Lettre n° 1971
Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Tévet 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu votre lettre du 20 Kislev. A la veille de Roch ‘Hodech Tévet, je me suis rendu près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et j’y ai mentionné votre nom, de même que ceux des membres de votre famille, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins.
B) Vous me demandez également(1) si vous devez vous installer en un autre endroit, dans lequel vous pensez obtenir un meilleur logement, dans un meilleur environnement, un bon travail, vous permettant de gagner correctement votre vie. Vous sollicitez mon avis, sur cette question.
Ma position est la suivante. Je vous demande de la communiquer aux ‘Hassidim qui résident à Kfar ‘Habad. Certains m’ont interrogé, à ce sujet et ceci sera donc la réponse à leur question.
Votre lettre indique et tous savent que vous êtes allé en Terre Sainte du vivant de mon beau-père, le Rabbi, dans ce monde physique. Celui-ci vous a écrit pour vous dire de quelle manière vous deviez vous y installer. Il a souligné, à maintes reprises, que vous deviez rester tous ensemble et bâtir Kfar ‘Habad.
Différents textes de ‘Hassidout soulignent que la manière d’assurer sa subsistance, à l’heure actuelle est comparable à la manne que l’on recevait dans le désert(2). Celle-ci est, à proprement parler, miraculeuse. Faisant référence à la logique, nos Sages constatent à quel point il est difficile de satisfaire les besoins de l’homme. Combien plus en est-il ainsi à l’époque actuelle!
Ainsi, la subsistance de chacun est véritablement miraculeuse, même si l’obscurité de l’exil rend l’erreur possible. Il en est ainsi en tout endroit, mais c’est particulièrement vrai en Terre Sainte qui, pour l’heure, est détruite, mais sera bientôt rebâtie et restaurée. Là, il est encore plus difficile d’assurer sa subsistance matérielle.
C’est là raison pour laquelle il faut favoriser tout ce qui permet de rendre sa propre situation plus aisée, mais non la compliquer, ce qu’à D.ieu ne plaise.
L’un des moyens les plus efficaces pour recevoir les bénédictions consiste à s’unir aux autres, comme le dit le chapitre 32 du Tanya. Différents textes de ‘Hassidout et également des livres d’Ethique l’expliquent. Bien plus, la logique élémentaire permet d’établir qu’il en est bien ainsi.
Il est aussi un autre point. Il faut maintenir le cap qui a été indiqué par le chef de la génération, mon beau-père, le Rabbi. En effet, si l’on agit par ses propres moyens, parfois, on obtient néanmoins le résultat escompté, mais, d’autres fois, ce n’est pas le cas, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Troisième point, pour que ces canaux véhiculent pleinement la bénédiction, il faut s’en tenir strictement aux instructions données par celui qui a révélé leur présence, qui est l’intermédiaire chargé de lier la source de ces bénédictions à ceux qui doivent les recevoir.
Il découle de ce qui vient d’être dit que le contraire de l’unité et le désaccord sont l’antithèse de la volonté de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, qui distribue toutes les bénédictions. Quiconque agit de la sorte, ce qu’à D.ieu ne plaise, se cause du tort à lui-même et en cause aux autres.
Vous connaissez, à ce propos, le dicton du Tséma’h Tsédek(3) sur les quatre premières lettres de l’alphabet, Alef, Beth, Guimel, Dalet. L’unité, A’hdout(4) et l’amour, Ahava(4) conduisent à la bénédiction, Bera’ha(5). L’orgueil, Gaava(6), provoque la pauvreté, Dalout(7).
C) Il est bien clair que la bénédiction accordée par mon beau-père, le Rabbi, s’adresse, en premier chef, aux ‘Hassidim immigrés de notre pays(8) et installés à Kfar ‘Habad, puis, ensuite seulement, à ceux qui ont opté pour un autre endroit.
Il faut donc, par toutes les manières possibles, s’efforcer de recevoir cette bénédiction en cet endroit et ne pas aller ailleurs, là où elle devrait parcourir un chemin plus long. Il est évident que quelques ‘Hassidim n’ont pas les moyens d’assurer leur subsistance à Kfar ‘Habad. Néanmoins, la Torah elle-même demande de suivre la voie majoritaire. Par la suite, si l’on s’aperçoit qu’il n’y a aucune issue, après avoir tout essayé, on peut ensuite emprunter une autre voie.
D) Si, en tout endroit, il est nécessaire de maintenir les différentes pratiques instaurées par mon beau-père, le Rabbi, combien plus est-ce le cas pour ceux qui ne sont pas encore pleinement installés, en particulier en notre Terre Sainte, vers laquelle “ toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”.
Là, un plus grand mérite est nécessaire, en chaque domaine. Il est donc encore plus indispensable de s’en tenir aux pratiques de mon beau-père, le Rabbi et, de la sorte, de recevoir, de manière naturelle, les bénédictions surnaturelles dont chacun a besoin, pour lui même et pour tous les membres de sa famille.
E) Comme je le disais auparavant, vous transmettrez sans doute cela à tous les ‘Hassidim de Kfar ‘Habad. C’est avant tout le premier point qui doit leur être souligné, la nécessité de faire des efforts pour réaliser l’unité entre les hommes, comme l’explique le discours ‘hassidique Hé’haltsou, avec un commentaire de mon beau-père, le Rabbi.
Tout cela est encore plus important en Terre Sainte(9), surtout pour des ‘Hassidim, attachés aux maîtres de ‘Habad.
Avec ma bénédiction pour que D.ieu vous inspire le bon endroit où vous installer et pour connaître la réussite matérielle et spirituelle,
Notes
(1) Voir, à ce propos, les lettres n°1939 et 2242.
(2) Et transcende la rationalité.
(3) Voir, à ce propos, les lettres n°1035 et 2241.
(4) Mots qui commencent par un Alef.
(5) Mot qui commence par un Beth.
(6) Mot qui commence par un Guimel.
(7) Mot qui commence par un Dalet.
(8) La Russie.
(9) Voir, à ce propos, la lettre n°1769.
1er jour de Roch ‘Hodech Tévet 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu votre lettre du 20 Kislev. A la veille de Roch ‘Hodech Tévet, je me suis rendu près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et j’y ai mentionné votre nom, de même que ceux des membres de votre famille, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins.
B) Vous me demandez également(1) si vous devez vous installer en un autre endroit, dans lequel vous pensez obtenir un meilleur logement, dans un meilleur environnement, un bon travail, vous permettant de gagner correctement votre vie. Vous sollicitez mon avis, sur cette question.
Ma position est la suivante. Je vous demande de la communiquer aux ‘Hassidim qui résident à Kfar ‘Habad. Certains m’ont interrogé, à ce sujet et ceci sera donc la réponse à leur question.
Votre lettre indique et tous savent que vous êtes allé en Terre Sainte du vivant de mon beau-père, le Rabbi, dans ce monde physique. Celui-ci vous a écrit pour vous dire de quelle manière vous deviez vous y installer. Il a souligné, à maintes reprises, que vous deviez rester tous ensemble et bâtir Kfar ‘Habad.
Différents textes de ‘Hassidout soulignent que la manière d’assurer sa subsistance, à l’heure actuelle est comparable à la manne que l’on recevait dans le désert(2). Celle-ci est, à proprement parler, miraculeuse. Faisant référence à la logique, nos Sages constatent à quel point il est difficile de satisfaire les besoins de l’homme. Combien plus en est-il ainsi à l’époque actuelle!
Ainsi, la subsistance de chacun est véritablement miraculeuse, même si l’obscurité de l’exil rend l’erreur possible. Il en est ainsi en tout endroit, mais c’est particulièrement vrai en Terre Sainte qui, pour l’heure, est détruite, mais sera bientôt rebâtie et restaurée. Là, il est encore plus difficile d’assurer sa subsistance matérielle.
C’est là raison pour laquelle il faut favoriser tout ce qui permet de rendre sa propre situation plus aisée, mais non la compliquer, ce qu’à D.ieu ne plaise.
L’un des moyens les plus efficaces pour recevoir les bénédictions consiste à s’unir aux autres, comme le dit le chapitre 32 du Tanya. Différents textes de ‘Hassidout et également des livres d’Ethique l’expliquent. Bien plus, la logique élémentaire permet d’établir qu’il en est bien ainsi.
Il est aussi un autre point. Il faut maintenir le cap qui a été indiqué par le chef de la génération, mon beau-père, le Rabbi. En effet, si l’on agit par ses propres moyens, parfois, on obtient néanmoins le résultat escompté, mais, d’autres fois, ce n’est pas le cas, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Troisième point, pour que ces canaux véhiculent pleinement la bénédiction, il faut s’en tenir strictement aux instructions données par celui qui a révélé leur présence, qui est l’intermédiaire chargé de lier la source de ces bénédictions à ceux qui doivent les recevoir.
Il découle de ce qui vient d’être dit que le contraire de l’unité et le désaccord sont l’antithèse de la volonté de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, qui distribue toutes les bénédictions. Quiconque agit de la sorte, ce qu’à D.ieu ne plaise, se cause du tort à lui-même et en cause aux autres.
Vous connaissez, à ce propos, le dicton du Tséma’h Tsédek(3) sur les quatre premières lettres de l’alphabet, Alef, Beth, Guimel, Dalet. L’unité, A’hdout(4) et l’amour, Ahava(4) conduisent à la bénédiction, Bera’ha(5). L’orgueil, Gaava(6), provoque la pauvreté, Dalout(7).
C) Il est bien clair que la bénédiction accordée par mon beau-père, le Rabbi, s’adresse, en premier chef, aux ‘Hassidim immigrés de notre pays(8) et installés à Kfar ‘Habad, puis, ensuite seulement, à ceux qui ont opté pour un autre endroit.
Il faut donc, par toutes les manières possibles, s’efforcer de recevoir cette bénédiction en cet endroit et ne pas aller ailleurs, là où elle devrait parcourir un chemin plus long. Il est évident que quelques ‘Hassidim n’ont pas les moyens d’assurer leur subsistance à Kfar ‘Habad. Néanmoins, la Torah elle-même demande de suivre la voie majoritaire. Par la suite, si l’on s’aperçoit qu’il n’y a aucune issue, après avoir tout essayé, on peut ensuite emprunter une autre voie.
D) Si, en tout endroit, il est nécessaire de maintenir les différentes pratiques instaurées par mon beau-père, le Rabbi, combien plus est-ce le cas pour ceux qui ne sont pas encore pleinement installés, en particulier en notre Terre Sainte, vers laquelle “ toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”.
Là, un plus grand mérite est nécessaire, en chaque domaine. Il est donc encore plus indispensable de s’en tenir aux pratiques de mon beau-père, le Rabbi et, de la sorte, de recevoir, de manière naturelle, les bénédictions surnaturelles dont chacun a besoin, pour lui même et pour tous les membres de sa famille.
E) Comme je le disais auparavant, vous transmettrez sans doute cela à tous les ‘Hassidim de Kfar ‘Habad. C’est avant tout le premier point qui doit leur être souligné, la nécessité de faire des efforts pour réaliser l’unité entre les hommes, comme l’explique le discours ‘hassidique Hé’haltsou, avec un commentaire de mon beau-père, le Rabbi.
Tout cela est encore plus important en Terre Sainte(9), surtout pour des ‘Hassidim, attachés aux maîtres de ‘Habad.
Avec ma bénédiction pour que D.ieu vous inspire le bon endroit où vous installer et pour connaître la réussite matérielle et spirituelle,
Notes
(1) Voir, à ce propos, les lettres n°1939 et 2242.
(2) Et transcende la rationalité.
(3) Voir, à ce propos, les lettres n°1035 et 2241.
(4) Mots qui commencent par un Alef.
(5) Mot qui commence par un Beth.
(6) Mot qui commence par un Guimel.
(7) Mot qui commence par un Dalet.
(8) La Russie.
(9) Voir, à ce propos, la lettre n°1769.