Lettre n° 1868
Par la grâce de D.ieu,
13 Tichri 5713,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples connaissances, se consacrant aux
besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du lendemain de Yom Kippour 5713. Cette période ne permet pas du tout les longs développements. Néanmoins, je voudrais vous donner une précision, pour faire suite à la remarque que vous formulez à propos des bénédictions(2).
Vous dites que les bénédictions ont plus de valeur lorsqu’elles sont détaillées. A mon humble avis, ce principe ne s’applique nullement à ce qui fait l’objet de notre propos. Nous le comprendrons en précisant la différence qui existe entre une bénédiction qui est récitée lorsque l’on tire un profit de ce monde et celle qui est dite dans le but de louer D.ieu.
Si quelqu’un fait l’éloge d’une qualité, de caractère général, qui est commune à plusieurs éléments et non spécifique à l’un d’entre eux, il ne loue pas le Saint béni soit-Il de la manière qui convient. C’est dans ce contexte qu’une bénédiction mieux détaillée a plus de valeur, puisqu’elle fait la preuve que celui qui la prononce est conscient de toutes les qualités que possèdent les éléments considérés.
Il n’en est pas de même pour une bénédiction qui est une prière, c’est-à-dire un moyen de révéler la Lumière céleste, par exemple la bénédiction de l’année. Lorsqu’on la prononce selon sa formulation la plus générale, qui inclut toutes les applications particulières, on possède “ les cent pièces incluses dans deux cents ”(3).
La différence entre les bénédictions de jouissance et celles de la prière est précisée, d’après la conception de la ‘Hassidout, dans les Biyoureï Zohar, tome 5, au début de la Parchat Ekev(4).
Avec ma bénédiction pour une fête joyeuse,
Notes
(1) Le Rav Its’hak Hutner. Voir, à son propos, les lettres n°1919, 2054 et 2077.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) La règle générale inclut bien en elle tous les détails d’application.
(4) De l’Admour Haémtsahi, page 120d.
13 Tichri 5713,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples connaissances, se consacrant aux
besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du lendemain de Yom Kippour 5713. Cette période ne permet pas du tout les longs développements. Néanmoins, je voudrais vous donner une précision, pour faire suite à la remarque que vous formulez à propos des bénédictions(2).
Vous dites que les bénédictions ont plus de valeur lorsqu’elles sont détaillées. A mon humble avis, ce principe ne s’applique nullement à ce qui fait l’objet de notre propos. Nous le comprendrons en précisant la différence qui existe entre une bénédiction qui est récitée lorsque l’on tire un profit de ce monde et celle qui est dite dans le but de louer D.ieu.
Si quelqu’un fait l’éloge d’une qualité, de caractère général, qui est commune à plusieurs éléments et non spécifique à l’un d’entre eux, il ne loue pas le Saint béni soit-Il de la manière qui convient. C’est dans ce contexte qu’une bénédiction mieux détaillée a plus de valeur, puisqu’elle fait la preuve que celui qui la prononce est conscient de toutes les qualités que possèdent les éléments considérés.
Il n’en est pas de même pour une bénédiction qui est une prière, c’est-à-dire un moyen de révéler la Lumière céleste, par exemple la bénédiction de l’année. Lorsqu’on la prononce selon sa formulation la plus générale, qui inclut toutes les applications particulières, on possède “ les cent pièces incluses dans deux cents ”(3).
La différence entre les bénédictions de jouissance et celles de la prière est précisée, d’après la conception de la ‘Hassidout, dans les Biyoureï Zohar, tome 5, au début de la Parchat Ekev(4).
Avec ma bénédiction pour une fête joyeuse,
Notes
(1) Le Rav Its’hak Hutner. Voir, à son propos, les lettres n°1919, 2054 et 2077.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) La règle générale inclut bien en elle tous les détails d’application.
(4) De l’Admour Haémtsahi, page 120d.