Lettre n° 1638
Par la grâce de D.ieu,
16 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu votre lettre du 2 Sivan avec beaucoup de peine et, en particulier ce que vous m’écrivez à propos de celui qui a quitté ce monde. Entre temps, vous avez sûrement reçu ma lettre de condoléances. Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, nous n’annoncions l’un à l’autre que de bonnes nouvelles.
J’ai également été peiné de lire que certains rendent d’autres personnes responsables de ce malheur(1). Il est clair que les relations entre ces personnes s’en trouvent affectées. Or, vous devez savoir, comme l’établit, du reste, la logique élémentaire, que de tels raisonnements n’ont pas lieu d’être.
Le monde entier est dirigé par D.ieu et un Juif possède le libre arbitre uniquement pour ce qui le concerne personnellement. En revanche, il n’intervient pas, même de la manière la plus infime, pour ce qui concerne l’autre et a fortiori pour ce qui touche à sa vie. Vous consulterez, à ce propos, Igueret Hakodech de l’Admour Hazaken, au chapitre 25.
Je suis sûr que tout cela a été écrit dans un moment de douleur et que, par la suite, il n’en restera aucune trace, non seulement dans l’action et dans la parole, mais également dans la pensée.
Vous me dites avoir parlé du foulard(2). Vous ne souhaitez pas intervenir de manière forte et sévère. Que D.ieu vous en garde! La colère n’est pas efficace. Bien au contraire, il faut avoir recours à la douceur, expliquer qu’elle recevra ainsi la réussite de la Main de D.ieu, de même que son mari et ses enfants. Dès lors, qu’importe la difficulté de porter un foulard, dans la mesure où l’on peut réellement parler de difficulté, si on la compare à tout ce que D.ieu accorde en échange?
Lorsque celui qui explique tout cela en est lui-même convaincu, il peut prononcer des paroles qui émanent de son cœur. Il s’adresse, en effet, à des Juifs qui ont vu de leurs yeux les miracles de D.ieu, la divine Providence. Il est donc clair qu’au final, ces mots sauront convaincre. Bien plus, celui qui aura été convaincu saura remercier celui qui l’a remis sur le droit chemin.
J’espère que vous pourrez d’abord vous convaincre vous-même, que tout ceci deviendra évident pour vous et que vos propos seront d’autant plus chaleureux. D.ieu vous permettra de trouver les mots qui conviennent, dans la paix et la douceur, avec plaisir et amour.
Je suis également peiné par la situation de la Yechiva, non seulement parce que le nombre des élèves est, pour l’heure, très limité, comme vous le soulignez dans votre lettre, mais surtout parce qu’il en résulte une séparation entre des ‘Hassidim qui se trouvent dans cet endroit et qui auraient dû être unis pour mener à bien leur mission, en bénéficiant de la clarté de la Torah. Au lieu de tout cela, il y a des frictions et des disputes.
J’ai écris, à ce propos, à différents ‘Hassidim et j’espère que, très prochainement, vous serez tous unis, afin de faire la preuve que tout va bien. De la sorte, vous obtiendrez la réussite dans toutes vos préoccupations, collectives et également personnelles.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Ayant provoqué la mort de celui dont il est ici question.
(2) Pour convaincre une femme d’en porter un. Voir, à ce propos, la lettre n°1647.
16 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu votre lettre du 2 Sivan avec beaucoup de peine et, en particulier ce que vous m’écrivez à propos de celui qui a quitté ce monde. Entre temps, vous avez sûrement reçu ma lettre de condoléances. Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, nous n’annoncions l’un à l’autre que de bonnes nouvelles.
J’ai également été peiné de lire que certains rendent d’autres personnes responsables de ce malheur(1). Il est clair que les relations entre ces personnes s’en trouvent affectées. Or, vous devez savoir, comme l’établit, du reste, la logique élémentaire, que de tels raisonnements n’ont pas lieu d’être.
Le monde entier est dirigé par D.ieu et un Juif possède le libre arbitre uniquement pour ce qui le concerne personnellement. En revanche, il n’intervient pas, même de la manière la plus infime, pour ce qui concerne l’autre et a fortiori pour ce qui touche à sa vie. Vous consulterez, à ce propos, Igueret Hakodech de l’Admour Hazaken, au chapitre 25.
Je suis sûr que tout cela a été écrit dans un moment de douleur et que, par la suite, il n’en restera aucune trace, non seulement dans l’action et dans la parole, mais également dans la pensée.
Vous me dites avoir parlé du foulard(2). Vous ne souhaitez pas intervenir de manière forte et sévère. Que D.ieu vous en garde! La colère n’est pas efficace. Bien au contraire, il faut avoir recours à la douceur, expliquer qu’elle recevra ainsi la réussite de la Main de D.ieu, de même que son mari et ses enfants. Dès lors, qu’importe la difficulté de porter un foulard, dans la mesure où l’on peut réellement parler de difficulté, si on la compare à tout ce que D.ieu accorde en échange?
Lorsque celui qui explique tout cela en est lui-même convaincu, il peut prononcer des paroles qui émanent de son cœur. Il s’adresse, en effet, à des Juifs qui ont vu de leurs yeux les miracles de D.ieu, la divine Providence. Il est donc clair qu’au final, ces mots sauront convaincre. Bien plus, celui qui aura été convaincu saura remercier celui qui l’a remis sur le droit chemin.
J’espère que vous pourrez d’abord vous convaincre vous-même, que tout ceci deviendra évident pour vous et que vos propos seront d’autant plus chaleureux. D.ieu vous permettra de trouver les mots qui conviennent, dans la paix et la douceur, avec plaisir et amour.
Je suis également peiné par la situation de la Yechiva, non seulement parce que le nombre des élèves est, pour l’heure, très limité, comme vous le soulignez dans votre lettre, mais surtout parce qu’il en résulte une séparation entre des ‘Hassidim qui se trouvent dans cet endroit et qui auraient dû être unis pour mener à bien leur mission, en bénéficiant de la clarté de la Torah. Au lieu de tout cela, il y a des frictions et des disputes.
J’ai écris, à ce propos, à différents ‘Hassidim et j’espère que, très prochainement, vous serez tous unis, afin de faire la preuve que tout va bien. De la sorte, vous obtiendrez la réussite dans toutes vos préoccupations, collectives et également personnelles.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Ayant provoqué la mort de celui dont il est ici question.
(2) Pour convaincre une femme d’en porter un. Voir, à ce propos, la lettre n°1647.