Loubavitch, le Tséma’h Tsédek l’appela et lui demanda des explications sur son attitude. Par la suite, le Rabbi Maharach(4) lui demanda pourquoi il avait interrogé Rav Israël. Le Tséma’h Tsédek répondit qu’il avait perçu, chez Israël le commerçant, une colonne de lumière issue de l’Attribut de Bonté d’Atsilout.
Ainsi, la Mitsva de la bienfaisance est fondamentale même lorsque l’on n’a pas besoin d’argent. Combien plus l’est-elle pour celui qui en a réellement besoin. La récompense de cette pratique est inestimable. Différents textes de nos Sages l’établissent.
Je souhaite, néanmoins, souligner, un aspect particulier de cette récompense. Bien évidemment, la bonté, dans ce monde, émane, avant tout, de D.ieu Lui-même, Qui prête à chacun d’entre nous les forces de son âme divine, afin que nous puissions mener à bien la mission qui nous est confiée dans ce monde matériel et même grossier. La ‘Hassidout explique le profit qui est tiré de cette bienfaisance divine. L’âme descend ici-bas pour pouvoir, par la suite, s’élever encore plus haut, à un stade sans aucune commune mesure avec celui qu’elle quitte.
Le prêt émane donc de D.ieu. C’est Lui Qui met à notre disposition tout ce dont nous avons besoin. Or, Il en tire également un profit, si l’on peut s’exprimer ainsi. Le Midrach dit, en effet, que “ les Juifs, quand ils font la Volonté de D.ieu, Lui apportent la force et la puissance ”. Le discours ‘hassidique intitulé “ Ses accomplissements sont positifs ” que mon beau-père, le Rabbi prononça le 10 Chevat 5709 explique tout cela.
Je conclus ma lettre en exprimant le souhait que chacun d’entre vous, au sein du peuple juif, mène à bien la mission qui lui est confiée ici-bas, de manière joyeuse.
Avec ma bénédiction de réussite,
Vous trouverez ci-joint ma participation à votre œuvre de bienfaisance, un chèque de cent dollars, à titre de don et un second chèque du même montant, à titre de prêt.
Notes
(1) 1941, dans le Séfer Hasi’hot 5701, page 45.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2090.
(3) Qui traite de notre père Avraham.
(4) Fils du Tséma’h Tsédek.
27 Chevat 5713,
Brooklyn, New York,
A l’association d’entraide Chomreï Chabbat et à ses
dirigeants, les Rabbanim, ‘Hassidim qui craignent D.ieu
et se consacrent fidèlement aux besoins communautaires,
le Rav Avraham Scharfstein et
le Rav Yo’hanan Gordon,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été satisfait d’avoir connaissance de vos réalisations positives et de recevoir le bref compte rendu de vos accomplissements, durant cette année. Tout ce qui appartient au domaine de la sainteté se développe. J’espère qu’il en sera de même pour l’étendue de vos activités, pendant les prochains jours, de sorte que les Juifs ne subissent pas la misère, mais, bien au contraire, voient leurs affaires prospérer.
Dans une causerie prononcée en 5701(1), mon beau-père, le Rabbi, a souligné la grande valeur de la bienfaisance(2), telle qu’elle fut pratiquée par Rav Israël, un commerçant de Polotsk qui était un ‘Hassid du Tséma’h Tsédek.
Se trouvant à Loubavitch à l’occasion de la Parchat Vayéra(3), Rav Israël entendit un discours ‘hassidique du Tséma’h Tsédek, dans lequel il expliqua que notre père Avraham était généreux physiquement, financièrement et moralement. Ce texte soulignait qu’Avraham, par ses bonnes actions, parvint, tout en se trouvant dans ce monde matériel, à prendre le relais de l’Attribut de Bonté du monde spirituel d’Atsilout et en concluait qu’Avraham était plus élevé que cet Attribut.
Rav Israël ne comprit pas l’intégralité de ce discours, mais il fut conquis par ces quelques mots. Après être rentré chez lui, il les répéta, lors d’une réunion ‘hassidique, puis il retourna à son magasin. Bien qu’il n’ait pas eu besoin d’argent, il emprunta une somme à Rav Na’hman, un autre commerçant, afin de lui offrir la Mitsva de la bienfaisance. D’autres commerçants apprirent également l’importance de cette bonne action et empruntèrent, chaque jour, de l’argent l’un à l’autre.
Lorsque Rav Israël revint à Loubavitch, le Tséma’h Tsédek l’appela et lui demanda des explications sur son attitude. Par la suite, le Rabbi Maharach(4) lui demanda pourquoi il avait interrogé Rav Israël. Le Tséma’h Tsédek répondit qu’il avait perçu, chez Israël le commerçant, une colonne de lumière issue de l’Attribut de Bonté d’Atsilout.
Ainsi, la Mitsva de la bienfaisance est fondamentale même lorsque l’on n’a pas besoin d’argent. Combien plus l’est-elle pour celui qui en a réellement besoin. La récompense de cette pratique est inestimable. Différents textes de nos Sages l’établissent.
Je souhaite, néanmoins, souligner, un aspect particulier de cette récompense. Bien évidemment, la bonté, dans ce monde, émane, avant tout, de D.ieu Lui-même, Qui prête à chacun d’entre nous les forces de son âme divine, afin que nous puissions mener à bien la mission qui nous est confiée dans ce monde matériel et même grossier. La ‘Hassidout explique le profit qui est tiré de cette bienfaisance divine. L’âme descend ici-bas pour pouvoir, par la suite, s’élever encore plus haut, à un stade sans aucune commune mesure avec celui qu’elle quitte.
Le prêt émane donc de D.ieu. C’est Lui Qui met à notre disposition tout ce dont nous avons besoin. Or, Il en tire également un profit, si l’on peut s’exprimer ainsi. Le Midrach dit, en effet, que “ les Juifs, quand ils font la Volonté de D.ieu, Lui apportent la force et la puissance ”. Le discours ‘hassidique intitulé “ Ses accomplissements sont positifs ” que mon beau-père, le Rabbi prononça le 10 Chevat 5709 explique tout cela.
Je conclus ma lettre en exprimant le souhait que chacun d’entre vous, au sein du peuple juif, mène à bien la mission qui lui est confiée ici-bas, de manière joyeuse.
Avec ma bénédiction de réussite,
Vous trouverez ci-joint ma participation à votre œuvre de bienfaisance, un chèque de cent dollars, à titre de don et un second chèque du même montant, à titre de prêt.
Notes
(1) 1941, dans le Séfer Hasi’hot 5701, page 45.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2090.
(3) Qui traite de notre père Avraham.
(4) Fils du Tséma’h Tsédek.