Lettre n° 1727

Par la grâce de D.ieu,
22 Tamouz 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du mercredi de la Parchat Pin’has, dans laquelle vous me faites part de votre situation actuelle. Vous avez maintenant la possibilité de vous associer à votre beau-frère. Ainsi, vous pourrez commencer vous-même à respecter le Chabbat. Vous me demandez également une bénédiction pour trouver un bon acquéreur pour la maison que vous mettez en vente, afin que vous puissiez apporter votre part à cette association.

Je suis effrayé de lire tout cela dans la lettre d’un Juif. Tous les enfants d’Israël sont croyants et fils de croyants et, si vous voulez accepter mon avis et mon conseil, vous devez immédiatement respecter le Chabbat, sans attendre que cette association soit conclue. Si vous n’imposez pas de conditions à D.ieu, si vous ne faites pas dépendre le respect du Chabbat de la vente de votre maison, vous recevrez une bénédiction accrue et vous aurez une plus grande réussite, vous permettant d’assurer largement la satisfaction de vos besoins.

Etablissez donc un bilan moral personnel et demandez-vous ce qui résulte pour vos enfants d’un manque de respect du Chabbat. Même si, pour l’heure, ils n’en parlent pas, leur esprit n’en est pas moins marqué pour autant.

Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, je mentionnerai votre nom, afin que votre requête soit exaucée, que vous vous installiez au plus vite, afin de n’être soumis à aucune épreuve concernant le respect du Chabbat, que vous acceptiez ma demande et respectiez le Chabbat, la Torah et les Mitsvot sans plus attendre. Vous savez que, chez un Juif, la matérialité et la spiritualité sont interdépendantes, ainsi qu’il est dit : "Si vous marchez dans Mes Décrets, Je donnerai vos pluies en leur temps".

Vous ne dites rien, dans votre lettre, de l’éducation de votre fille et de votre fils. Il est inutile de préciser qu’ils doivent recevoir une éducation juive au plein sens du terme.

Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre maison afin de vous assurer qu’elles soient toutes cachères. Et, vous vous arrangerez pour lire, chaque jour, quelques Tehilim, dans la mesure du possible selon leur répartition mensuelle ou même hebdomadaire.

Le don que vous avez envoyé ici a été affecté à la visite des malades. Que D.ieu vous envoie la guérison morale, afin que vous soyez intègre dans le respect des deux cent quarante huit Injonctions et des trois cent soixante cinq Interdits. Ainsi, vos deux cent quarante huit membres et vos trois cent soixante cinq nerfs seront en bonne santé. J’attends de vos bonnes nouvelles, dans tous ces domaines.

Avec ma bénédiction,

N. B. : Je vous joins un fascicule qui a été édité à l’occasion des jours propices des 12-13 Tamouz. Vous le mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre.