Lettre n° 1636
Par la grâce de D.ieu,
12 Sivan 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre express, par laquelle vous me décrivez votre consultation chez le médecin, avec votre fille. Celui-ci a proposé d’effectuer différents examens, afin de déterminer à quelle catégorie elle appartient. Vous me joignez également la liste de ces catégories.
Le ton de votre lettre reflète votre douleur. Vous me demandez mon sentiment, quant à ces examens.
A mon avis, ceux-ci ne changeront rien à l’éducation de votre fille, quel que soit leur résultat. Ils ne sont donc pas utiles. Même s’ils sont inoffensifs, ils n’en sont pas moins réalisés, notamment, avec des fils électriques que l’on place près de la tête. Il est donc difficile d’affirmer qu’il n’en découlera rien de mal, ce qu’à D.ieu ne plaise.
On a recours à de telles pratiques uniquement lorsque l’on ne peut faire autrement. Bien plus, tous ces examens ne permettent pas d’aboutir à une conclusion incontestable. Tout d’abord, ils n’existent que depuis quelques années et ne présentent pas encore un caractère de certitude absolue. De plus, vous devez tenir compte du fait que vous avez pu constater personnellement les erreurs que les médecins ont fait, s’agissant de votre fille. Or, elle va mieux que ce que l’on aurait pu penser et, à n’en pas douter, elle ira de mieux en mieux.
En conséquence, je ne comprends pas pourquoi vous devez gaspiller votre argent et votre énergie pour ces examens, qui sont sans utilité et dont le plus que l’on peut espérer est qu’ils ne lui fassent pas de mal.
Quant à la demande de traitement formulée par le médecin, je pense qu’en la matière, on peut s’en remettre à cette décision, si elle est partagée par deux médecins. Que D.ieu leur inspire l’idée juste, celle qui sera la meilleure pour votre fille, à laquelle D.ieu accordera longue vie.
Les médecins doivent faire usage de la force que la Torah leur accorde pour guérir. Ils n’ont pas le droit de l’utiliser d’une autre manière. Lorsque l’un d’entre eux prononce un mot dur, il ne faut y prêter aucune attention et le considérer uniquement comme une épreuve envoyée par D.ieu, pour mesurer la foi et la confiance que vous et votre mari, le Rav, placez en Lui.
Plus vous renforcerez votre confiance en D.ieu et plus vite vous verrez, de vos yeux de chair, que l’état de santé de votre fille s’améliorera. Que D.ieu vienne en aide à vous-même et à votre mari, le Rav, pour qu’il en soit ainsi très prochainement.
Il est sans doute inutile de vous répéter ce que je vous ai déjà écrit. Dans toute la mesure du possible, vous devez prendre part à la préparation d’une réunion ‘hassidique qui se déroulera dans votre ville. Cela montrera que vous comptez sur l’aide de D.ieu, qui réjouira votre cœur et celui de votre mari, le Rav.
Avec ma bénédiction pour que vous conceviez beaucoup de satisfaction de votre fille, avec votre mari, le Rav,
12 Sivan 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre express, par laquelle vous me décrivez votre consultation chez le médecin, avec votre fille. Celui-ci a proposé d’effectuer différents examens, afin de déterminer à quelle catégorie elle appartient. Vous me joignez également la liste de ces catégories.
Le ton de votre lettre reflète votre douleur. Vous me demandez mon sentiment, quant à ces examens.
A mon avis, ceux-ci ne changeront rien à l’éducation de votre fille, quel que soit leur résultat. Ils ne sont donc pas utiles. Même s’ils sont inoffensifs, ils n’en sont pas moins réalisés, notamment, avec des fils électriques que l’on place près de la tête. Il est donc difficile d’affirmer qu’il n’en découlera rien de mal, ce qu’à D.ieu ne plaise.
On a recours à de telles pratiques uniquement lorsque l’on ne peut faire autrement. Bien plus, tous ces examens ne permettent pas d’aboutir à une conclusion incontestable. Tout d’abord, ils n’existent que depuis quelques années et ne présentent pas encore un caractère de certitude absolue. De plus, vous devez tenir compte du fait que vous avez pu constater personnellement les erreurs que les médecins ont fait, s’agissant de votre fille. Or, elle va mieux que ce que l’on aurait pu penser et, à n’en pas douter, elle ira de mieux en mieux.
En conséquence, je ne comprends pas pourquoi vous devez gaspiller votre argent et votre énergie pour ces examens, qui sont sans utilité et dont le plus que l’on peut espérer est qu’ils ne lui fassent pas de mal.
Quant à la demande de traitement formulée par le médecin, je pense qu’en la matière, on peut s’en remettre à cette décision, si elle est partagée par deux médecins. Que D.ieu leur inspire l’idée juste, celle qui sera la meilleure pour votre fille, à laquelle D.ieu accordera longue vie.
Les médecins doivent faire usage de la force que la Torah leur accorde pour guérir. Ils n’ont pas le droit de l’utiliser d’une autre manière. Lorsque l’un d’entre eux prononce un mot dur, il ne faut y prêter aucune attention et le considérer uniquement comme une épreuve envoyée par D.ieu, pour mesurer la foi et la confiance que vous et votre mari, le Rav, placez en Lui.
Plus vous renforcerez votre confiance en D.ieu et plus vite vous verrez, de vos yeux de chair, que l’état de santé de votre fille s’améliorera. Que D.ieu vienne en aide à vous-même et à votre mari, le Rav, pour qu’il en soit ainsi très prochainement.
Il est sans doute inutile de vous répéter ce que je vous ai déjà écrit. Dans toute la mesure du possible, vous devez prendre part à la préparation d’une réunion ‘hassidique qui se déroulera dans votre ville. Cela montrera que vous comptez sur l’aide de D.ieu, qui réjouira votre cœur et celui de votre mari, le Rav.
Avec ma bénédiction pour que vous conceviez beaucoup de satisfaction de votre fille, avec votre mari, le Rav,