Lettre n° 1646
Par la grâce de D.ieu,
19 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous vous plaignez de votre situation morale. Vous connaissez sûrement le dicton que mon beau-père, le Rabbi, rapportait au nom de son père(1): "Une action est préférable à mille plaintes".
Pour parler simplement, cela suffit de se plaindre, il faut maintenant agir. La logique permet d’établir qu’il doit en être ainsi. Tout d’abord, se plaindre est nuisible pour la santé et le Rambam, dans ses lois des opinions, au début du chapitre 4, écrit que "avoir un corps en bonne santé est un acte du service de D.ieu".
Il y a également un autre effet négatif(2). En se plaignant, on a l’impression d’avoir "rendu service" à D.ieu, d’être réellement parvenu à la Techouva et de pouvoir désormais aller se reposer. On peut comprendre à quel point une telle conception est dommageable pour Son service.
A l’opposé de tout cela, une action, aussi limitée qu’elle puisse être, introduit bien une réalisation. Chaque acte, même de portée spirituelle, raffermit la santé d’un Juif, y compris de manière physique. Son effet va donc bien à l’opposé des conséquences de la plainte, précédemment décrites, qui sont sans utilité.
Avec ma bénédiction pour que vous puissiez m’annoncer vos bonnes actions et me donner également de bonnes nouvelles de vos préoccupations personnelles,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1435.
(2) Découlant du fait de se plaindre.
19 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous vous plaignez de votre situation morale. Vous connaissez sûrement le dicton que mon beau-père, le Rabbi, rapportait au nom de son père(1): "Une action est préférable à mille plaintes".
Pour parler simplement, cela suffit de se plaindre, il faut maintenant agir. La logique permet d’établir qu’il doit en être ainsi. Tout d’abord, se plaindre est nuisible pour la santé et le Rambam, dans ses lois des opinions, au début du chapitre 4, écrit que "avoir un corps en bonne santé est un acte du service de D.ieu".
Il y a également un autre effet négatif(2). En se plaignant, on a l’impression d’avoir "rendu service" à D.ieu, d’être réellement parvenu à la Techouva et de pouvoir désormais aller se reposer. On peut comprendre à quel point une telle conception est dommageable pour Son service.
A l’opposé de tout cela, une action, aussi limitée qu’elle puisse être, introduit bien une réalisation. Chaque acte, même de portée spirituelle, raffermit la santé d’un Juif, y compris de manière physique. Son effet va donc bien à l’opposé des conséquences de la plainte, précédemment décrites, qui sont sans utilité.
Avec ma bénédiction pour que vous puissiez m’annoncer vos bonnes actions et me donner également de bonnes nouvelles de vos préoccupations personnelles,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1435.
(2) Découlant du fait de se plaindre.