Lettre n° 1642
Par la grâce de D.ieu,
17 Sivan 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du lundi de la Parchat Bamidbar, dans laquelle vous vous plaignez de votre situation morale et du fait qu’il vous arrive de mettre votre foi en doute.
Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(1), selon lequel on n’a pas le droit de médire d’un Juif, même s’il s’agit de soi-même. Il peut arriver que vous ayez de telles pensées, mais le dire est bien un acte de médisance. En effet, les Décisionnaires font une différence entre la calomnie, qui est un mensonge et la médisance, qui peut aussi être vraie.
En tout état de cause, de telles pensées ne sont qu’un effet du mauvais penchant, qui cherche à vous troubler, pour vous empêcher d’étudier la Torah, de prier et de mettre en pratique les Mitsvot.
Pour remédier à une telle situation, il faut prononcer un grand nombre de mots de la Torah. Ceux-ci doivent être gravés dans votre esprit et vous les connaîtrez donc par cœur. Il s’agira de quelques passages de la Torah, en particulier de la Michna et du Tanya. Vous consulterez, à ce propos, le discours ‘hassidique intitulé "tu honoreras l’ancien", dans le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Kedochim. Et, l’on peut expliquer ainsi la demande de mon beau-père, le Rabbi, d’apprendre la Michna par cœur.
Plus généralement, oubliez ce problème. Ne vous demandez plus si vous avez des doutes ou non. Défaites-vous de ces pensées en étudiant un texte de ‘Hassidout, enseignement profond de la Torah qui correspond au monde spirituel d’Atsilout. En effet, la Kabbala, qui est cet enseignement profond de la Torah, émane, de façon générale, d’Atsilout, duquel il est dit que "le mal ne t’habite pas"(2). Et, vous consulterez le début du chapitre 5 du Tanya, décrivant "l’unification de toute part"(3).
Que D.ieu vous confère la réussite pour prier avec ferveur, diffuser les sources(4) à l’extérieur et pour vous débarrasser de tout ce qui vous trouble.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1593.
(2) Le mal est absent d’Atsilout et, en étudiant la partie de la Torah qui émane de ce monde, on se débarrasse donc des mauvaises pensées.
(3) Entre D.ieu et l’homme, qui est obtenue par l’étude de la Torah.
(4) De la ‘Hassidout.
17 Sivan 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du lundi de la Parchat Bamidbar, dans laquelle vous vous plaignez de votre situation morale et du fait qu’il vous arrive de mettre votre foi en doute.
Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(1), selon lequel on n’a pas le droit de médire d’un Juif, même s’il s’agit de soi-même. Il peut arriver que vous ayez de telles pensées, mais le dire est bien un acte de médisance. En effet, les Décisionnaires font une différence entre la calomnie, qui est un mensonge et la médisance, qui peut aussi être vraie.
En tout état de cause, de telles pensées ne sont qu’un effet du mauvais penchant, qui cherche à vous troubler, pour vous empêcher d’étudier la Torah, de prier et de mettre en pratique les Mitsvot.
Pour remédier à une telle situation, il faut prononcer un grand nombre de mots de la Torah. Ceux-ci doivent être gravés dans votre esprit et vous les connaîtrez donc par cœur. Il s’agira de quelques passages de la Torah, en particulier de la Michna et du Tanya. Vous consulterez, à ce propos, le discours ‘hassidique intitulé "tu honoreras l’ancien", dans le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Kedochim. Et, l’on peut expliquer ainsi la demande de mon beau-père, le Rabbi, d’apprendre la Michna par cœur.
Plus généralement, oubliez ce problème. Ne vous demandez plus si vous avez des doutes ou non. Défaites-vous de ces pensées en étudiant un texte de ‘Hassidout, enseignement profond de la Torah qui correspond au monde spirituel d’Atsilout. En effet, la Kabbala, qui est cet enseignement profond de la Torah, émane, de façon générale, d’Atsilout, duquel il est dit que "le mal ne t’habite pas"(2). Et, vous consulterez le début du chapitre 5 du Tanya, décrivant "l’unification de toute part"(3).
Que D.ieu vous confère la réussite pour prier avec ferveur, diffuser les sources(4) à l’extérieur et pour vous débarrasser de tout ce qui vous trouble.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1593.
(2) Le mal est absent d’Atsilout et, en étudiant la partie de la Torah qui émane de ce monde, on se débarrasse donc des mauvaises pensées.
(3) Entre D.ieu et l’homme, qui est obtenue par l’étude de la Torah.
(4) De la ‘Hassidout.